13: Oliver

42 3 0
                                    

Nous avons finis au McDo du centre commercial vue que je ne lui ai pas donner de réponse. Nous mangeons en terrasse pour pouvoir fumer tout en mangeant. J'ai gardé le silence tout le long du trajet et même pour commander, je me suis contenter de taper sur la borne. Je pensais le garder encore un moment sauf qu'un pigeon en a décidé autrement. Il s'installe sur la table à côté de nous et vole des frites à Hardin sans scrupule. J'explose de rire en voyant la tête d'ahuri d'Hardin qui semble n'avoir rien compris à sa vie.

-Mes frites! Piou piou rend moi mes frites! Et toi arrête de rire! Je viens de me faire voler mes trois dernière frites c'est pas drôle!

Je pince mes lèvres n'arrive pas à m'arrêter de rire pour autant. Son « Piou piou » était tellement imprévisible et inconcevable vue sa manière d'être habituelle qu'il fait partir dans un fou rire totale. Peut-être aussi du au fait que j'ai beaucoup de stresse à évacuer. Je pleure tellement je ris, sa tête de boudeur n'arrange rien. Mon fou rire semble contagieux car il se met à sourire puis à rire aussi. J'ignore combien de minutes passent avant que nous arrivons à nous calmer. J'essuie mes yeux puis souffle un bon coup.

-Ah, ton piou piou m'a achevé.

-N'empêche que j'ai plus de frites.

-Prend dans les miennes si tu as faim.

-T'as rien manger!

-Tu plaisante la, j'ai mangé mon bigMac et les nuggets.

-Tu as prit des frites, c'est pour les manger.

-Bah oui mais non, j'ai plus faim.

-Mange conglione! T'as pas mangé pendant deux jours.

-Lâche moi la grappe, j'ai bien manger.

-Aller mange au moins la moitié du cornet.

Je roule des yeux sachant que la guerre est perdu d'avance. Je mange tranquillement, il pique dans mon paquet de temps en temps.

-Ça te dis de faire les magasins?

-Je n'aime pas trop faire les boutiques pour être honnête.

-Même les papeteries? Tu sais faire les boutiques ne veux pas dire forcément vêtements et chaussures.

-Ah, oui pourquoi pas.

On débarrasse notre table puis allons à la voiture, il roule jusqu'à une boutique dans un style ancien. J'entre dans le magasin comme un enfant dans un magasin de jouet. J'admire les encre et les plumes qui semble être d'une qualité supérieure tout comme les feutres et les crayons. Le papier aussi paraît bien plus agréable. Hardin reste en retrait et me regarde déambuler dans les allées, je soupir en touchant ma poche, comme une bonne personne intelligente j'ai laisser mon porte feuille à la maison et ma mère refuse que j'ai une carte bancaire.

-Tu as déjà fini tes achats, s'exclame Hardin en me voyant revenir vers lui.

-Je ne fais pas d'achat, j'ai simplement regardé les objet.

-Tu ne veux même pas l'encre de je ne sais quoi.

-Hardin, je ne ferrai pas d'achat aujourd'hui.

Il arque un sourcil puis hausse les épaules, je sort de la boutique et m'allume une clope, je pensais qu'il me suivait mais quand je me retourne personne. Je me contante de lui envoyer un message pour savoir où il est puis constate que Gabriella m'a envoyer des dizaine de messages pour savoir pourquoi je suis absent. Vue l'heure je l'appelle sachant qu'elle est en pause déjeuné. Dès qu'elle décroche je m'excuse de l'avoir laisser sans réponse et invente un bobard pour ne pas lui expliqué les vrais raisons de mon absence. Gentiment elle me propose de m'envoyer tout les cours par e-mail et j'accepte. Hardin arrive avec les bras chargé, j'arque un sourcil perplexe et m'excuse au près de Gaby avant de raccrocher.

-T'es aller faire quoi comme boutique, je demande.

-T'occupe, tu verras à la maison. Malheureusement pour toi, même si tu n'aime pas faire les boutique il va falloir qu'on s'y colle. Mon père viens de m'informer que toute la famille viens d'être invité à une réception avec dresse code.

Tout en discutant nous montons en voiture et il démarre.

-Et si je ne veux pas y aller?

-Je ne pense pas que t'aies vraiment le choix vue que je ne l'ai pas non plus.

-C'est quand cette réception?

-Dans trois jours.

-C'est court comme délai, ils ne sont pas sensé prévenir plusieurs mois à l'avance.

-Mon père a l'invitation depuis six mois mais à totalement oublier de me prévenir. Si j'ai bien compris ta mère viens de le lui rappeler.

-Génial, je soupir en posant ma tête contre la vitre.

-Nous devons trouver un costume vert.

-Vert, je m'exclame. Pourquoi vert, c'est pas classique comme couleur?

-Je ne sais pas demande ça au organisateur.

-On va trouver ça où?

-Dans des boutiques spécialisés, j'espère simplement que nous aurons le temps pour les retouches.

Il se gare au milieu de dizaine de voiture luxueuse puis il m'invite à le suivre jusqu'à une boutique aussi luxueuse que chic. Une femme a l'entrée sourie pleinement en voyant Hardin.

-Bonjour monsieur Russo, c'est un plaisir de vous revoir.

-Bonjour mademoiselle Jons, le plaisir est partagé.

-Qu'est ce qui vous amènes? Un achat ou une retouche?

-Nous devons trouver un costume vert, faire les retouches et le récupère pour après demain.

-Monsieur Russo, c'est très court comme délais.

-Je m'en doute, seulement mon demi frère et moi même savons que vous êtes capable de faire des miracle.

Elle ricane puis demande à un homme et une femme de nous prendre en charge. Je n'aime ça, avoir des personne qui prennent toutes mes mesures me met mal à l'aise. Ils nous proposent différents costumes en deux ou trois pièces, tous avec des coupes légèrement différentes. Le trois pièces vert satiné aux revers noir me fait de l'œil, j'enfile le pantalon taille mi-haute en veillant à bien rentrer la chemise blanche dedans. Je me sens bien et à l'aise j'enfile le reste du costume et les chaussures en cuire italien assortit. Il est tellement bien coupé que j'ai l'impression qu'il a été fait sur mesure pour moi. Par acquis de conscience je me montre à Hardin pour qu'il valide ma tenue, vue que je ne suis pas un adepte des costume. Je pense que c'est la première fois que j'arrive à le subjuguer. Sa bouche s'entrouvre légèrement mais aucun son n'en sort, je le vois mordre l'intérieure de sa joue, puis rouler des yeux comme si sa façade reprenais le dessus.

-Ouais ça ira. Met un noeud papillons avec, c'est le dresse code qui l'impose.

Je me tourne vers la femme qui est déjà partit me chercher le noeud assorti, elle m'aide à le placer puis elle m'analyse de bas en haut.

-Si je peux me permettre nous devrions le reprendre ici vous voyez la, explique tel en plaçant le tissu. Ça vous mettrez d'avantage en valeur tout en gardant l'aspect royale de la tenue.

-Je vous fais confiance.

Les Russo 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant