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Je voulu rouler sur le côté, mais, une paire de bras me rattrapa pour me coller contre quelque chose de chaud. Je me tournai pour blottir ma tête dedans. C'était chaud et ça sentait bon. Une main se posa dans mes cheveux pour les carresser

Livaï: Eh bah alors princesse...

Je grognai et enfouie encore un peu plus ma tête. J'entendis un rire familier et ouvrit difficilement les yeux. Je m'étais pelotonnée contre le torse de Livaï.

Livaï: Bien dormi?

-Avec une vue sur tes abdos dès le matin c'est sûr qu'on fait difficilement mieux...-

Je marmonnai une approbation avant de me retourner. Les abdos, c'était bien, mais je voulais dormir. Je roulais sur le côté mais Livaï m'attira contre lui. Je n'allais pas me plaindre. J'étais entourée dans ses bras si bien que je ne pouvais plus bouger. Toujours somnolente, je ne mis pas longtemps à me rendormir.

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Je rouvrit les yeux, Livaï me regardait en souriant. Je clignai des yeux.

T/p: Quoi?
Livaï: T'es belle quand tu dors...

Sa phrase mis quelques secondes à monter jusqu'à mon cerveau.

T/p: T'était en train de me regarder dormir?

Comme réponse, j'obtins un sourire complice.

T/p: Chacun ses passe-temps...
Livaï: T'aurais préfèré que je te réveille?
T/p: ...me regarder dormir c'est bien.
Livaï: C'est ce que je me disais.

Il se redressa et exposant ses muscles aux rayons de soleil qui perçaient dans la chambre. Il bailla et commença.

Livaï: Je dois aller parler à Erwin. Je t'attendrais avec les autres membres de l'escouade dans une heure.
T/p: D'accord.

J'étais trop absorbée par ses abdos pour détourner les yeux. Ses muscles bien dessinés ressortaient encore plus avec le jeu d'ombres produit par le soleil. Il passa devant moi pour me sortir de ma torpeur.

Livaï: T'es en train de me reluquer là?
T/p: Oui.

Il se leva et exposa ses muscles devant mes yeux.

Livaï: Tu vois mieux là. Si tu veux j'enlève le bas avec...

Je rougis et plongai ma tête dans l'oreiller.

T/p: Va voir Erwin tiens...
Livaï: Tu rate quelque chose.
T/p: Oui oui...

Mes joues se colorèrent encore plus.

Livaï: Pourtant hier tu avais l'air de-
T/p: Ça voir Erwin!

Je le coupais avant que la discussion ne prenne un tournant obscène. Il ricana, s'habilla en vitesse et m'embrassa avant de sortir de la chambre. Je m'assis sur le lit. J'étais vêtue d'un simple T-shirt bien trop grand pour être à moi. Je n'avais pas besoin de me creuser la tête bien loin pour me souvenir de ce qu'il s'était passé hier. À ce souvenir, je rougis. Je me levais et grimaçai. J'avais des courbatures sur tout le corps et j'en connaissais très bien la raison. Mes vêtements étaient pliés au carré sur une chaise. Je les enfilais en couinant. Il me restait une heure pour ne rien faire.

-Génial-

Je m'assis sur le lit en l'attente d'une idée pour m'occuper. Aller courir n'était même pas envisageable. Peur de me perdre, peur de tomber sur un sanglier, peur de m'écrouler par terre a cause courbatures ou d'un malaise. Alors que je me creusait la tête. Une idée évidente me vint. Les clés de la chambre de Livaï étaient toujours sur la porte. Les clés de son bureau devaient également y être. C'était l'occasion rêvée pour chercher le dossier sur mes parents. Je m'aprochais du trousseau posé sur la table. Il y avait une dizaine de clés.

Livaï x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant