17: Oliver

40 2 0
                                    

Je dessine en attendant l'heure de se préparer, ce soir il y a la réception, je n'ai vraiment pas envie d'y aller mais apriori même une gastro ne pourra me sauver de ce calvaire. Je soupire en dessinant encore et toujours Hardin. Je n'arrive pas à ne pas imaginer ce que ça aurai pus donner si nous avions eus l'occasion de finir. Je descend manger contraint et forcer. Il n'est que onze heure quarante cinq, la réception commence à dix neuf heure. Je m'assoie à côté d'Hardin car son père juge judicieux que Chiara mange face a son fils, à côté de ma mère, et lui en bout de table. Le repas commence, heureusement Chiara ne manque ps de ressource et balance des sujet à tout vas pour nous éviter de manger en silence. Par je ne sais quel chemin, le sujet de l'homosexualité arrive. Sans surprise ça ne plaît absolument pas à Alessandro qui ne se cache pas de se moquer ouvertement de ces « bouche à pipe. » pour ne citer que ça. Je réalise peu à peu que je suis le seul à cette table à ne pas parler en mal des gays.

-Après l'avantage quand il y a un frocio, c'est que tu peux tout obtenir de lui dès que tu l'effleures, s'exclame Hardin satisfait.

-Quand même, on ne peu pas dire qu'un frocio soit normal, à quelle moment ça peu plaire à un homme d'avoir quelque chose dans son intimité, répond le père.

-J'en ai croisé beaucoup dans ma vie, rétorque Hardin. Ils sont tous pareil, faible, pleurnichard, tu leur donne un minimum d'attention par gentillesse et ils limites la bouche ouverte devant toi. Je ne comprend pas comment on peu avoir aussi peu d'estime pour sois même.

Autant les mots d'Alessandro ne m'atteigne pas, autant ceux d'Hardin complètement.

-Hardin, si tu as si peu de respect pour eux, pourquoi tu leur montre de l'attention, je demande perplexe.

-Bah quand tu vois un gars mal dans sa peau et que de base s'est ton pote tu veux l'aider tout simplement. Puis tu leur pose ma main sur l'épaule pour leur dire que ça ira et eux il son prêt à te sucer. A un moment il faut apprendre à se respecter rien n'est plus écœurant qu'un mec qui se fait prendre.

Je me taire dans un silence de plomb, Chiara, qui ne parlais plus depuis quelque minutes arrive à changer de sujet. Je quitte la table prétextant un appelle important et monte dans ma chambre. Je lâche une larme lorsque j'arrive dans ma chambre, ce qui m'énerve encore plus c'est que je pleurniche comme le clicher qu'ils ont en mémoire. Je m'assoie à mon bureau et commence un nouveau dessin. Je me suit peut-être complètement trompé sur Hardin, il était peut-être juste encore sous l'emprise de l'alcool quand on s'est chauffer dans mon lit. Je saccage la feuille pour passer ma colère, je n'arrive pas à suivre ni comprendre sa manière de penser. Soit c'est un excellent comédien, soit il a un trouble dissociatif de l'identité, se sont les deux seules explication possibles à mes yeux. La deuxième option me paraît moins plausible, sachant que ce trouble touche un à trois pour-cent de la population mondial. Jouer la comédie et donc l'explication la plus logique. La joue t'il avec moi pour garder un contrôle sur moi ou avec son père par peur de potentiel représailles?

Mon attirance pour les hommes n'est un secret pour personne, je ne m'en cache pas mais je ne me hurle pas sur tout les toits non plus. En réalité je ne sais même pas si ils sont au courent vue le peu d'intérêt qu'il me porte.

-Oliver, prépare toi, nous partons dans une heures et demi, s'exclame ma mère à travers la porte.

Déjà? Ah oui ça fait un moment que je maltraitée mon crayons et ma feuille...

-Ok, je répond sèchement.

Je prend mes sous vêtement et part sous la douche. L'eau m'a légèrement détendu mais rien de bien glorieux non plus. Je retourne dans ma chambre et commence à me préparer, mes gestes sont excessivement lents, je n'arrive pas à me préparer, je ne veux pas passer ma soirée à jouer le rôle de la famille parfaite.

-Oliver tu es prêt?

-Oui.

Je descends en silences, toute le monde est dans le thème, vert et luxueux. Je soupir et monte dans la limousine. Chiara est à face d'Hardin, ma mère de son époux, et moi a coté du comédien. Je sens le regard oppressant d'Hardin, j'ignore si il cherche à me mettre mal à l'aise ou si il veux pénètre mon âme. Discrètement ou accidentellement, son petit doigt touche le miens, je décale ma main de quelque millimètre pour rompre le contacte. Il se décale légèrement pour coller de nouveau nos phalanges. Je relève les yeux sur lui. Il semble soucieux et m'adresse un sourire forcer. Je roule des yeux et récupère ma main. Je la pose sur ma cuisse pour être sur qu'il ne puisse pas me toucher. Nous arrivons devant le palace où se tiens la réception. Certain photographe couvre l'événement. Avec un hypocrisie sans nom, nous sourions en pénétrant dans la salle. Ma surprise est papable quand je vois Gabriella dans une robe longue verte émeraude et son dos nue. Mon sourire hypochloreux se transforme en sourire sincère.

-Gaby, qu'est-ce que tu fais la?

-Oliver, je ne savais pas que les Russo était invité, ça me fait plaisir de te voir. Tu sembles aller mieux, tu n'es plus malade?

-Non, ma grippe est passer et je ne suis plus contagieux.

-Il faut impérativement que je te présente mes parents, viens.

Bras dessus bras dessous nous avançons vers le couples parfaitement assortie. Le couple resplendit de mille feux, je comprend d'où viens le rayonnement naturel de Gaby. Alessandro vient les saluer accompagner de ma mère, d'Hardin et de Chiara. Le couple change subitement de comportement, tout sembles faux, le moindre sourire trahis un mépris sans nom. Gaby roule des yeux et me propose d'aller voir le jardin, j'accepte et ayant d'être assez loins pour parler.

-Il se passe quoi entre ta famille et les Russo?

-Des histoire d'affaire et de contrat, je ne cherche pas à en savoir plus.

-Hum. Pourtant tu as très mal regarder Hardin et son amie.

-Oliver, laisse tomber se sont des veilles histoire de famille, ça ne te regarde pas.

Le changement de comportement de Gaby me donne un mauvais pressentiment. En y repensant les rare fois où j'ai eus le droit de sortir sous la surveillance d'Hardin le comportement de Gaby changeait si elle été présente, je n'y avais jamais fais attention mais elle était sur la défensive. Je creuserai ça plus tard, pour le moment mon bute c'est de finir cette soirée au plus vite.

Les Russo 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant