9 : Oliver

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Ça fait une bonne heure que je suis réveillé et que je passe en boucle la scène avec Hardin dans le couloir dans mon esprit. Je n'ai pas souvenir d'être aller me coucher, j'imagine que c'est lui qui m'a mit au lit. Je trouve enfin la force de me lever, de toute façon la nature m'y force. Je sort de la chambre et ne prête pas attention à ce qui m'entoure, je suis trop pressé. Une fois le besoins naturel assouvi, je remarque que le trou que j'ai fait avec la batte a été comblé. Je toque à la porte d'Hardin, l'ouvre et ne le vois pas. Je vais à la salle de bain, idem. Je descends pour prendre un soda et le vois assis sur le canapé en cuire face à la cheminée. Je récupère deux sodas et m'approche de lui. Il lève les yeux vers moi et prend la canette que j'y tends sans un mot.

-Je voulais m'excuser pour mon comportement de tout à l'heure, j'ai complètement pété un câble.

-J'espère juste pour toi que mon père ne remarquera pas qu'il y a eus un trou dans le mur.

-Merci de l'avoir rebouché.

-Ne te méprends pas, je l'ai fais pour moi, pour éviter que tes conneries me retombent dessus. Et pour ton info ça ne sert à rien de faire d'autre trous à coups de batte hein, j'ai fouillé et enlever toute les caméra.

-C'est toi qui m'a mis au lit?

-Jusqu'à preuve du contraire.

Son téléphone poser sur la table basse face à lui n'arrête pas de s'éclairer.

-Tu ne réponds pas à tes messages?

-Non pas immédiatement tout du moins, faut savoir se faire désiré, rit il.

-Monsieur n'est pas du genre à coucher le premier soir, je taquine.

-Oh si! Je ne comprend pas ceux qui disent, blabla pas le premier soir je ne suis pas quelqu'un de facile blabla. Connerie, t'as envie de baiser avec quelqu'un baise et puis c'est tout. Mais je dois avoue qu'un plan à trois pour un premier soir ça je n'ai jamais fait, rit-il en levant sa cannette. A ton exploit!

-A mon exploit, je m'exclame en entrechoquant les cannette.

-J'ai repenser à ce que tu m'as dit pendant ta crise de nerf, que ma famille était une famille de psychopathe.

Je m'assoie face à lui en pinçant mes lèvres. Si il ose me dire que j'ai tord je pense que je repars en crise de nerfs.

-Et?

-Tu as tords. La psychopathie est une maladie mental par conséquent, étant donné qu'aucun d'entre nous avons été diagnostiqués psychopathe nous ne somme pas une famille...

-Tu joues sur les mots, je le coupe en soufflant. Tu sais parfaitement que je voulais dire que vous êtes moins de l'image de la famille parfaite et clean que vous laissez paraître au yeux de tous.

-Tu es suicidaire Oliver?

-Tu te moques de moi?

-Non c'est une question sincère.

-Non je ne suis pas suicidaire.

-Alors arrête de mettre ton nez dans nos affaires. Peu importe ce que tu penses, vois, entends ou je ne sais quoi, tu dois simplement ignorer et faire ta vie lambda de lycéen.

-Et si je décide d'en parler ouvertement?

Son regard noir se pose sur moi, je ne baisse pas les yeux mais ressent un frisson déplaisant qui me met mal à l'aise. Il plonge ses yeux dans les miens et lève deux doigts pour former un pistolet. Il fait le mouvement comme si une balle venait d'être tirer puis il bois un coup comme si tout était entièrement normal.

-Ma mère ne laisserai jamais faire.

-Un accident est si vite arrivé. Puis je te rappelle au passage que ta mère fait partie des personnes qui constitue ma famille de psychopathe comme tu dis, rit-il en roulant des yeux.

-Ça n'empêche que...

-Ça n'empêche rien du tout Oliver, s'exclame t'il en se levant. Tu veux jouer au con? Je t'en pris vas jouer au con dit il avec une voix glaçante voir même terrifiante. Cris sur tout les toits que tu es témoins de choses suspectes et tu te ferras réprimander. Mais ça ne s'arrêtera pas à quelques coups dans les côtes où dans la gueule. Ta vie peux devenir un véritable enfers simplement parce que mon père l'a décidé.

Je porte ma canette à la bouche pour avoir un prétexte pour détourner les yeux. Je ne suis pas idiot, je me doute bien qu'à tout moment ils peuvent me rendre la vie impossible. Et lui avoir dit que j'écoutais leur conversation n'aide pas à la situation, j'ai été vraiment bête de lui avoir avouer.

-Oliver, soupir t'il en s'abaissant à ma hauteur. Je t'en conjure, arrête de mettre ton nez dans nos affaires. T'as l'aire d'être quelqu'un de bien qui mérites une belle vie, ne gâche pas tout simplement par esprit de contradiction ou de provocation.

La proximité de son visage est déconcertante, n'importe qui attiré par un corps masculin le désirerai, je ne suis pas l'exception. J'essaie de me concentrer sur ses yeux plutôt que ses lèvres mais n'y parviens pas. Je mordille ma lèvre en hochant la tête pour lui montrer que j'entends ce qu'il me dit. Il se redresse dans une lenteur follement sensuelle en laissant ses lèvres passer à quelques millimètres des miennes. Une main appuyée contre le dossier derrière moi, il reste penché au dessus de moi, je relève la tête vers lui, il fait pression avec son pouce sur mes lèvres close.

-Garde le silence, laisse les choses se faire et tout ira bien.

Il se redresse et part à la cuisine, je secoue nerveusement la tête pour reprendre mes esprits. Je me lève et sort fumer une cigarette.

Les Russo 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant