15: Oliver

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Hardin se tend au maximum et pose son pied entre mes jambes, même si ça n'a rien d'un jeu de séduction je ne peux m'empêcher de rougir à son contacte ce qui semble beaucoup l'amuser. Pour être sûr que personne ne loupe mes rougeurs il le fait remarquer à voix haute en se replaçant sur sa chaise.

-Tu fait de la fièvres que tu as les joues toutes rouges?

Le comédiens paraît réellement inquiets au yeux de nos parents.

-Certainement, dis-je précipitamment en avalant la dernière bouchée de mon dessert.

-Tu devrais remonter te coucher alors, déclare Alessandro.

-Oui, de toute façon j'ai fini de manger. Bonne nuit tout le monde à demain.

Je remonte dans ma chambre et par sous la douche. Propre et en jogging, je retourne dans ma chambre et fume une clope à la fenêtre au risque de me faire engueuler. Je laisse la fenêtre grande ouverte et reprend mon dessin avec la musique en fond dans le casque.

Mes yeux me brulent, je les frotte puis regarde l'heure, trois heures trente deux du matin. J'étais tellement focalisé sur mon dessin que je ne me suis pas rendu compte que ça fait pratiquement huit heures. J'admet que je suis fière de mon œuvre c'est l'une de mes plus réussite et pour une première à l'encre, je trouve ça ressort plutôt bien. Je le laisse sécher correctement et profite de ce moment pour aller au toilette. Je reviens après une dizaine de minutes dans mon espèce privé et vois Hardin regarder le format à trois. Il m'énerve réellement à ne jamais respecté mon intimité. J'attrape une balle rebondissante sur une étagère et lui lance dans le dos. Il se retourne, ramasse la balle et me la renvoie en arquant un sourcil.

-C'est à cause de la fièvre que tu n'as plus de force, ricane t'il.

-Le but n'était pas de te faire mal mais simplement d'attirer ton attention. Qu'est ce que tu fous dans ma chambre en pleine nuit.

-J'ai vue de la lumière et je suis rentré.

-Sérieusement pourquoi t'es la?

-Mais c'est vrais en plus, je pensais que tu t'étais encore endormi sur ton bureau avec la lumière allumer.

-Attends c'est toi à chaque fois que je m'endort en dessinant qui éteint les lumières?

-Oui, il ne faut pas gaspiller l'électricité.

-Tu rentres souvent dans ma chambre quand je dors!

-Chaque fois qu'il y a la lumière allumer, soit une fois par semaine. Tu as vraiment un problème pour t'endormir comme ça.

-T'as pas le droit de rentrer dans ma chambre comme ça! La politesse et l'intimité ça te parle?

-J'en ai entendu parler brièvement quand j'étais enfant, s'exclame t'il ironiquement.

Je me rapproche, l'odeur de whisky me brûle les sinus, pourtant il ne semble pas bourré.

-Tu as encore bus, je constate légèrement triste.

-Je sais je te répugne bla-bla-bla. Je peux garder ton dessin? Il me plaît il ira bien dans ma chambre au dessus de mon bureau.

-Tu veux un dessin d'un gars assis dans l'ombre en boule avec toi debout, les main en sang et une ombre au yeux rouge derrière toi le tout dans une pièce complètement délabré. Et en plus tu veux mettre ça au dessus de ton bureau. Arrête l'alcool ça devient glauque la.

-Glauque mais joli.

-Puis de toute façon c'est privé! Aller sort de ma chambre!

-Tu parles à qui la comme ça? T'as crus que tu pouvais m'ordonner des choses comme ça, rit-il. Non parce que au cas où hein, je te rappelle que c'est chez moi avant d'être chez toi donc redescend conglione.

-Dégage de ma chambre s'il te plaît, je me moque avec une voix niaise.

Il rit et ne bouge pas d'un cils, je m'approche d'avantage pour le pousser, il mordille sa lèvre et attrape mes poignets. Je me tétanise de nouveau, il embrasse mon front, frotte son nez contre le miens. Je n'ose pas respirer.

-Cazzo Oliver perché mi fai questo, murmure t'il en collant son front au miens.

Heureusement j'ai écouté mon instinct, j'ai prit des cours d'italiens pour pouvoir le comprendre. Seulement je ne sais pas quoi lui répondre. « Putain Oliver pourquoi tu me fais ça ». Mais qu'est-ce que j'en sais moi, j'y ai rien fait.

-Et si tu allais te coucher, tu dois avoir l'alcool qui te monte au crâne.

Il me lâche et s'étale sur mon lit, honnêtement je n'ai la foi de le bouger. Tant qu'il dort il ne fouille pas dans mes affaire et c'est le plus important. Par acquis de conscience je regarde sur mon téléphone pour être sûr que je ne me suis pas trompé et non en effet j'ai plutôt bien traduis sa phrase. Je regarde Hardin, toujours en chemise et en pantalon, entrain de dormir, j'imagine que son rythme de vie et son travail, si on peu appeler ça comme ça, l'épuise mentalement, même si il se veux fort et intouchable et que c'est pour ça qu'il boit. Il pourrait presque paraître angélique quand il dort. Je me demande si j'assumerai une vie comme la sienne, une vie remplis de violences anormalement banale, une vie qui ne tiens qu'à un file ou tout peux être perdu du jours au lendemain. La fatigue quitte mon corps, je me remet à mon bureau et le dessine entrain de dormir. Il n'a pas l'aire d'avoir un sommeille apaisant, il se contracte par moment. Je prend la liberté de le dessiner avec des ailes brulées tel un ange déchu. Je me demande si sa mère était aussi dans des trucs louches et si c'est pour ça qu'elle a disparu. Je fume une cigarette à la fenêtre tout en continuant à griffonner puis m'amuse avec les jeux d'ombre. La fatigue me gagne peu à peu, mes yeux son de plus en plus lourd.

Les Russo 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant