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Falker: Si si, je te jure, même qu'après il nous as dit qu'on était qu'une bande de gamin.
T/p: Bien fait. T'avais qu'à pas l'insulter.
Falker: Tu le défends juste parce qu'il saute tout les dimanches soirs...

J'étais debout sur une chaise, celle-ci sur une table en train d'enlever les toiles d'araignée dans la cantine. Je failli tomber par terre en entendant les propos de Falker. Une fois mon équilibre retrouvé, je lui demandais gênée.

T/p: T'as dit quoi?

Il leva les mains en lâchant son balais.

Falker: La vérité.

Je ne répondit pas. Il semblerait que mon ami avait oublié la présence de Livaï juste derrière le mur. Ce dernier nous rejoint et commença à dire à Falker en me regardant.

Livaï: Il ne me semble pas qu-
T/p: Oulala, ce serait bête de prendre du retard sur le ménage! Pas vrai Falker?
Falker: Ouais ouais....

Mon ton se fit pressant à la fin de ma phrase. Si bien que Falker reprit son nettoyage en me lançant un regard qui signifiait qu'il n'en avait pas encore fini. Je pensais que Livaï allait partir mais au lieu de ça il demanda à Falker.

Livaï: Hier on était quel jour?
Falker: Mardi caporal chef.
Livaï: Alors c'est n'est pas tout les Dimanche qu-

J'écarquillais en sentant le malaise arriver. Pour ma survie, je choisis de lancer mon balais juste à côté des deux hommes.

Livaï: T/p? Tout va bien?

Je fis les gros yeux en répondant.

T/p: Oui, excuse-moi, mon balais m'a échappé.

Il plissa les yeux et sourit.

Livaï: Bien sûr.

Il le ramassa et continua.

Livaï: Descends de là-haut tu vas sûrement te casser quelque chose à force de gesticuler.
T/p: Mais, c'est toi qui m'as dit-
Livaï: J'ai changé d'avis.

Je m'exécutai.

Falker: Caporal chef... Si ce n'est pas elle qui le fait ça veut dire que...
Livaï: Oui. Montes.
Falker: Mais si T/p risque de tomber vous vous imaginez bien que moi...
Livaï: Si t'es un homme montes.
Falker: Euh... Justement caporal chef....

Il haussa le ton.

Livaï: Falker vas faire ces punaises de toiles d'araignées.

Il monta sans plus attendre. La chaise vacilla un peu. Falker essayait de se stabiliser avec ses bras. Livaï se planta devant moi.

Livaï: J'avais raison quand je disais que t'avais des discussions étranges avec lui.

En levant les mains pour essayer de le convaincre de mon innocence je dis.

T/p: Je te jure que c'est pas ce que tu crois.

Il eu une moue sceptique et continua à me parler alors que Falker se balançai du haut de son perchoir.

Falker: Caporal chef... Je crois pas que ce soit une bonne idé-
Livaï: Tais-toi je suis occupé là.

Je pinçais mes lèvres sans savoir si je devais être révoltée ou amusée.

Livaï: Bref, est-ce que tu as bien pris un cachet ce matin.
T/p: Un cachet...?

Il passa une main sur son visage.

Livaï: Ça risque pas de s'arranger... C'est de ma faute j'aurais dû t'y faire penser ce matin...
T/p: Qu'est-ce que tu racontes, c'est mes cachets, c'est à moi d'y penser.

Livaï x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant