Fallen Star [GXG]

23

Après une longue nuit de sommeil profond, je me suis progressivement réveillée pour découvrir la douce lumière du matin filtrant à travers les rideaux, et lorsque mes yeux se sont ouverts, j'ai découvert sa tête nichée par hasard contre mon épaule.

Elle a apparemment bien dormi, à ce que je pouvais apercevoir.

Sentant mon réveil, elle s'est agitée doucement et, avec une grâce langoureuse, elle s'est tirée du sommeil après moi, la matinée se déroulant entre nous de manière synchronisée et sans hâte.

L—Oula.

Un petit rire m'échappa alors qu'elle se réveillait progressivement, son expression déconcertée en réalisant la position de sommeil non conventionnelle qu'elle avait involontairement adoptée.

L—Je me réveille avec pleins de surprises.

—C'est plutôt moi qui devrais dire ça, tu ne penses pas ?

L—Disons que ça peux aller dans les deux sens.

Lorsqu'elle se leva pour s'étirer, le tissu de sa chemise se souleva de manière taquine sur ses hanches, offrant un aperçu fugace de la courbure de ses fesses, un moment involontaire mais séduisant dans l'ambiance calme de la matinée.

L—Mais je crois vraiment que tu as un problème de vue, toi.

Sentant qu'elle s'en ai rendu compte, j'ai rapidement détourné les yeux, portant mon attention sur la vue de la plage à l'extérieur de la fenêtre, comme si les vagues exerçaient une fascination soudaine et profonde, dissimulant mon regard par inadvertance.

L—Depuis quand as-tu développé un intérêt pour le surf ?

—Hein ?

L—Je ne sais pas, la façon dont tu regardes les vagues.

Cherchant à changer de sujet, je me suis dirigé vers la salle de bains et, contre toute attente, elle m'a suivi, transformant un simple changement de conversation en un moment partagé lorsque nous nous sommes retrouvés dans l'espace confiné, notre échange prenant une tournure subtilement intime.

—Qu'est-ce que tu veux ?

L—Me brosser les dents, je peux ?

Je suis resté silencieuse et j'ai continué à me brosser les dents pendant qu'elle appliquait son dentifrice.

L—Je préférerais ne pas avoir une mauvaise haleine si jamais je dois embrasser quelqu'un.

Sa réponse brutale et audacieuse m'a pris au dépourvu, manquant de peu d'avaler mon dentifrice sous l'effet de la surprise.

—T'embrasserais qui même ?

L—Est-ce que ça te regarde ?

—.. Je suis ton amie, donc oui.

L—Ah bon ? Mais est-ce qu'on observe les lèvres de son amie de cette façon ?

—Tu sais quoi ? Je vais prendre mon petit-déjeuner.

L—D'accord, on se retrouve en bas.

Elle m'a adressé un sourire en coin, manifestement ravie de m'avoir perturbé.

-

L—Demain c'est le grand jour, j'espère que tu es prête à les soutenir.

—Je le suis.

L—.. Ça te dit qu'on aille les rendre visite aujourd'hui à l'entraînement, pour les encourager ?