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Je remontais dans un état de soulagement nouveau. En passant je remerciai une nouvelle fois le garde pour son silence. Je rejoignis Falker, qui, visiblement essayait de se canaliser pour ne pas me sauter dessus.

Falker: Alors? Elle a dit quoi?
T/p: Il faut que je trouve le dossier du meurtre de mes parents dans le bureau du caporal.

Il se stoppa net.

Falker: Pardon?! Elle veut que tu la rejoigne au cachot ou quoi?

Je secouais la tête.

T/p: Dit pas de conneries, elle essaye de nous aider.
Falker: Ou alors elle veut te faire emprisonner pour m'as que tu découvres la vérité.
T/p: Toujours aussi pessimiste... Pourquoi est-ce qu'elle nous aurais donner une piste alors?

Il reprit sa marche.

Falker: Qui t'as dit que s'en était une? Si ça se trouve il n'y a aucun dossier et elle veut que tu te fasses prendre.
T/p: On sera vite fixé.

Il parut sceptique. Soudainement, Falker s'agita.

Falker: Il y a le caporal!

Il s'aprochait effectivement à grand pas.

-Aller c'est bon je suis morte...-

Le caporal arriva tout sourire. C'était suspect trop suspect.

Falker: Il sourit un peu trop aujourd'hui non?

Je hochais la tête et ajouta.

T/p: À mon avis il est malade... Très malade.

Livaï se planta devant nous et Falker du se retenir d'exploser de rire. Il tournai la tête pour éviter mon regard. J'étais moi aussi au bord de l'hilarité. Il me regarda furtivement. Chose qu'il n'aurait pas dû faire. Je m'exclaffai et il fit de même.

Livaï: Je suis ravi de voir que ma présence vous met autant en confiance.

Je mis un coup de coude à Falker et il se calme un peu.

Livaï: Falker, merci de l'avoir surveillée, tu veux bien nous laisser?
Falker: Je l'ai surveillée...?

Au vu du ton qu'avait employé le caporal, ce n'était pas une question. Il hocha la tête et partit toujours en ricanant. Livaï croisa les bras et attendit que je me calme. Quand ce fut le cas, je m'excusai.

Il haussa un sourcil et me dit.

Livaï: Je t'emmène à l'infirmerie et à la moindre tentative de sortir je t'attache à une chaise, compris?
T/p: Pourquoi c'est si pressant?

Sans répondre,Livaï me prit par la main. Mes doigts s'enroulèrent immédiatement autour des siens. D'une poigne ferme il m'emmèna jusqu'à l'infirmerie. Là-bas, il m'assit sur le même lit que tout à l'heure et me força à avaler trois carré de sucre.

T/p: Ils ont un goût bizarre tes sucres...
Livaï: Mais non tu te fais idées.

Je passais ma langue sur mes lèvres. Le goût persistait.

T/p: Je te jure que si.
Livaï: Arrête ton cinéma.
T/p: Tu veux goûter peut-être?
Livaï: Pourquoi pas...

Au moment où il sourit je compris qu'on ne parlait pas de la même manière de goûter quelque chose. Il se pencha vers moi et m'embrassa en s'attardant sur le coin de mes lèvres. Il s'écarta et passa un doigt sur ses lèvres.

Livaï: Maintenant que tu le dit...

Je rougit immédiatement et demandais.

T/p: Tu les sors d'où au juste?

Livaï x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant