3 : Oliver

57 3 0
                                    

Je monte dans la voiture désespéré de ne pas avoir pus fumer une cigarette avant d'embarquer.

-Ça a été les cours?

-En quoi ça te regarde?

-Je voulais juste être poli.

-Oui ça été, si ce n'est que la plupart des gens se sont mis à chuchoter quand ils ont entendu Russo. Il est dis aussi que tu étais le bad boy romantique et insolant du lycée. Et aussi que certain m'ont demander pourquoi je ne faisais par parti de la classe d'élite comme toi.

-Non mais ne me raconte pas ta vie non plus, je t'ai juste demandé si ça s'était bien passé. Tu répondais simplement par oui ou non c'était largement suffisant.

Je reçois un message de Gabriella qui me fait sourire, elle me demande si tout vas bien, si j'ai besoins d'aide pour les cours. Nous commençons à discuter de tout et rien, je ris à un moment quand elle me raconte qu'un élève de sa classe s'est retrouver avec de la peinture partout. Hardin met de la musique, sans surprise italienne. La chanson qui passe est calme et douce, je relève les yeux pour regarder le tire. Girasoli de Emanuele Aloia. Je regarde rapidement la traduction et souri en la lisant. Je trouve ça beau de comparer une personne à des œuvres d'arts de grand peintre. La chanson qui suit est beaucoup moins tendre. Salvami de Gionnyscandal. Il la chantonne de début à la fin en tapotant sur le volant en rythme.

-Mais il fou quoi l'abruti de devant, souffle til.

-Il doit être en panne sinon il aurai démarré au feu vert.

-Cazzo, ma che rompicoglioni, s'exclame t'il en tapant le volant.

-Tu veux bien traduire, je soupir.

-Putain mais quel casse couille.

-C'est littéral?

-Oui.

Il arrive à manœuvrer puis s'extirper de l'embouteillage puis fonce vers je ne sais où.

-Hardin on est en ville quand même tu devrais ralentir!

Son père appelle il décroche et ne laisse pas le temps à son père de parler.

-Scusa pa, c'è traffico...

-Sbrigati!

-Si.

Il raccroche, au moins avec eux c'est du rapide.

-Je suppose que tu as dit à ton père qu'il y avait des bouchon?

-Oui, des embouteillages précisément et il m'a dit « dépêche toi ».

-Tu veux bien m'apprendre l'italien?

-Pourquoi faire?

-Que je comprenne quand tu parles avec ton père.

-Je te traduit ce que tu as besoins de comprendre, le reste tu n'as pas besoins de savoir.

-Je vois, je prendrais des cours particulier avec un prof.

-Oliver. Ça ne t'apporteras rien de savoir de quoi on parle mon père et moi, je t'ai dis, ce que tu as besoin de savoir je te le traduirai ou ta mère te traduira.

-Je trouve ça fascinant tes changements d'accents.

-De quoi tu me parles encore?

-Quand tu parles notre langue tu as l'accent locale et pas du tout l'italien, quand tu parles italiens tu as l'accent italien et plus du tout l'accent d'ici.

-C'est normal, j'ai toujours grandi avec les deux langues.

-Tu es né ici ou en Italie?

-Ici.

Il semble soucieux et ne lâche pas route des yeux, il mordille sa lèvre en regardant l'heure. Je devrais lui demander ce qu'il a mais je pense que ça ne servirai à rien.

Nous rentrons en même temps dans la maison, immédiatement il s'excuse au près de son père, ce denier lui impose de lui dans son bureau. Ma mère me propose de prendre un thé avec elle et profite de ce moment pour me questionner sur ma rentrée.

-D'ailleurs maman, c'est quoi le programme d'élite?

-Oh...il me semble que les cours de ce programme sont poussés à l'extrême. Quand Hardin est sorti de se programme il avait un niveau master.

-Il a un master?

-Oui plusieurs même. Un en économie du droit, un en droit des affaires et un en droit international.

-A vingt ans, je dis perplexe.

-Oui, son père exige de lui l'excellence.

-Mais il a fini le lycée à quel âge?

-A dix huit ans, comme je t'ai dit le programme d'élite pousse les cours à l'extrême, ce qui a permis par la suite qu'Hardin puisse passer ces trois master en même temps vue qu'il avait le niveau.

-Sérieusement? Maman je veux bien croire qu'il est intelligent hein, mais de là à passer trois master en même temps à dix huit ans...

-Le programme avait les options qui permettaient de prétendre à certain master, souffle Hardin en entrant dans la pièce.

-Tout vas bien, demande ma mère

-Si, je suis simplement fatigué.

-D'accord.

Il repart avec je ne sais quoi en main. Ma mère me souri tendrement puis me propose de faire la cuisine avec elle. Alessandro arrive dans la cuisine et raconte je ne sais quoi à ma mère en italien. Les deux amant partent dans les escaliers. Je me retrouve seul à cuisiner pour quatre, heureusement pour moi un prodige à inventer internet. Je suis là recettes du rôti de porc à la lettre puis l'enfourne. Hardin soupir en entrant dans la pièce, sans un mot il sort une bouteille de whisky assez onéreuse et se sert un verre qu'il descend comme un boit sans soif puis s'en ressert un.

-Tu en veux, demande t'il en prenant un autre verre dans le placard.

-Non.

Il sert le deuxièmes verre et part sans un mot avec les deux récipients. Le dîner est prêt, je me sert une assiette et commence à manger. Si manger seul avant tout le monde peux m'éviter d'avoir à supporter l'homme qui partage la vie de ma mère c'est un bon point. Je fini de manger, débarrassé mon assiette et monte dans ma chambre. Je commence mes révisions et mes exercices, il faut impérativement que je me tiennes à niveau.

-Oliver?

-Tu peux entrer.

-Excuse nous, nous étions dans le bureau d'Alessandro à discuter des placement et...

-Pas de problème maman.

-Tu as déjà mangé?

-Oui, j'ai des devoir maman si ça ne te gêne pas.

-D'accord, révises bien. Bonne soirée.

-Bonne soirée.

Elle referme. J'appelle Gabriella à l'aide car je ne comprend absolument pas le courts de chimie.

Les Russo 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant