18: Oliver

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-Oliver, mon père aimerai te présenter à un ami, s'exclame Hardin froidement.

Je laisse Gabriella et suit mon demis frère en mordillant ma lèvre. Je suis présenter rapidement à un couple puis mit de côté. J'ai l'impression que cette présentation n'était qu'une excuse pour m'éloigner de Gaby. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je suis ici. Les grands discours sont barbants, nous portons un toast à je ne sais quoi puis viens l'ouverture de bal. Je reste en retrait, tout comme Hardin qui paraît être aussi lassé que moi. Nos regards se croisent, il m'indique le jardin d'un mouvement de tête avant d'y aller, après tout si ça peu faire passer mon ennuie.

-Tu n'invites pas Chiara à danser, je demande pour faire la discutions.

-Non, Chiara est bien trop occuper à discuter avec des gens. Et toi tu n'invite pas la vipère?

-Je suppose que s'est Gaby?

-Oui. Je ne l'aime pas, elle est fausse comme fille.

-C'est vrais que je ne peut que te croire vue que tu m'a chauffer puis cracher dessus par le biais de l'homosexualité.

Il me tend une clope et s'en allume une à l'abri des regard.

-Pourquoi tu te caches pour fumer? Ton père est au courant pourtant.

-Il ne veux pas que je fumes lors des réceptions, je ne sais pas pourquoi. Donc je me cache pour éviter de me faire engueuler.

On reste de longue minutes dans le silence avant qu'il ne le rompe.

-Tu fais une tête d'enterrement, ça ne te vas du tout.

-Merci de compliment, c'est vrais que j'en avais besoins.

Il roule des yeux et passe dans mon dos. Je ne me laissera pas avoir cette fois ci, peu importe ce qu'il va faire je ne lui céderai pas. Il pose ses mains sur mes hanches et rapproche nos bassins, je ricane nerveusement.

-Tu as encore trop bus ou tu as découvert que tu étais une bouche à pipe faible et pleurnichard qui ne se respecte pas, je balance méchamment.

Il souffle et pose une main sur ma bouche tout en passant l'autre sur mon entrejambe.

-Chiudi quella cazzo di bocca Oliver.*

De toute façon je ne peux que lui obéir. J'essaye de me débattre mais à croire qu'il est fait en titane, il ne bronche pas, au contraire ça semble l'amuser. Il mordille mon lobe en continuant de caresser mon intimité. Une larme m'échappe je ne sais pas comment me sortir de la. J'essaye de tirer sur son bras pour dégager sa main de ma bouche et pouvoir ne serait-ce que lui dire non ou appeler à l'aide. Sa main passe derrière. Je me tétanise. Il me pousse contre un mur et me retourne pour que l'on soit face à face, toujours en exerçant une pressions sur ma bouche.

-Oliver, je pensais que tu l'avais compris depuis le temps, je ne dis pas toujours ce que je pense et ne pense pas toujours ce que je dis. Surtout sur des sujet sensible et face à mon père.

Il me libère la bouche et glisse sa main jusqu'à ma gorge, prêt à la serrer si je tente de crier.

-Pourquoi tu me fais ça Hardin?

-Tu sais que ta tenue me laisse pas indifférant. Tu te débrouille toujours pour attirer mon attention par des taquineries comme l'autre fois à table en m'envoyant des coups de pieds. Et maintenant que tu as toute mon attention tu t'en plains?

Il mordille sa lèvre tout en passant sa main sous mon sous-vêtement, je n'avais pas réalisé qu'il avait profiter d'avoir la main devant tout à l'heure pour dégrafer mon pantalon. Je baisse la tête en pinçant mes lèvres et en fermant les yeux, je ne peux pas subir ça en affrontant en plus son regard satisfait.

-C'est dommage tu aurai été encore plus magnifique avec mes doigts en toi.

Il me rhabille correctement et allume une clope avant de me la mettre entre les lèvres, je tremble de dégoût en tirant sur la cigarette.  Il soupire puis me relève le visage.

-Excuse moi. Je n'aurai pas dû aller aussi loins sans m'assurer de ton accord.

Il est rarement aussi sincère. Je ressert mon poing pour me calmer. Il passe sa main dans mes cheveux mais je le repousse immédiatement.

-Hardin, arrêtes, je murmure, ne me touche plus. Tout ce que tu as réussis à faire avec ton comportement tortu c'est me dégoûter totalement de toi.

Je retire le bracelet qu'il m'a offert à mon anniversaire et lui tend.

-C'est à toi garde le.

-Non, je ne veux plus rien de toi Hardin.

Il baisse les yeux sur le bracelet puis le range dans une poche intérieure de sa veste. Je fini ma cigarette en reprenant mes esprits. Hardin attend que je rentre pour rentrer à son tour. Il parle avec son père de je ne sais quitte la réception avec Chiara au bras.

Je rentre avec ma mère et son époux, par automatisme je vérifie si Hardin est dans sa chambre avant d'aller me coucher. Son costume et la robe de Chiara son bien la mais pas les deux amis. Je vais dans ma chambre me change et dessine. Ce n'est que trois bonne heures plus tard que je réalise que le cadeau d'anniversaire que j'y ai rendu est poser sur mon lit avec un petit mot.

« Je ne veux pas le conserver. Je ne pourrai jamais rattraper ma connerie de ce soir pourtant j'aimerai. Je suis désolé, sincèrement. Hardin. »

Je planque le tout sous mon oreiller et m'écroule en larme dessus. Je veux dormir, éteindre complètement mon esprit et le rallumer qu'à mon départ pour l'université.

*Ferme ta gueule Oliver

Les Russo 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant