Oh merde si je m'attendais à ça venant du gosse...
Il a littéralement explosé la caméra et fait un trou dans le mur par la même occasion. Je me vois déjà devoir rendre des compte à mon père et ça ne déplaît fortement. Oliver descend et semble se calmer. Il est tremblant, presque fragile. Parfois je me dit que je pourrai lui briser un os si je venait à serrer trop fort. Il est musclé mais dans la longueur, ça lui donne une silhouette fine qui plaît à beaucoup de personne, il suffit de voir comment la plupart des gens le regarde, avec désir. Je lui prend la batte des mains pour être sur qu'il ne s'en serve pas contre moi. Il commence à me hurler dessus comme si j'étais fautif de sa vie de merde. J'avoue ne pas être totalement innocent pour certain de ces problèmes mais pour le coup en ce qui concerne la vidéo, je n'y suis pour rien.
-Oliver ça sert à rien de m'engueuler, j'y suis pour rien moi.
-J'en ai marre Hardin! J'en ai marre de toi et de ton comportement! De ton père qui essaie de contrôler ma vie comme si elle lui appartenait! De ma mère qui fait l'aveugle et donne constamment raison à ton père. J'en ai marre de cette vie de merde! Tout le monde s'en branle que j'ai dû enterrer mon père, même les médecins ont conclue à un suicide alors que je sais parfaitement que ça n'en été pas un! Tout le monde s'en fou de moi! Et pour couronner le tout j'attend que ma chambre est espionner jour et nuit! J'en ai ras le cul de tout ça!
Bon, je ne suis pas vraiment doué pour apaiser les gens. Habituellement quand j'ai un problème qui ne peu pas être régler comme je veux, je passe par la violence ou l'alcool, je ne pense pas que Oliver veuille passer par la...
-Tu sais, il suffisait de me demander et je te connaît la clef exprès pour enlever les caméras.
-Ferme ta putain de gueule Hardin! Tu m'offre un bracelet à cinq cents dollars et ensuite tu me traite comme de la merde.
En même temps je n'ai pas vraiment le choix
-C'est parce que...
-Ferme la, hurle t'il avec les yeux rouges de larme. Je fais une soirée. Une seule putain de soirée pour mon anniversaire et je découvre que j'ai été filmé tout le long. Tu trouves ça normal? Ta famille ressemble à une famille de psychopathe bordel! Je t'ai vue te faire réprimander par ton père et son ami quand tu as dit que tu refuser de faire disparaître je ne sais qui. J'essaie de t'en parler car merde c'est pas normal et toi tu me dis de faire comme si de rien n'était! Je ne sais même pas pourquoi je m'inquiète pour un abruti comme toi.
-Si je te dis de rester hors de tout ça c'est pour ton bien Oliver, je répond calmement.
-Arrête avec ça!
Il explose en larme. Je m'inquiètes, si il a entendu et pus traduire ce qui a été dit ce soir là, j'imagine qu'il a dus traduire ou voir d'autre chose.
-Oliver tu devrais te calmer, tu ne peux pas comprendre...
-Putain mais tu crois que je suis con a ce point la, me coupe t'il toujours en hurlant. Tu rentre couvert de pansement, vous parler de faire disparaître des gens, de marchandise, vous avez beaucoup trop de thune pour être normaux et vous refuser de parler de certain sujet, notamment votre boulot quand je suis là!
Je mords l'intérieure de ma joue en réfléchissant un court instant à comment me sortir de ce merdier. Si il a conscience d'un parti des faits, il ne sait pas tout non plus et heureusement. Ma culpabilité me fais avoir une dette immense envers Oliver dont il n'a pas conscience, j'ai fait une promesse et dois m'y tenir, seulement je ne vois pas comment faire. Je dois le protéger et le surveiller tout en faisant en sorte qu'il garde le silence. J'ai bien un idée en tête mais au delà de réussir à convaincre mon père il faut surtout que j'arrive à convaincre Oliver, ça me permettrai de pourvoir tenir ma promesse tout en le protégeant. En y réfléchissant d'avantage, je ne suis pas sûr que je puisse le protéger à cent pour cent si je suis mon idée.
-Pourquoi il m'a abandonné...
Son murmure entre deux sanglot me sort de mes pensées. Il est totalement démuni, les yeux dans le vide. Je soupir et le prend contre moi, il continue de sangloter une bonne dizaine de minute avant que son esprit vacille. Je peux comprendre son état d'épuisement mental, je traîne le poids mort jusqu'à son lit et le glisse sous la couette. Son carnet de dessin est ouvert sur un croquis pour le moins déprimant et en même temps il dégage un romantisme macabre, la mort qui tient une rose. En y prenant un peu plus d'attention, la rose est exactement comme celle que j'ai sur la main, la même symétrie, le même nombre de pétales, il y a même la goute de sang qui coule au même endroit. Je sais que je ne devrais pas mais j'aime feuilleter ses dessins, surtout quand il me dessine. Bien que j'avoue que certaine me renvoient l'image de mon père. Plus précisément l'image qui veux que je donne aux gens. Je me perds dans ses croquis, complètement fasciné par sa manière de voir les choses. Quand il fait des portraits il arrive à capté les micro expression des gens ce qui donne du vivant au dessin. J'ai l'impression de hanter, à chaque fois que je me vois dans un de ses dessins je suis soit représenter avec une ombre malfaisante, soit avec de la souffrance dans le regard. Alors qu'il y a encore deux ou trois semaines il me dessinait de manière sexy, joueur ou taquin.
Je récupère tout les papier ou j'apparais dessus et les embarque pour les faire disparaître. Je ne supporte pas voir ça. Je les balance dans la cheminée et allume le feu.
Et merde!
Je décroche le téléphone et essaie d'être le plus naturel possible.
-Ciao pa.
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Les Russo 1
Ficción GeneralOliver doit aller vivre avec sa mère suit au dece de son père. Hardin va devoir combattre ses démons pour protéger Oliver tout en lui cachant ce qu'il s'est réellement passé. Réservé à un publique averti.