Fallen Star [GXG]

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Le souvenir persistant de l'échange qu'on a eu hier soir avant cette conversation profonde occupée mes pensées, j'étais de plus en plus curieuse de connaître le point de vue de Lana sur ce moment partagé. Cependant, ne sachant pas comment aborder le sujet, je me suis efforcé de trouver les mots justes pour naviguer délicatement dans la conversation et comprendre ce qu'elle ressentait à propos de cet échange intime.

L—Ça va ? T'as l'air préoccupé.

Saisissant le moment opportun, j'ai répondu :

–J'arrête pas de penser à ce qu'il s'est passé hier soir. Qu'en penses-tu ?

La question est restée en suspens, créant un espace de communication ouvert sur le moment intime que nous avions partagé.

Confuse, Lana a demandé des éclaircissements, ne sachant pas si ma question faisait référence à la conversation profonde que nous avions eue ou aux baisers intime que nous avions partagé.

—Je faisais référence à ce qui s'est passé après le massage.

L—Tu voulais dire quand tu m'as embrassé ?

—Oui, c'est ce que je voulais dire, dis-je gênée en repensant à ce qu'il s'était passé.

L—D'accord, et tu veux savoir quoi ?

—Je veux juste comprendre ce que tu as ressenti à ce sujet. Tes pensées comptent pour moi et je veux m'assurer que nous sommes sur la même longueur d'onde.

L—Et toi, t'en penses quoi ?

—J'ai senti une connexion, et je voulais m'assurer que tu étais à l'aise avec ce qui s'est passé. Tes sentiments comptent pour moi et je veux que nous soyons sur la même longueur d'onde.

L—Donc, nous sommes sur la même longueur d'onde.

—Quoi ?

L—J'ai ressenti quelque chose aussi, et c'était plus fort que je ne le pensais.

—C'est vrai ?

L—Oui, cela m'a pris par surprise. Il y a quelque chose de différent dans notre relation, et je ne peux pas en nier l'intensité.

J'ai ressenti une poussée d'émotion et j'ai eu envie d'embrasser Lana à ce moment-là.

Conscient de l'importance du consentement, j'ai demandé :

—Je peux t'embrasser ?

Dans un moment de consentement partagé, Lana a hoché la tête, signalant son accord. Cependant, alors que nous étions sur le point de partager un baiser, la porte s'est brusquement ouverte, interrompant l'intimité imminente.

Je me suis tourné vers la porte d'entrée, stressé par qui ça pouvait être. À mon grand soulagement, il s'agissait seulement de Dahlia, ce qui a atténué la tension initiale causée par l'interruption.

—Soulagement, ce n'est que toi, mais tu ne pouvais pas frapper avant de rentrer ?

D—Excusez-moi d'avoir dérangé à votre intimité, mais vous ne répondiez pas à mes messages, alors je suis venue.

Choquée par mon calme apparent, Lana, pensant peut-être que Dahlia n'était pas au courant de notre relation secrète, a rapidement pris la parole, répondant avant que Dahlia ne puisse dire quoi que ce soit.

L—On va tout t'expliquer Dahlia-

—Elle le sait.

L—Elle le sait ?

D—Je le sais.

L—Mais, quoi, comment ça ?

—J'avais besoin conseils, alors je me suis confié à Dahlia.

En entendant mon explication, Lana a ressenti un mélange de soulagement et de surprise. Le soulagement provenait du fait que Dahlia était au courant parce que j'avais demandé conseil, tandis que la surprise résidait dans le fait que j'avais révélé nos conversations intime à notre amie.

L—Et qui d'autre est au courant ?

D—Je suis la seule et l'unique à savoir toutes vos petites cachoteries.

L—Bon, pourquoi tu es venue ?

D—C'est par apport à ce soir, je vous ai laissé un message indiquant l'heure à laquelle vous devriez venir.

L—D'accord, et t'avais besoin de faire tout ce chemin pour nous le dire ?

D—Je ne sais pas parce que vous ne répondez plus aux messages.. puis je passais par là.

—On aurait pu le voir dans la journée.

D—Non, je ne pense pas. Enfin bon, je pense vous laisser, vous aviez l'air très occupé.

L—S'il te plait.

D—Ah d'accord ! On met met à la porte maintena-

Après avoir claqué la porte, une poussée de désir m'a poussé à m'engager dans un baiser torride, nous conduisant tous les deux vers le canapé.

Au fur et à mesure que l'intensité augmentait, la tentation d'explorer plus s'agrandissait, mais un moment de retenue l'emporta. Les souvenirs de la nuit précédente persistaient, influençant le choix de savourer la passion sans franchir les limites que nous avions fixées.

—Désolé.

Reconnaissant le malaise de Lana, je me suis rapidement excusé et retiré d'elle, comprenant la nécessité de recalibrer et de veiller à ce que nos moments partagés se déroulent à un rythme qui nous convienne à tous les deux.

L—C'est moi qui suis désolé.

Surprise par sa réponse, j'ai posé la question suivante :

—Pourquoi es-tu désolé ?

L—Parce que j'en ai envie, t'en a envie, mais je n'arrive pas.

Ses paroles portaient le poids d'un conflit et d'une lutte intérieure. Malgré le désir partagé, une barrière interne s'y opposait.

—Prenons le temps qu'il faut, Lana. Notre connexion vaut la peine d'être patiente, et je m'engage à être là pour toi à chaque étape du chemin.

L—T'es tellement attentionnée..

—Être attentionné est naturel quand il s'agit de quelqu'un d'aussi spécial que toi.

Flatté par le compliment, elle n'a pu s'empêcher de sourire, appréciant le sentiment sincère qui se
cachait derrière ces mots.

..

Elle a détourné la conversation, m'interrogeant sur la date de mon départ pour Seattle.

Je pense qu'elle exprimé sa crainte de ne plus me revoir après mon départ.

—Je pars dans deux semaines.

L—Déjà ? Deux semaines ? C'est tellement peu..

—Je profiterai au maximum du temps que nous avons ensemble, Lana. La distance ne diminuera pas ce que nous partageons, ai-je dit, espérant apporter du réconfort face à son inquiétude.