Peut importe tout mes efforts pour dormir, je ne parvient pas à me replonger dans le sommeil.
L'horloge de la table de chevet m'indique qu'il est 8h30, les autres ne doivent pas m'atendre encore. Je préfère profiter de ces quelques heures de solitude avant de devoir donner tout mon temps et mon intimité au Capitole.Tout dans cette pièce transpire la décadence, comme dans tout le train. Des tissus qui paraissent très coûteux et des meubles aux finitions en or. Aucun meubles ne fait exeptions, de la table de chevet au dressing, tous en bois laqué clair sont agrémentés de dorures.
Cet environnement exubérant et outrageusement riche me rappelle une période où j'étais heureuse d'accompagner mon père au Capitole.
Tout dans ce voyage m'avait fasciné. L'exubérance du Capitole semblait sortir de mes rêves les plus fou. Ce nouvel environnement que je découvrait n'avait rien à voir avec tout ce que je connaissais dans le district quatre. Les images retranscrites durant les Hunger Games n'étaient qu'un millième de tout ce qu'est le Capitole. Mais ce train n'était qu'un petit aperçu de tout ce que nous allions voir au Capitole.J'avais pu visiter le Capitole et participer à un grand nombre de réception, pour y accompagner mon père y entretenir ses liens avec les grands noms de Paneme. C'est ce qui avaient en parti sauvé la vie de Finnick. Le réseautage de mon père avait pour objectif de trouver des sponsors pour les tributs. Et Finnick perpétué son travail pour nous permettre mon frère et moi de survivre de la même manière.
J'ai beau en vouloir à Finnick pour le changement brutale qui s'est opéré dans notre relation, je ne peux pas complément m'opposer à lui. Je sais qu'il sera de bon conseil pour les jeux donc je me retiens de me défouler sur lui. Vu son comportement, on dirait qu'il essaye de me pousser à bout. Mais serrer les dents va sans aucun doute me sauver la vie, donc je vais faire mon maximum pour pas lui mettre un poing dans la figure la prochaine fois qu'il recommencera ses conneries.
Un petit tour dans la salle de bain pour me rafraîchir et me nettoyer le visage, me permet de me recoiffer légèrement en me passant les mains dans les cheveux. L'odeur de ce si me rappelle les longues journées d'été passé sur la plage à côté de notre maison.
Puisque c'est ce soir que le train arrive en gare du Capitole il faut que je choisisse des vêtements adaptés pour passer à la télévision. En farfouillant la tonne de vêtements présente dans le dressing, je tombe sur un petit chemisier en satin vert et un pantalon noir à coupe droite qui me va à merveille.
Dans le couloir je croise un muet qui garde la tête baissé en marchant. Je ne sais pas si cela fait partie de leurs obligations mais c'est vrai que je les aient toujours vu faire ainsi, sans doute une autre manière d'être discret.
Dans la pièce commune je n'apercoit personne sauf Mags installée devant l'une des petites tables basses sur la droite de la salle. Sur la table un échiquier est dressé mais la vielle dame joue manifestement seule.
La table est occupé par un grand buffet de sucré et de salé. Je sélectionné dans tout ça quelques viennoiseries et trouve dans une teillère un liquide à l'odeur alléchante dont je verse une bonne partie dans une grande tasse en porcelaine fine.
Je m'installe en face de Mags en déposant mon assiette bien remplie sur la seconde table basse. Quand elle me voit m'installer elle nettoye le plateau pour recommencer une partie.
Bien que paraissant inoffensive, Mags est loin de l'être dans tous les sens du terme. Elle sait être calculatrice quand elle le veut et quand il le faut. Il n'y a pas meilleur qu'elle pour analyser les gens qui l'entoure. Peut être est-ce là une manière de compenser son déficit de parole.
En tout cas, elle a toujours cherché à me transmettre cette capacité et pour elle l'une des meilleures manières de faire cela est de jouer à des jeux de stratégie individuels. Apprendre comment trouver le bon moment pour attaquer et le bon moment pour ce replier. Tous ses enseignements avaient pour but de ME servir dans l'arène, et aussi selon mon frère, de frimer pour montrer mon intelligence.
VOUS LISEZ
DESTINÉE (Finnick Odair)
FanfictionChaque année et cela depuis soixante et douze ans, vingt-quatre enfants âgés de douze à dix-huit ans sont choisi dans chaque district de l'Etat de Panem. Sélène Dewbrooke âgée de dix-sept ans se retrouve l'année de ses dix-huit ans à devoir pour une...