Les vagues font remuer mon embarcation, je me dépêche de relever mon filet pour récupérer la prise qui m'attend au fond de l'eau car si les vagues prennent d'avantage d'ampleur je risque de la perdre. Au loin je parvient à remarquer un chalutier qui regagne la côte et qui ne ça pas tarder à poser l'ancre au port. Le bateau a du quitter ce même port il y a plusieurs heures maintenant alors que la Lune était encore dans le ciel. J'attend donc que le ressac causé par l'imposant navire ce soit arrêté pour moi aussi regagner le port. J'attache soigneusement la corde au point d'amarrage assigné à la petite embarcation de mon père et je m'extirpe du voilier avec ma prise dûment gagné. Des goelans font disparaître les vicaires de poissons qui viennent d'être vides qui jonchent les planches vieillissante du port où l'animation bat son plein. Les autres navires ne tardent pas à eux aussi revenir de leur escapade et le grand marché embulant matinal du plus grand port du district Quatre s'active. Des mères de familles déambulent entre les étales avec un ou deux enfants qui se tiennent à leur long jupe en laine à la couleur fade. Les cris d'oiseaux se battant pour se délecter des restes si convoités de poissons et les enfants qui jouent les uns avec les autres rends l'environnement encore plus bruyant mais ne couvre pas pour autant la voix des vendeurs qui portent loin pour attirer des clients. En quelques foulés j'arrive aux cotés d'une grand jeune homme à la peau très foncé et au crâne rasé à blanc. Lorsqu'il se retourne un large sourire fend son visage et nous laisse entrevoir ses larges dents blanches parfaitement alignés. Il n'est pas très difficile de comprendre comment Therdel a réussi à faire fondre le cœur de nombreuses jeunes filles avec qui nous étions à l'école et que cela est allé jusqu'à lui poser des problèmes. Ses collègues me saluent chaleureusement, tous sont marqués par la nuit tumultueuse qu'ils ont du passer à ratisser le fond de l'océan et relever des pièges. Nous les quittons donc après que je leur ai posé quelques questions afin de savoir comment évolu leurs vies. Mon père m'a toujours enseigné qu'il était important de se montrer un minimum curieux concernant la vie des gens qui nous entoure tout en leur laissant de l'espace afin qu'ils gardent leur jardin secret. Faire ça n'est pas une corvée pour moi, bien au contraire. De plus cela me permet de moins m'attarder sur moi pour orienter la conversation sur mon interlocuteur. Et cela illumine toujours leur journée. Les rues sont bien plus agités à cette heure avancée de la matinée que très tôt ce matin quand j'ai dû traverser les rues sinueuses afin d'acheter un encas pour le petit déjeuner. Des petits points blanc commencent à recouvrir le sol, en levant la tête nous constatons que les épais nuages blanc déversent des flocons de neige. Au fur et à mesure que la couche blanche s'épaissi, nos semelles crissent quand on pose nos pieds sur le pavé pour avancer. Du fond de l'une des grande poche profonde de mon épais manteau de laine grise je tire une paire de gants chaud fourrés. Le froid polaire de ces derniers jours nous a préparé à un tel déluge glaciale ce qui fait que nous ne retrouvons pas sans ressource face à cette fraîcheur cinglante. Quand nous passons le pas de la porte de la petite maison biscornu de la famille Suliant la chaleur nous enveloppe. Dans une petit cheminé noircit par la cendre accumulé au fil des ans, du bois craque en se consumant et de larges flammes orangés éclairent les pierres sombre de l'âtre. Une femme dans la quarantaine qui en parait bien plus est occupé à tricoter sur l'une des chaises en bois bancales qui entoure la petite table usé où la famille Suliant a du mal à se réunir au complet. La femme nous tournant le dos ne remarque notre entrée que grâce au grincement bruyant de la porte en bois qui résonne dans la pièce.
- Tu es déjà de retour, annonce avec une joie sincère la femme dont le corps entier est marqué par le dur labeur.
Son regard se détourne de son ouvrage quand quelques mots de salutations chaleureuses quittent mes lèvres. Sans attendre elle se lève et m'enlace comme une mère le ferait avec son propre enfant. Therdel est le fils ainé d'une grande fratrie mais sa mère a toujours énormément d'affection à en revendre. Pour elle, les amis de ses enfants font aussi parti de sa famille. C'est donc tout naturellement qu'elle me propose de rester déjeuner avec elle ce midi. Les deux très jeunes sœurs de la famille, Santi et Mela nous rejoignent et nous dévorons la soupe de poisson qui vient à peine de quitter le feux. Les deux jeunes sœurs me rappellent Ghelias et Fhelias les jumelles du Capitole. Comme elles, les jeunes filles possèdent une connexion presque surnaturelle entre elles bien qu'elle ne soient pas jumelle, en effet Santi a un an de plus que la petite dernière mais Santi semble si frêle qu'il est impossible de lui donner le bon âge au premier abord. De plus, leurs yeux encore pétillant de vie loin des ceux mornes des habitants des districts qui ont du endurer nombre de moissons et voir leur proche mourir de la pauvreté qui sévi chez nous, sont encore un signe que l'espoir symbolisant la jeunesse les habitent encore. Quatre nattes collés suivant un tracé de vague ornent leurs cranes, je sais de source sur que c'est Ulya qui a seize ans et qui est la deuxième dans l'ordre de naissance qui s'occupe de coiffer ses quatre plus jeunes sœurs. Plusieurs fois elle a réussi à me faire accepter à force de multiples demandes répétés et qui viré au harcèlement, de me coiffer. Peut habitué à ma texture de cheveux avec des boucles bien plus lâche et détendu que les cheveux crépu qu'elle coiffe quotidiennement elle a tout de même réussi à me faire une coiffure splendide qui a fait tourner tout les yeux vers moi lors de la fête du soliste d'été quelques mois avant la dernière moisson. L'adolescente n'est pas présente dans la petite maisonnée avec ses autres sœurs tout comme Lyla qui a quatorze ans passe le plus claire de son temps libre dans la boutique de la famille Ashmore où passionnée par la couture ce cher Barnabé Ashmore lui dispense un enseignement pointu. Les filles me questionnent sur le Capitole, elles sont très curieuse de savoir si les rumeurs sur les habitants du Capitole son vrai.
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DESTINÉE (Finnick Odair)
FanfictionChaque année et cela depuis soixante et douze ans, vingt-quatre enfants âgés de douze à dix-huit ans sont choisi dans chaque district de l'Etat de Panem. Sélène Dewbrooke âgée de dix-sept ans se retrouve l'année de ses dix-huit ans à devoir pour une...