Épilogue

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Et ici s'achève...

Mon histoire. Il faisait si beau dehors. Le soleil éclairait la grande salle et le jardin où trônaient de nombreuses coupes d'argent. C'était si beau à voir que je ne pouvais même pas m'empêcher de sourire. Maman et Yvan étaient si beaux. Ma mère portait une longue robe blanche pourvue de dentelles et de quelques frou-frou. Elle lui descendait jusqu'aux chevilles et elle était si belle avec qu'on aurait juré la prendre pour une princesse venue tout droit de Disney. Elle portait un diadème en faux argent et des boucles d'oreille en forme de cœur. Elle avait également mit son collier avec un pendentif soleil et son bracelet en or. Elle rayonnait de joie. Elle n'avait pas mis beaucoup de maquillage, seulement un peu de blush, du gloss rouge et un trait d'eye-liner. Elle était si belle et naturelle, contrairement aux autres mariées que l'on voit à la télévision.

Yvan, quant à lui, portait un costume noir et une cravate de la même couleur. Il avait coiffé ses cheveux et mit du gel dessus. Il avait son habituelle bague à son quatrième doigt et il avait le visage si joyeux que je ne pouvais pas ne pas le regarder. Ma mère et lui allaient très bien ensemble. Beaux, gentils et incroyables.

Quant à moi, j'étais vêtu d'une chemise à carreaux blanche et d'un pantalon noir. J'avais coiffé mes cheveux et mis du parfum. J'étais pas mal. Beau, même. Yvan m'avait offert sa bague en or et je lui avais sauté au cou.

Tout était parfait ce jour-là.

Il y avait beaucoup de monde. Des voisins, des amis, la famille. Que des gens bienveillants et altruistes. Il y avait également un gâteau, de la musique, des ballons. Du bonheur et de l'amour.

Maman et Yvan s'avancèrent. Les gens retenaient leur souffle. Moi aussi.

Le maire tenait un document dans sa main et invita les deux fiancés à se placer face à face.

Le discours se déroula très bien. Puis le fameux « Vous pouvez embrasser la mariée » retentit et un tonnerre d'applaudissements se fit entendre lorsque Yvan se pencha et embrassa les lèvres de ma mère. Puis ils rirent et la fête reprit de plus belle.

J'étais si ému. Ma mère était heureuse à présent. Justement, elle me vit, me fit un rapide « coucou » de la main et s'avança vers moi. Elle me caressa les cheveux avant de dire :

— Et voilà. Comme ça passe vite le temps. Sache, Louis, que tu resteras ma première raison de vivre sur cette Terre. Tu es mon fils et sache que si un jour Yvan et moi faisons un bébé – j'ai bien dit si jamais, tu resteras mon préféré.

— Je sais. Tu sais maman, que ton bonheur fait le mien, répondis-je en la prenant dans mes bras.

Puis se fut au tour d'Yvan de venir me voir. Il me complimenta sur ma tenue et mon courage et m'offrit une chaîne en argent. Les larmes aux yeux, je le pris à son tour dans mes bras.

Quelqu'un que je n'avais pas prévu de voir apparu à son tour. Grand, assez musclé, brun et le regard dangereux. C'était la deuxième fois que je le voyais apparaître comme ça, sans prévenir. Et ce n'était sûrement pas pour assassiner des gens. Il m'ébouriffa les cheveux, me complimenta et me jura qu'il allait essayer de changer, lui aussi. Il le voulait pour le bien du monde.

— J'ai l'impression que ta grande aventure touche à sa fin, me murmura-t-il.

— Oh que non. Elle ne fait que commencer.

Celui qui n'y croyait pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant