21: Oliver

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On reste en silence à se regarder. Alessandro demande à Hardin ce qui lui prend autant de temps, le visage de se dernier s'étire de façon malsaine.

-Tu me revaudras ça, maintenant dégage, murmure t'il en se penchant à mon oreille. J'étais au toilette pa, s'exclame t'il à pleine voix en retournant dans la pièce avec les autres.

Je profite de se moment pour ressortir dans le jardin m'en fumer une. Je rentre de nouveau en faisant du bruit cette fois ci pour leur indiquer ma présence, je traverse la pièce et monte dans ma chambre. Je m'ennuie à mourir.

Je pense que j'ai fini par m'endormir vue qu'à la nuit est tombée. Je m'étire et descend manger un bout. La crise étrange de toute à l'heure me reprend alors que je mange mon sandwich. Je peine à respirer et mon coeur bas plus vite à chaque seconde, j'ai l'impression de mourir.

-Inspire, inspire, inspire, inspire.

Dès que j'entends ces mot je le pouce d'Hardin passer de doigt en doigt. Je reproduit ce geste en reprenant mon souffle peu à peu.

-Ça prend de la MDMA mais ça assume pas les effet secondaire, rit Hardin en se prenant un verre de whisky.

-Je ne savais même pas que c'était de la drogue, je murmure.

-Tu vas avoir des crise comme ça pendant quelques jours, si tu ne consomme aucun stupéfiant et alcool d'ici la fin de la semaine tu n'auras plus rien. Par contre si t'en prend les effets risque de rester quelque semaines voir des mois.

-C'est normal d'avoir des crampes?

-Oui, tu t'attendais à quoi? Redescendre tranquillement et te sentir comme une pâquerette?

-J'ai mal au cul, j'admet en mordant dans mon sandwich.

-T'as eus un rapport sexuel?

-Pas dans mes souvenirs.

-T'en a parlé à ta mère?

-Non, on évite ce genre de sujet.

-Bah y'a des chances que t'ai baisé et que tu ne t'en rappelle pas.

-Je peux avoir ton téléphone pour me connecter à mes réseau je veux voir les story.

Il souffle et me donne le téléphone déjà ouvert sur l'application Instagram. Je me connecte et remarque que l'homme à qui je me frottais au début de soirée était bien plus entreprenant que prévue. Je remarque pas mal de message, je les ouvre et laisse une larme m'échapper en me voyant me faire prendre par le gars dans les chiottes.

Lilly:

Je ne l'ai envoyer à personne mise à part toi au cas où tu sais...tu t'en rappelles pas et que t'ai pas mit de capote... bonne descente et bon courage.
Ps: je l'ai supprimer de mon téléphone dès que je te l'ai envoyé.

Moi:

Salut...tu en as parler a personne t'es sur? Merci...

Je vérifie chaque story sur chaque application pour être sur d'apparaître nul par. Heureusement pour moi Lilly a eus la décence de ne pas poster son film de la soirée. Je soupir, je m'imagine déjà avec je ne sais combien d'IST. Je me met en boule sur ma chaise et réfléchis à ce que va devenir ma vie si j'ai le sida. Même si on peu vivre avec un traitement l'avoir n'est pas simple du tout. Le pire c'est que je suis entièrement seul face à ça. Comment je vais faire pour m'en sortir? Je m'effondre en larme, en plus du sida j'ai pus chopper une hépatite...mais pourquoi j'ai fais ça!

-T'en a pas marre de pleurnicher tout le temps, t'en entrain de gâcher mon moment whisky la, râle Hardin en posant son verre.

-J'ai fais une connerie Hardin...

-Je ne fais pas dans le camouflage de cadavre mais je peux te recomender quelqu'un si tu as besoins.

-J'ai eus un rapport sexuel...

-Et alors?

-Je ne penses pas m'être protégé, je sanglote.

-Bah t'es con, tu veux que je te dise quoi?

-Je ne sais pas quoi faire.

-J'ai la tronche d'un médecin?

-Non.

-Alors pourquoi tu me raconte ça?

-J'en sais rien, tu m'as quand même aidée et j'avais besoins d'en parler...

-Je te rappelle le coup du violeur pédophile ou celui du fait que je te dégoûte? Je ne comprends pas pourquoi tu te confis à moi.

-Avoue que tu es aller trop loin la dernière fois je m'exclame.

-Je me suis arrêter et excuser tu veux que je fasse quoi de plus? Me mettre à genoux? Au dernière nouvelle c'est pas mon rôle mais le tiens.

-C'est quand même étrange que tu dise ça alors qu'il y a deux semaine tu m'as sauter dessus.

-J'étais bourré ça compte pas.

-Tu ne sentais pas l'alcool ce soir là.

Il évite la confrontation et part fumer une clope. Je mordille nerveusement mon ongle, je ne sais pas quoi faire et je ne trouve pas le sommeille. Hardin non plus à priori, il tourne dans la maison presque deux heure avant de retourner dans sa chambre. Je regarde le pansement, l'enlève et frisonne en voyant les points, je n'ai aucun souvenir de ça. Ça serai un bon prétexte pour aller demander à Hardin si il sait quelque chose. Je ne sais pas pourquoi je me tourne constamment vers lui, il a un magnétisme auquel je ne peux pas résister. J'entrouvre sa porte et le trouve à genoux face à une bougie, je n'ose pas bouger.

-Scusami mamma non sono forte come pensavi.
Ti prego, ti prego, ti prego, ti prego, perdonami... ma...

J'ai le malheur de faire grincer la porte, il arrête son moment solennel et tourne la tête vers moi. Il souffle sur la bougie en disant aurevoir et me fait signe d'entrer en se levant.

-Je ne voulais pas interrompre ta prière.

-Bah tu l'as fais. Quand je dis que t'as un dont pour gâcher un moment.

-Pourquoi tu t'excusais auprès de ta mère et pourquoi tu l'as supplié de te pardonné?

-Et pourquoi pas? Bon tu voulais quoi?

-Te demander si c'était normal que ça soit rouge et si tu savais comment je m'étais fait ça?

Il prend mon bras et le regarde, il désinfecte avec attention et remet un pansement propre.

-Tu sais que je ne suis pas ta vrais nounou quand je le dit c'est une manière de parler, t'es pas obliger de venir me voir dès que t'as un bobo.

-T'as une formation au moins pour les soins?

-Non. J'ai apprit en regardant. Ne t'inquiète pas conglione t'es pas le premier que je suture et ils ont tous gardé leur membre et n'ont eus aucune infection.

-Arrête de m'appeler idiot.

-Pourquoi ça te vas si bien. Maintenant que t'es soigné tu peux me laisser?

-Oui.

Je quitte sa chambre et retourne dans la mienne. Peut-être que si je parlais à mon père je me sentirai mieux?

Les Russo 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant