12: Hardin

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-Oliver tu vas être en retard en court.

Il planque son visage sous sa couette et grogne qu'il est épuisé. Sa mère me regarde désespérément, j'hausse les épaule refusant de parler de mon escapade avec lui. Mon père passe dans le couloir au moment au sa femme ferme la porte de son fils.

-Il ne se lève toujours pas?

-Non, il semble épuisé depuis deux jours, il ne veux pas manger ni sortir.

-Hardin, tu es sur que tu ne sais pas ce qui s'est passé?

-Non pa. Je t'ai dis je l'ai retrouver entrain de marcher sur un trottoirs quand je rentrais de l'échange.

-Il ne s'est pas confier à toi, me demande la femme sincèrement inquiète.

-Non, mais si vous voulez je peux passer la journée avec lui. Essayer de le sortir, aller au restau ou faire les magasins, voir si ça peu lui changer les idées ou lui permette de se confier.

Oliver ne se rend pas compte de la chance qu'il a d'avoir une mère qui semble réellement s'inquiète pour lui. Bien que je me méfie quand même de cette femme, sous ses aire de perfection c'est une vrais psychopathe comme dirai son fils. Pour l'avoir vue à l'œuvre c'est une femme qui ne fais pas dans la tendresse et l'empathie quand il s'agit de ses affaires.

-Pourquoi pas, soupir mon père. Si ça peut petre qu'il ne traîne pas toute la journée au risque qu'il ai l'envie de fouiller dans nos papiers.

-Partez serein, je m'occupe de lui.

Mon père hoche la tête et sa femme le suit jusqu'au garage. Ils montent en voiture et partent faire leur affaires. J'attend de perdre la voiture de vue pour aller voir Oliver, je savais que ça aurai un impacte sur lui, seulement je ne pensais pas qu'il en ferrai une espèce de dépression. Je voulais simplement qu'il prenne peur et qu'il arrête de se mêler de ce qui ne le regarde pas.

-Oliver?

Il ne bronche pas, je soupir et m'assoie a coter de son corps qui commence à crier famine. Je sais qu'il ne dort pas pour la simple et bonne raison qu'il respire trop rapidement. Quand il dort, chose qui m'a surpris la première fois, il a rythme tellement lent que j'ai crus qu'il était mort un court instant.

-Conglione.

-Dégage.

-On va au restau ce midi, tu préfère quoi thaï, japonais, français, espagnole, arrête moi quand un pays te donne envie si possible avant que je fasse les cents quatre-vingt dix-sept pays, italien, russe...

-J'ai pas faim, je veux juste dormir.

-Tu es faible. T'as entendu un coup de feu et t'es en P.L.S alors que tu vivais à Miami. Tu te moques de qui? Des coups de feu t'as dû en entendre souvent.

Il soupir et accepte de se tourner vers moi.

-Ce n'est pas le coup de feu qui m'a choqué Hardin. C'est tout le reste. Ton histoire de viole d'enfants et de meurtres, de malade mentaux qui vont là-bas pour s'amuser avec leur victime, ton sang froid et tes aire de fou. Ta manière de parler qui laisse penser qu'un meurtre par balle est totalement banale, un doigt sans corps, toute cette organisation pour faire disparaître les preuves. Tu m'as laissé croire que j'allais être un nom de plus sur ta liste puis tu reviens comme une pâquerette et tu me dis que tout vas bien...

-Tu portes toujours le bracelet que je t'ai offert, je constate surpris en voyant son poignet.

Un pincement presque agréable me prend au coeur quand je le constate, je mords l'intérieure de ma joue pour le faire disparaître.

-Hardin, tu ne m'écoutes pas en faite c'est juste que tu as peur que j'en parles à quelqu'un pas vrais?

-Tu as a demi tord. Je ne veux pas que tu en parles à quelqu'un d'autre que moi c'est un fait. Néanmoins te voir te laisser crever pour ça, ce n'est pas vraiment satisfaisant.

Il fixe le vide, je n'aime pas jouer les nounous de dépressif, ça m'ennuie. Je me lève et feuillette ses dessins.

-Repose ça Hardin, c'est privé.

-T'as cas m'en empêcher.

Ma ruse fonctionne, il se lève de son lit pour la première fois en deux jours pour autre chose qu'aller pisser. Je profite de sa faiblesse pour l'attraper comme un sac à patate et le mettre sous la douche. Son odeur de renfermer deviens insupportable.

-Tu prends ta douche comme un grand ou il fais que je te la donne, je dis ironiquement.

-Laisse moi tranquille Hardin, j'en ai marre de ce jeu débile d'un coup t'es gentil un coup t'es méchant.

-Ça ne répond pas à ma question.

-Je veux juste rester dans ma chambre pourquoi tu ne comprend pas.

-Je sais pas. Pourquoi il a fallu que je t'embarque avec moi pour que tu comprennes que tu ne dois pas te mêler de ma vie?

Il se remet en boule sur le sol. Ça me saoul...je n'ai plus de patience, je relève son teeshirt et le tire pour lui enlever malgré ses interdictions.

-Arrête Hardin tu me répugne!

Je roule des yeux et m'a dose contre le meuble à serviette pour ne pas lui montrer que sa phrase m'a déplus.

-Tu vas donc te laver seul ou je te lave?

-Sors de la pièce s'il te plaît.

-Non, vue ton état mental je ne te laisse pas seul avec des rasoirs, tu joues au dépressif t'assume.

-Je ne suis pas en dépression.

-Alors soit plus convaincant, surtout devant ta mère. Maintenant lave toi tu pues le renfermé.

Il cède et fini par aller dans le bac de douches, les parois en verres brouillé lui permette d'avoir un minima d'intimité.

-Je suppose que tu es toujours là, souffle t'il en coupant l'eau.

-Oui pourquoi?

-Je ne vais pas sortir à poile devant toi.

J'ouvre la porte de la douche et lui fait passer un peignoir de bain. Il ressort et me regarde de bas en haut.

-Ça te vas je suis assez propre?

Son corps fin, ses cheveux légèrement mouillés qui retombent légèrement devant ses yeux, ses lèvres délicate. « Tu me répugne », heureusement sa phrase me permet de revenir rapidement sur terre. Je soupir et hoche la tête.

-Vas t'habiller, on va balader.

Les Russo 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant