Mourir d'amour ou vivre de haine..?

Chap 9

médecin: je suis navrée de vous dire que votre sœur est atteinte d'hémoptysie. Avec autre chose mais non détecté.

moi: elle est malade ?

médecin: malheureusement oui.

Fin du flashback.

pdv Amira.

moi: il y a pire, la seule chose que j'ai à dire c'est Al hamdoulillah.

zey: ils trouveront un traitement inshAllah.

moi: in shaa الله.

A ce moment-là je ne savais pas encore ce qui m'attendait...

au même moment, mes frères entrent dans la chambre.

Naïm: Salamm la moche ça va ?

moi: je pète la forme ça se voit pas ?

Naïm: je vois ça !

Khalid: tu nous a fait peur hmara !

moi: smeh.

moi: ça a pas l'air d'aller ? vous avez des cernes de la mort !

ils baissent tous les deux la têtes.

zey: ouais j'avoue qu'est ce que vous avez ?

Khalid: on est resté sur la tombe de mama toute la nuit.

j'en étais sûr.. ils ne parlent jamais d'elle mais ça les touche énormément, ce qui est totalement normal bien sûr.

moi: elle me manque...

Naïm: elle nous manque à tous Amira. pense a islem, il est tout seul enfermé. nous on est tous ensemble. Allah prendra soin d'elle.

moi: oui t'a raison.

le lendemain.

je suis sorti de l'hôpital ce matin car ils voulaient me garder en observation pour la nuit. il est assez tard quand mon frère m'a demandé d'aller chercher des pâtes car ma tante est venue nous rendre visite.

j'ai rejoint une copine après les cours.(on va l'appeler Nour) bref, on sortait du quartier pour aller vers l'épicerie qui n'était pas loin.

moi: Nour on passe par les raccourcis ou le chemin normal ?

Nour: par le raccourci flemme de prendre l'autre chemin en plus il fait nuit.

il faut savoir que le raccourci est composé uniquement de petites ruelles pas du tout éclairé et qu'il n'y a jamais personne qui y passe. du moins la nuit. Donc nous n'avions pratiquement aucun risque de croiser quelqu'un.

nous sommes aller jusqu'à l'épicerie acheter les pâtes, tout c'est très bien passer jusqu'à la.

sur le chemin du retour, nous repassons dans une petite ruelle

c'était très silencieux quand tout a coup nous croisons deux hommes. ils avaient a peu près la trentaine. plus on avançait plus ils commençaient à nous suivre.

Nour: amira tu veux pas qu'on fasse demi tour la ? genre on passe par un endroit où y'a des gens.

moi: ouais vas-y. Attend j'appelle Naïm.

moi: merde !

Nour: qu'es ce qu'il y a ?

moi: j'ai plus de batterie.