L'arène

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L'air est moite, repirer est déjà une épreuve alors je n'imagine pas ce que cela va être quand il va falloir détaler de la corne d'abondance pour éviter de se faire massacrer dès la première heure.

Le soleil haut dans le ciel m'éblouie tellement le ciel est dégagé.
Ma supposition était la bonne, l'arène n'est pas un immense congélateur comme l'année dernière. Il faut bien se renouveler pour garder l'attention des spectateurs. On ne peut pas regarder des enfants s'entretuer deux années de suite dans la neige, il faut innover. Cette année c'est même le contraire. L'aire est chaud à nous faire regretter les bourrasques glacés de la précédente édition. La vainqueuse de l'année dernière Johanna Mason avait faillit à plusieurs moments mourir d'hypotermie. Cela ne devrait pas m'arriver, espérons que les nuits ici ne soit pas à l'extrême opposé de la chaleur constante actuelle. Mais puisque les arènes sont purement artificielles, rien n'est impossible.

La corne d'abondance se trouve dans une large clairière. Chacun des tributs est debout sur la plaque métallique des nacelles de lancement. Nous sommes tenus de rester sur les plaques, si on en descend avant que le gong ne retentisse une mine antipersonnel se déclenchera et déchiquetera en morceau le corps du tribut. Nous sommes tous éloigné les uns des autres de quinze mètres et l'ensemble des emplacements sont disposé en cercle à environ cent mètre de distance de la corne d'abondance. Où des sacs et des armes sont disposé tout autour. Dans la corne d'abondance en pierre couleur sable cette année, sont entreposer la grande majorité des objets utile à notre survie dans l'arène. Des sacs débordent du lieu stratégique. Ils doivent être remplis de nourriture, d'eau, d'armes, de médicaments et de pleins d'autre chose utile à la survie.
En tournant la tête vers la gauche j'aperçois une multitude d'arbres immenses tous assez serrés les uns aux autres. D'ici je parvient a distinguer ce qui ressemble plus a une jungle qu'à une forêt, cela a du sens avec la température de l'arène qui semble être proche d'un environnement tropicale en vue de la chaleur importante et de l'humidité de l'air. Je planifie donc de choisir ce côté de l'arène pour l'instant, il m'apparaît comme le meilleur endroit pour se cacher et attendre que les premières têtes tombent. L'autre côté de l'arène est aussi recouverte d'arbre mais ils sont plus dispersés ne permettant pas de disparaître aussi bien. Mais je parvient de ma position à distinguer pointer au dessus des arbres ce qui semble être une construction humaine en pierre. Je n'arrive pas à savoir ce que c'est mais il est sûr que prendre place en haut de cette construction donne un avantage certain puisque c'est le point le plus haut de l'arène d'aprèsnos premièresobservations.

Je ne compte pas me rendre à la corne d'abondance, cela est bien trop dangereux puisque c'est là-bas que les plus forts se dirigent pour récupérer les armes de leur choix. Aux alentours de la corne ne sont éparpillés que des objets de première nécessité, comme des carrés de toile pour nous abriter. Mais dans le corne sont trouvable des objets plus techniques et qui promettent plus de confort comme des tentes hightech.

J'entends dans ma tête en boucle la phrase que l'on m'a si souvent répété. 《Fuis dès que le gong retenti, laisse les s'entretuer》. L'idée de foncer à la Corne d'abondance dès le debut des jeu me tente, cela me permettrait d'avoir un véritable confort tout le long de l'aventure mais le prix à payer serait trop élevé. Et je sais que j'ai suffisamment d'endurance pour rapidement détaler de la clairière et me mettre à l'abri sans même que l'on est remarqué que je ne suis plus là.

De ma position je ne parvient pas à voir Alarico. Nous sommes tellement éloigné les uns des autres que je ne parvient qu'à distinguer deux autres tributs, la fille du Neuf et le garcon du Onze. Cela me rassure. Ils ne sont pas de taille a m'attaquer directement comme Precious aurait pu le faire. J'espère qu'Alarico a autant de chance que moi concernant les tributs l'avoisinant mais j'espère aussi qu'il ne se décidera pas à tenter de participer au massacre pour récupérer une arme. Les carrières participent quasiment tous habituellement au massacre et ceux qui y survive se répartissent les armes et outils.

DESTINÉE (Finnick Odair)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant