Le train

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L'intérieur du train est en total opposition avec la gare dans laquelle il est stationné.

La porte par laquelle nous sommes entré donne sur un petit couloir. Mags qui me précède, avance vers la droite et ouvre une une double porte coulissante en ne faisant qu'appuyer sur un petit bouton discret sur une fausse poignée. Tout à faire le genre du Capitole, rendre des choses simples, automatiques. Rien au Capitole ne semble demander d'effort, même pas ouvrir une porte.

La pièce sur laquelle donne la porte est un grand salon richement décoré. Une grande table à mangé en bois noble sculptée telle une œuvre d'art est installée dans la pièce. Un bar rutilant couvert de diverses bouteilles de spiritueux sépare cet espace d'un espace détente composé d'une multitude de fauteuils recouvert de velours bleu qui se font face un peu plus au fond de la pièce.

Alarico la bouche ouverte est fasciné par tous ce luxe qui doit paraître irréel pour lui. Je ne le connais pas personnellement mais je ne doute pas vu sa chemise qui semble trop grande pour lui, que celle ci ne lui appartient pas. Comme la grande majorité des habitants des districts de Paneme, il doit être trop pauvre pour pouvoir se permettre d'avoir des habits neuf. Alors être témoin d'un tel excès doit être choquant. Ses yeux papillonnent en scrutant le moindre détails de ce décors chargé. Il est vrai que la décoration appellent l'attention. De nombreux tableaux aux couleurs sombres, représentant des scènes historiques et aux cadres dorés ornent les murs. Des chandeliers dorés décorent les différentes surfaces, illustrant l'exubérance habituel du Capitole. Dans notre district les bougies sont très précieuses car nous n'avons pas toujours d'électricité pour nous éclairés, il ne nous viendrait pas à l'idée de les utiliser pour décorer ainsi.

Fiodora tout excité arrive vers nous en tenant pas le bras Finnick, tout deux ont l'air de parfaitement bien s'entendre. Cela ne m'étonne pas tout le monde aime Finnick et particulièrement les gens du Capitole.

- Oh comme nous sommes chanceux, ils ont refait la décoration juste après les derniers jeux. Vos prédécesseur n'avaient pas été très aimable et ont saccagé ce superbe train mis à disposition par le président Snow lui même, déclare t-il sur un tont grave.

Il nous scrute tout deux de bas en haut en souriant quand il s'arrête sur moi.

- J'attends évidement de vous, que vous ne suiviez pas cet exemple. Si cela continu il finiront par nous faire faire le chemin entre ici et le Capitole en charette, rigole t-il.

Finnick et Mags s'installe tout deux dans un fauteuil de pars et d'autre d'une petite table en bois laqué comme si se trouver ici était une banalité pour eux. La vieille dame me fait son habituel sourire chaleureux, le même qu'elle me décerne quand je suis perdu dans mes nœuds lorsque je fabrique un filet pour aller pêcher.

Fiodora fait signe à deux personne de venir dans la pièce. Une femme et un homme vêtu de costume assez sobre mais dans le rouge du Capitole. Ce sont ceux qu'on appel des muets. Au service du Capitole, ne pas avoir de langue permet qu'ils gardent les plus sombres des secrets. J'ai cru comprendre qu'ils provenaient des districts et en contre partie de pouvoir travailler au Capitole dans le luxe, devaient renoncer à la parole.

Notre hôte me fait signe de suivre la jeune femme qui ne doit avoir que quelques années de plus que moi.
Sa queue de cheval haute se balance à chacun de ses pas dans l'étroit couloir. Elle s'arrête soudainement devant une porte qui n'a rien de différent des cinq autres devant lesquelles nous sommes passé. Elle ouvre la porte et reste à l'écart sans entrer. J'en déduit qu'elle me demande d'y entrer. La présence d'un lit double prend la majorité de la petite chambre. La muette entre alors à son tour dans la chambre et se dirige vers la seule autre porte que la porte que nous venons toute deux de franchir. La même chose que précédemment se passe, j'entre donc dans une pièces encore plus exiguë. Dans celle ci une grande douche carrelée est placée face à un meuble doté du grande vasque blanche surmonté d'un imposant miroir, des toilettes sont placés un peu à l'écart, séparé par un demis mur.

DESTINÉE (Finnick Odair)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant