Ces derniers temps mon esprit à pris l'habitude d'inonder mes nuits de songes. Et cette première nuit passé dans l'arène ne fait pas exception. Mon rêve est brumeux, je distingue à peine les éléments qui m'entoure. Je suis assise sur la plage, pieds nus, une petite pierre dans les mains, semblable au fossil que Mags m'a donné pour me porter chance. Je ne parvient pas à voir le visage de la personne qui s'installe à mes côtés. Les images sont floue mais le fort sentiment de peur qui prend place en moi me fait comprendre que l'ambiance n'est pas joyeuse mais au contraire, sombre. Mon corps de lui même prend la main de l'individu à mes côtés pour y glisser la petite pierre polie par le temps. La chaleur du corps de l'inconnu me parvient alors même que je ne sais pas qui il est. La seule et unique chose que je parvient à voir chez lui, ce sont ses courtes mèches couleur cuivre qui luisent au soleil, mais rien de plus.
Je ne sais pas si ces images floue qui ont hantés ma nuit sont le fruit de mon imagination fertile qui souhaite me faire sortir de l'arène ou bien si il
s'agit de bribes de souvenirs qui me reviennent. Assez peut de souvenirs de mon enfance me sont resté en tête. Depuis très jeune j'ai été entraîner chaque instants et ce sont ces moments de dépassement de soit physique et mentale qui sont les souvenirs les plus vivaces. Le reste de ma vie m'apparaît plus comme un mirage, si loin mais aussi si calme.Ce ne sont pas les quelques rayons de soleil qui flitrent à travers les branches qui le réveillent mais les oiseaux qui commencent à chanter dès le levé du jour. Les branches sur lesquelles j'étais allongé pour me reposer me laissent un mal de dos pendant quelques minutes le temps que j'étire mes muscles endoloris. Contrairement à mon songe dans lequel le seul bruit qui me parvenait était celui du ressac des vagues de l'océan venant s'écraser sur les rochers de la plage, l'arène est elle animée d'une multitude de bruit témoin de la présence de nombreuses créatures. Puisque je n'entend aucun bruit qui pourrait me faire penser qu'un autre être humain est dans les parages, je décide de descendre des ponts de branches pour regagner la terre ferme. Pendant tout le temps que je parcours la jungle à ce niveau je garde en main la machette pour pouvoir réagir le plus rapidement possible si on m'attaque. Sur la berge de la rivière, toujours le plus à couvert possible je reremplie une énième fois la gourde et décide de placer mon filet dans l'eau, coincé à l'aide de deux grosses pierres le temps de filtrer le liquide pour le nettoyer des impuretés. Les cinq longues minutes qu'il faut pour que le tissus de ma veste légère laisse passer l'eau tout en retenant les morceaux de feuilles et tout les autres résidu suffi à ce que mon filet soit rempli. Deux petits piranhas sont bloqués sous l'eau entre les mailles serrés et tentent de s'échapper, le piège est positionnés de sorte qu'y entrer soit facile mais qu'un poisson d'une bonne épaisseur ne puisse fuire. Je retire les pierre qui permettent au filet de ne pas être pris dans le courant et me saisi rapidement du piège en le gardant bien fermé. Les deux poissons reposant sur le sol et bougeant frénétiquement à cause du manque d'eau se retrouve rapidement amorphe, séparés de leur tête que j'ai tranché et jeté dans la rivière. Bien que les rayons du soleil aient du mal à filtrer à travers les arbres fournis ma peau commence déjà à rougir en signe de mécontentement face à cette exposition prolongé aux uv. Je pourrais remettre ma veste pour qu'elle fasse office de protection, ne laissant alors plus que mon visage et mes mains en proie au soleil. Mais la chaleur est telle, que le peu de mouvement que je fais en me déplaçant me fait suer abondamment et fait coller le tissus à ma peau. Mon choix est pour l'instant seulement pour mon confort et je sais que je vais rapidement m'en mordre les doigts. J'ose espérer qu'un sponsors puisse m'envoyer dans l'arène de quoi me protéger du soleil pour empêcher ma peau de craqueler à force d'être malmené ainsi. Je me rappelle avoir vu mon frère souffrir des effets du soleil lorsque lui même a du participer aux Hunger Games. Il a eu bien moins de chance que moi. L'arène de la soixante-neuvième édition des jeux, était une véritable fournaise. Le soleil était brûlant et l'arène n'était composé de quasiment aucune végétation pour s'en abriter. Helias dont la peau est aussi pâle que la mienne s'était retrouvé rouge comme une écrevisse au bout de quelques heures passées à arpenter le sol sableu du désert qui composé une grande partie de l'arène. Un de ses nombreux sponsors avait alors envoyer à Helias de la crème pour calmer les brûlures et les guérir mais aussi une tenue le couvrant de la tête au pied pour lui permettre de se préserver des rayons. Mon souhait n'est donc pas irréalisable mais je sais que pour obtenir quelque chose dans l'arène il faut que je fournisse des actions intéressantes à diffuser. Le mieux serait que je tue un autre tribut pour montrer au public que je ne suis pas passive et que je compte bien me démener pour survivre.
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DESTINÉE (Finnick Odair)
FanfictionChaque année et cela depuis soixante et douze ans, vingt-quatre enfants âgés de douze à dix-huit ans sont choisi dans chaque district de l'Etat de Panem. Sélène Dewbrooke âgée de dix-sept ans se retrouve l'année de ses dix-huit ans à devoir pour une...