-Tout le monde dehors, hurle une voix froide et sévère.
Comme la plupart des gens, je me réveille en sursaut, Hardin réveille ceux qui dorment encore avec aucune tendresse. Quand il me voit, il s'approche avec une démarche sauvage et, avant que je ne comprenne ce qui se passe, il me colle une baffe devant tout le monde. Un silence de mort s'abat sur nous, je le regarde complètement perdu, je ne comprend pour quoi j'ai mérité ça. Avant que j'ai le temps de parler il se retourne vers la foule qui ne sait pas où regarder.
-Dégagez d'ici.
La trentaine d'individu quittent rapidement la maison, à un telle vitesse que je n'ai pas forcément le temps de leur dire au revoir. Il referme la porte à clefs et me regarde méchamment.
-Ou son les vases? Les statuette et les œuvre d'arts?
-Dans des pièces fermée à clefs à l'étage.
Il s'empresse de tout nettoyer et de tout remettre en place, je l'aide en silence. Une fois que tout est remis en ordre je sort fumer une cigarette. Je touche ma joue encore chaude du coup qu'elle a reçus. Je ne pensais pas qu'il m'en collerai une aussi forte. Il sort également et regarde ma clope.
-Tu fumes toi?
-Non je l'ai allumé pour une expérience scientifique.
Son téléphone vibre, il regarde puis décroche.
-Si pa...hum...hum, oui tout va bien à la maison ne t'inquiètes pas, je peux t'appeler plus tard pour parler du boulot je ne suis pas seul là. Non...oui...avec Chiara...on en reparle après ça te vas? Perfetto.
Il raccroche et tire sur sa clope en fermant un court instant ses yeux. Je me demande bien pourquoi cette fois ci il n'a pas parler en italien.
-Surprenant que tu aies parlé ma langue.
-Je ne voulais pas qu'il me prenne la tête, il sait que quand je parle dans une autre langue qu'Italiens c'est que je ne suis pas seul donc il laisse tranquille.
-Et Chiara c'est ta petite amie?
-Non, rit-il, ce n'est qu'une amie d'enfance qui viendra pendant l'été.
-Elle est italienne je suppose?
-Si.
-Tu as prévenue ton père pour la soirée, je demande en murmurant.
-Non, pas besoins que tu te prennes une deuxième baffe. Je suppose qu'une ça te suffi.
-En parlant de ça, la dernière fois j'ai vue ton père et un homme te réprimander, je confit à faible voix.
Il soupir en roulant des yeux.
-Qu'est ce que t'ai le premier soir de notre rencontre?
-De faire l'ignorant.
-Alors pourquoi tu en parles?
-T'as raison je suis bête de m'inquiéter pour toi, je t'ai juste vue à la limite de te faire passer à tabac.
-Tu n'as aucune raison de t'inquiéter.
-Pourquoi ton père t'as appeler Hardin alors qu'il a prénom italien?
-Pourquoi tu poses autant de question?
-J'en sais rien je suis juste curieux.
-Ouais mais non, garde ta curiosité.
-J'avais oublier ton amabilité légendaire.
-J'ai passer ces derniers jours à bosser comme un fou, je rentre enfin chez moi je me dis que je vais pouvoir me reposer et la, je me retrouve avec une trentaine de personne chez moi. Je dois nettoyer et tout ranger, ouais il se peut une je sois légèrement irritable du coup.
-Je vois et selon toi ça justifie une baffe?
-Si mon père t'avais mis la main dessus tu aurais pris l'aller retour et ta mère lui aurai donner raison là connaissant.
-Je ne comprend se principe. Mon père comme ma mère n'ont levés la mains sur moi. Et toi tu te le permets comme si tu avais tout les droits.
-Si ça te dérange tu peux demander à ta mère de te mettre en pensionnat. Ah oui j'oublié, elle ne veux pas. Et au faite tu peux lui dire que je t'en ai mis une, elle ne me dira rien, au pire des cas elle en parlera à mon père qui me demandera pourquoi et qui t'en collera une en apprenant que tu as désobéis.
-Ta mentalité me répugne.
-Elle n'est pas faite pour que tu l'apprécies en même temps.
Je monte dans ma chambre et dessine comme d'habitude. Je rassure également Gaby en lui disant que tout va bien. Je prends mes affaires et part sous la douche. L'eau chaud me fait un bien fou. Je ressort de la salle d'eau détendu. Je passe devant la porte d'Hardin qui est mal fermé, ce qui ne lui ressemble pas. Je jette un œil, il est endormi et couvert d'un gros pansement au niveau de flan. J'ouvre un peu plus la porte et remarque qu'il a un pansement sur l'omoplate et un autre au niveau des côtes. Son maquillage a coulé et laisse apparaître des ecchymoses sur sa mâchoire. Je sais que je ne devrais pas m'en mêler et encore moins éprouver de l'empathie pour lui mais c'est ma nature. Je toque contre la porte dans l'espoir de le réveiller, sans succès, j'entre quand même et le secoue très délicatement, il entrouvre un œil et soupire.
-Si je n'ai pas répondu quand tu as toqué c'est parce que je ne voulais pas que tu entres. Conglione.
-Pourquoi à chaque fois que tu me parles tu termines par conglione?
-Ça veux dire idiot, rit il en entendant que je bafouille sur le mot italien. Bref tu fais quoi dans ma chambre?
-Pourquoi t'as des pansements de partout?
-Je t'en pose des questions?
-Hardin, tu t'es blessé comment?
-Je me suis battu dans un bar si tu veux tout savoir.
-Tu as trop bus je suppose?
-C'est bien t'es perspicace, ricane t'il.
-Hardin t'as un vrais problème avec l'alcool c'est un truc de fou. Je te jure je n'ai jamais vue quelqu'un descendre les bouteille comme toi. T'as plus de bouteilles en un mois qu'un...
-Smetti di parlare.
-Je ne parle toujours pas italien.
-Arrête de parler. Hum...tu vois ça sonne mieux en italien.
-Je vois, je soupir en me levant.
En même temps je ne m'attendais pas à ce qui m'accueille à bras ouvert, je ne sais même pas pourquoi je cherche à entrer en contacte avec lui tout le temps alors qu'il n'en a pas envie. Il attrape mon bras et tire suffisamment fort pour me déséquilibré et me fait tomber sur le lit. J'ai un hoquet de surprise et me retrouve avec la tête à coté de son épaule.
-Hardin à quoi tu...
-Chiudi quella cazzo di bocca, Oliver. Avant que tu pose la question, ferme ta putain de gueule Oliver.
Il pose sa main dans mes cheveux et ferme les yeux. Je ne sais pas quoi faire, c'est irréel comme situation.
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Les Russo 1
Fiction généraleOliver doit aller vivre avec sa mère suit au dece de son père. Hardin va devoir combattre ses démons pour protéger Oliver tout en lui cachant ce qu'il s'est réellement passé. Réservé à un publique averti.