Les Russo 1

1 : Oliver

Ça fait une semaine que j'ai emménagé chez l'époux de ma mère, suite au décès de mon père. Je commence à peine à me repérer dans le manoir luxueux. J'ai froid dans le dos à chaque fois que je croise mon beau père depuis que je suis enfant, vivre dans sa demeure n'est donc pas un plaisir pour moi. De plus je trouve que c'est un homme froid et bien trop hautain pour être quelqu'un de bien.

-Oliver s'il te plaît, ça fait six fois que je te demande de venir manger, s'exclame ma mère en ouvrant la porte de ma chambre.

-Oui je t'ai dit que j'arrivais.

J'aime ma mère mais par moment j'ai l'impression qu'elle ne se soucis pas réellement de mes envies. J'ai du changer de lycée alors que je voulais rester en pensionnat, délaisser toute ma vie formidable pour vivre avec elle et son mec...

-Oliver!

-C'est bon j'arrive!

Je ferme l'ordinateur en râlant et descend manger. Alessandro Russo, le mec de ma mère daigne nous rejoindre accompagner de son fils que je n'ai jamais eus l'occasion de rencontrer. Je ne connais Hardin que par les photos et les récit qu'on m'a raconté.

-Anch'oi pa, s'exclame Hardin en rentrant dans la pièce.

J'arque un sourcil en regardant ma mère.

-Enfin Oliver présente toi, m'intime ma mère en me faisant les gros yeux.

-J'aimerai bien mais apriori il ne parle pas notre langue, je soupire.

-Méprends toi Oliver, je suis bilingue, dis Hardin en me prenant de haut.

-Quelque plaisir de faire la rencontre du fils à papa qui est petit génie, je m'exclame ironiquement.

-Tout le plaisir est pour moi, pouvoir enfin rencontrer quelqu'un de totalement banale, répond t'il avec un sourire qui me donne envie de le gifler.

-Hardin calmati! Non voglio una storia!

-Scusami pa.

-Non vraiment ça vous dérangerez de parler notre langue.

-Alessandro a dit à Hardin de se calmer, qu'il ne voulez pas d'histoire et Hardin s'est excusé, pa s'est comme ça d'Hardin appelle son père, soupir ma mère.

-Avec Hardin nous avons l'habitude de parler en italien, s'exclame Alessandro en me fusillant du regard.

-Et alors, je demande perplexe. Que vous parliez entre vous en italien n'est pas un problème, c'est juste que la politesse veux qu'on parle dans une langue que tout le monde puisse comprendre.

-Oliver change de ton quand tu parle à Alessandro, gronde ma mère.

-Ils n'ont cas parler normalement, je souffle.

-Monte dans ta chambre.

-Enfin merci, j'ai crus que j'allais devoir renverser la table pour pouvoir enfin quitter le repas.

Je monte et prend mes crayons pour dessiner. Hardin dégage des ondes négatives, comme son père. J'admet que sur le plan physique Hardin n'a rien à envier aux dieux grec. Un mètre quatre vingt, fin et musclé sans aucune once de gras, une prestance et un charisme naturel, une mâchoire légèrement carrée, des yeux verts émeraudes et des cheveux coiffé en arrière noir corbeau. Contrairement à son père qui est blanc comme un cul, lui a la peau légèrement bronzé. Par contre sur le plan interne il semble être aussi pourri que son père. En même temps les cadeaux empoisonné sont souvent dans les plus beaux emballages.

-Oliver qu'est ce qui t'as prit tout à l'heure, s'exclame ma mère en entrant dans ma chambre.

-Je n'ai jamais été pour ton mariage avec Alessandro maman. Et ne me dit pas que tu apprécies Hardin.

-Au pire des cas tu as un an et trois mois à vivre avec, ça te tuerais de faire un effort!

-Je t'avais dit que je voulais basculer en pensionnat dans mon ancien lycée, que je ne voulais pas vivre avec vous.

-Tu as intérêt à faire des effort jeune homme car il est hors de question que tu vives en pension, peu importe le comportement que tu auras.

-Je n'irai pas m'excuser si c'est ce que tu attends.

-Je n'en attendais pas autant. Bonne soirée.

-Bonne soirée maman.

Elle referme la porte, je me réconforte en dessinant, la musique à font dans le casque. Des doigts claque devant mes yeux ma feuille se fait tirer pour m'être arracher des mains. J'enlève le casque et remarque Hardin entrain de rire avec mon dessin dans les mains.

-Rend moi ça!

-Attend c'est moi ça?

Je rougis de gêne. Pour évacuer mes penser négative je dessine ce qui me rend triste. J'ai donc dessiner Hardin avec une ombre déformé au yeux rouges et aux ailes de démon.

-Hardin arrête et rend moi ça!

-C'est quoi ça?

Il prend mon bloque de dessins et commence à le feuilleter. J'essaie de le récupérer sans succès.

-Putain Hardin! Sérieusement rend moi mon bloque de dessin!

-Tu dessines des truc cochons aussi, fascinant.

Je lève la main sur lui, il lâche le carnet et me bloque contre le mur en maintenant fermement mes poignets.

-A quoi tu joues la, ricane t'il. Tu pense vraiment que du haut de ton mètre soixante dix tu vas pouvoir faire quelque chose contre moi?

-Déjà je fait un mètre soixante dix sept!

Avant que je comprenne ce qui se passe je me retrouve la tête collée de face au mur, un bras main tête nue contre la parodie l'autre entrain de se faire tordre dans mon dos.

-Tu pense vraiment que ça change quelque chose sept centimètre quand tu te bats? La taille ne compte qu'au lit.

-Arrête tu vas me péter le bras, je murmure en sentant la douleur s'intensifier.

-Je m'en moque à un point inimaginable.

-Pourquoi t'es venue dans ma chambre, je demande en essayant de ne pas laisser paraître ma souffrance.

-Je suis venue de base avec de bonne attention.

Son corps se colle au mien, une sensation de chaleur se fait sentir un bref instant. Ses lèvres s'approchent de mon oreille jusqu'à ce que je puisse sentir sa peau effleurer la mienne. J'avale ma salive sans savoir si il va tenter quelque chose de sexuelle ou me briser le bras en deux.

-Quoi qu'il se passe, reste loin de ta mère, de mon père et de moi. Ne te mêle jamais de nos histoires. Ne pose pas de question et quand même tu viens à entendre ou voir des choses fait l'ignorant. Fini ton lycée et barre toi.

Il me lâche et sort de ma chambre en refermant derrière lui. Je reste debout comme un idiot sans vraiment comprendre sa mise en garde. Je range mes affaire et prépare l'uniforme scolaire que je doit porter. Demain c'est mon premier jours de cours.