Mourir d'amour ou vivre de haine..?

chap 7

le bruit d'un machine qui bip longtemps et ce son vient de la chambre de ma mère...

les infirmières se dirigent en courant vers la chambre on patiente quelques instants et elles sortent.

infirmière: on a tout essayé.. toutes mes condoléances.

tout le monde rentre dans la chambre et pousse des hurlements de choque. Malak est en pleure des les bras de Imran

Lyes qui pleure aussi dans les bras de Naïm et qui n'est pas bien non plus.

et Khalid et est en train de tout détruire dans l'hôpital.

je n'arrive même plus à bouger.

Lyes descend des bras de Naïm et tire ma main vers la chambre.

quand je rentre Lyes retourne au près des Naïm qui est le seul a pouvoir le rassurer dans les moments comme ça.

je pose mon regard sur ma mère sans vie recouverte d'une couverture qui va de ses pieds à son cou.

et la j'ai compris..j'ai compris qu'il était trop tard. c'est la fin. j'ai plus de mère. J'ai plus de père et mon frère part.

je m'effondre a genoux. Je suis en train de m'ettoufer avec mes larmes.

mon monde s'est écroulé en même temps que ma mère Allah y rahma.

je hurle de toute les forces on a du m'entendre de l'accueil mais je n'en avais rien a faire.

ils m'ont enlever ma mère sans que je puisse la rendre fière...

je vois la porte s'ouvrir sur Khalid. il m'attrape par le bras pour me faire sortir.

Khalid: Amira.. sort de cette pièce tu te fais du mal.

ça voix devient de plus en plus faible ça me fait tellement mal de voir mon grand frère comme ça sans pouvoir ne rien faire.

moi: LACHE MOI PUTAIN ELLE EST PAS MORTE C'EST PAS POSSIBLE. MAMAAA MAMAAA

je hurlais sans cesse je n'arrivais pas à m'arrêter. On venait de m'arracher la seule personne qui me restait..

imran et Bilel arrivent aussi me faire partir.

moi: MAIS CASSEZ VOUS PUTAIN.

Bilel: khalid je pense pas que c'est la bonne idée de la forcer a partir,elle a le droit de voir sa mère une dernière fois.

Imran: il a raison, même toi tu devrai rester avec elle mon frère.

je supplie khalid du regard pour qu'il écoute Imran et Bilel et me laisse seule avec ma mère.

Khalid: je reste derrière la porte appel moi si y'a heja.

je me retourne vers ma mère, je prends sa main et la rapproche de ma tête.

moi: smeh mama t'étais la personne la plus importante dans cette dunya -renifle- islem est tellement désolée si tu savais... je te promets de te rendre fière...-pleure-

une infirmière rentre dans la chambre.

infirmière: excuser moi mademoiselle, je suis désolée de vous interompre mais il va falloir que vous quittiez la pièce s'il vous plais..

moi: laissez moi juste deux minutes

infirmière: j'aimerai bien mais je n'ai pas l'autorisation on m'a dit de vous faire sortir immédiatement.

je comprends que je n'ai pas a m'énerver car elle fait juste son travail mais il s'agissait de ma mère...

et puis de toute façon je n'ai pas la force de tenir tête a qui que ce soit.

la seule qui me donnait cette force vient de me quitter.

je hoche la tête et sors de la chambre. je me dirige vers bilel.

moi: ils sont et mes frères et Malak ?

Bilel: ils sont rentrés. je vais te ramener.

je ne dit rien. j'hoche juste la tête.

après quelques minutes je suis installée à côté de lui dans sa voiture. j'avais la tête contre la vitre. je ne criais plus mais les larmes continuaient de couler abondamment.

Bilel: je sais que ça va être dur mais faut que tu t'accroches a la prière. c'est la seule chose qui pourra apaiser ta douleur.

je ne réponds même pas. je sais qu'il a raison mais je n'ai pas la force de répondre.

[...]

moi: mais on va où la ?

lui: voir ton frère.

moi: islem ?

lui: oui tu dois lui annoncer.

moi: fait demi tour j'irais le voir plus tard.

lui: si t'étais au hebs et que ta mère décéde t'aimerait que personne te prévienne ?

moi: ...

lui: je te dépose sur le parking. appel moi quand tu veux que je vienne te chercher.

moi: je vais appeller mon frère.

lui: non il est déjà assez mal comme ça.

moi : j'ai pas ton numéro.

lui : tiens.

il me tend un bout de papier ou il a inscrit son numéro.

hessoul. je remplis les papiers pour informer ma visite et je me dirige au parloir ou j'attend mon frère.

après quelques minutes d'attente, j'appercois mon frère rentré.

lui: wshh sœuretteee ça va hbiba ?

moi: Al hamdoulillah...

lui: pourquoi tu ment ? qu'est-ce qui se passe ?

moi: islem faut qu'on parle.

lui: bah je t'écoute la, parle.

moi: c'est mama...

lui: qu'est ce qu'elle a ?

je n'arrivais plus à sortir un mot de ma bouche. c'était beaucoup trop dure de lui dire la vérité.

moi: elle..elle est décédée d'un cancer Allah y rahma.

son visage se décompose. en même temps, je m'attendais a quoi ?

lui: w'Allah si c'est une blague c'est pas drôle Amira.

moi: c'est pas une blague islem..

lui: hlef.

moi: wAllah c'est pas une blague. je suis désolée.

il commence à devenir de plus en plus pâle. il se raidit d'un coup et après quelques instants et commence à frapper dans tout ce qui l'entoure.

(les filles beaucoup d'entre vous vont trouver ça "gênant" mais c'est une situation très dur à vivre donc pas de critique sur son comportement svp)

moi: islem calme toi c'est pas en te comportant comme ça que ça va aller mieux.

lui: PUTAIN COMMENT TU VEUX QUE JE LE CALME SI MAMA ELLE EST PLUS LA ?

moi:...

lui: la... la femme qui nous a porté neuf mois et nous a mis au monde. la femme qui faisait passer notre bonheur avant le sien et la femme qui nous a nourri et élevé et qui ne nous a jamais fait manquer de rien. et on me demande de l'oublier et de me calmer ?

--------------------------------------------------------------

désolée du retard pour ce chapitre les filles. je posterai le suivant demain in shaa Allah