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Falker: Tu penses qu'elle sais où elle nous emmène?

Je n'en étais pas du tout certaine, mais, il n'y avait plus de place pour le doute. Plus pour me convaincre moi-même que nous savions ce que nous faisions, je dis d'une voix assurée.

T/p: Oui, elle nous aurait plantée avant sinon.

Quelques mètres devant nous Mélya se retourna sur sa monture.

Mélya: Je suis pas encore sourde. Je vous entends.
Falker: Tant mieux c'était pas censé être un secret.

Elle se retourna en râlant. Depuis notre départ, nous ne nous étions arrêté qu'une fois. Le soleil était maintenant à son zénith et nous approchions d'une ville. Mélya nous avait expliqué que pour pouvoir s'approcher au plus près de notre objectif il faudrait s'habiller en conséquence. J'avais beau y réfléchir, je ne voyais pas vraiment de quoi elle pouvait parler.

Au loin, derrière les troncs massif des arbres, je pouvais apercevoir la forme de plusieurs bâtisses. Nous allions descendre de nos montures pour suivre Mélya quand Falker remarqua très justement.

Falker: Si Mélya était prisonnière du bataillon, ils ont dû lancer un avis de recherche?

Cette dernière pesta en fermant les yeux.

Mélya: Ce sera à T/p d'y-
Falker: Hors de question! Elle ne-
T/p: Laisse la finir Falker...

Elle hocha la tête pour me remercier silencieusement.

Mélya: Il faudra que tu te présente sous le nom de Mélya. Si ils te demandent une preuve envoi les bouler. Normalement ils te laisseront passer, sinon, montre leur ta marque.

Je plissai les yeux attentive.

Mélya: Demande leur trois uniformess pour reprendre du service. Ils vont sûrement te demander pourquoi t'en prend trois, insulte leur arbre généalogique ou invente un mensonge.

Elle me montra une maison de brique rouge situé à l'écart des autres, quasiment dans la forêt. Je pris une longue inspiration sous le regard inquiet de Falker.

Falker: Si tu le sens pas, ne le fais pas.

Je me tournai vers lui.

T/p: Je le sens.

Il soupira et passa nerveusement une main dans ses cheveux.

Falker: Si ça dégénère, crie. On viendra pour...

Il lança un regard méfiant à Mélya et continua.

Falker: Du moins, je viendrais pour t'aider, quoi qu'il arrive.

Je hochai la tête avec un sourire rassurant et partis en direction de la demeure d'un pas incertain.

-Dans tout les cas, qu'est-ce qui pourrait m'arriver...-

Je ne me reconnaissais pas moi-même. Ill y a à peine quelques semaines, je me serais tapé la tête contre un mur en voyant ce que je faisais actuellement. C'est-à-dire toquer à la porte d'un total inconnu sans doute membre d'un gang recherché depuis un demi siècle, et tout ça, sous la demande d'une prisonnière échappée par ma faute. Des pas lourd se firent entendre derrière la porte. Celle-ci s'ouvrit sur un petit homme trapu. Il pencha la tête sur le côté et commença d'une voix monotone.

-: À qui ai-je l'honneur?
T/p: Mélya.

L'homme resta silencieux alors que ses yeux qui s'agrandissaient rapidement parlaient pour lui.

-: Vous... Je... Vous êtes Mélya?

-Il m'a pas cramé quand même?!-

T/p: C'est ce que je viens de dire oui.

Livaï x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant