Une larme roula sur la joue de la jeume fille. Hank renifla et Sam prit le relai.
- Il voulait trouver un moyen rapide de payer l'hypothèque et s'assurer que vous ayez un toît sur la tête même s'il devait mourir. Nous avions testé toutes les opportunités jusqu'à ce qu'un habitué de mon bar devienne millionnaire en un instant.
- Ce jour- là, continua Hank, ton père et moi étions passé visiter Sam et nous l'avions entedu beugler son forfait et nous nous sommes dit que c'était une chance...une chance inespérée.
Isabelle ne voulait rien entendre de plus. Elle étouffa un sanglot en quittant sa chaise. Elle courut jusqu'à la voiture de son père et partit en trombe. Il lui fallait trouver une solution.
En voulant faire un bien son père leur avait laissé un plus grand mal. Elle ne savait que faire, elle ne pourrait même pas donné leur maison à ce Rossi en guise de paiement puisqu'elle était hypothéquée.
Elle se rendit au restaurant pour voir son patron qui la reçut aussitôt dans son bureau.
- Alors Isabelle, demanda- t'il quand ils se furent installés sur un sofa en face du bureau. Que puis- je pour toi?
Sans tourner autour du pot, elle lui fit comprendre qu'elle avait besoin d'un prêt mais elle ne sut que répondre quand son patron lui demanda combien il lui faudrait.
Elle décida de donner un montant au hasard après tout son père ne pouvait devoir un million de dollars. Sitôt son assentiment donné le gérant changea de ton en se rapprochant d'elle.
- Alors je veux savoir si toi tu t'es enfin décidé de répondre à ma requête?
Se disant il s'était redressé pour l'embrasser. Mais Isabelle se déroba.
- Mr Brown, qu'est-ce qui vous prend?
- Ce que je retiens toujours belle, tu sais que j'ai toujours souhaité que tu sois mienne ce n'est un mystère pour personne ici. Insita-t'il en la coinçant contre le mur.
- Comme le fait que tu es un coureur de jupon n'est un mystère pour personne, dit elle en le repoussant violemment.
- Allons ne sois pas timide.
- Arrête, ne me touche pas, cria-t'elle en le gifflant violemment.
Un lourd silence s'ensuivit.
Mais il ne s'arrêta pas là, il l'attrapa par le bras et la jetta sur le sofa. La jeune fille poussa un cri strident, le bureau était formé de matériel compact ne laissa échappé aucun son. La jeune fille mordit, griffa, gifla mais l'ardeur de l'homme ne faisait qu'augmenté.Elle sentit son membre dur frotté sa cuisse droite à la recherche de son centre. Dans un élan de détresse, elle se cambra et lui administra un coup de genoux dans les entre-jambes.
L'homme grogna avant de s'effondrer sur le sol. Isabelle en profita pour courier vers la porte.
- Vous n'êtes qi'un sale porc vicieux et sans scrupules, lança-t'elle en tremblant.
Elle prit le temps de rajuster ces vêtements avant de jetter un regard furieux à son agresseur, Monsieur Brown grimaçant de douleur, restait perpexle. On aurait pu entendre une mouche volée. Ayant repris son souffle il dit à la jeune fille.
- Tu sais que tu peux tout avoir avec moi, n'est- ce pas?
- Va au diable, grinça-t'elle en se pressant.
La jeune fille dévérouilla la porte et tourna le poignet.
- Si tu passes cette porte, menaça-t'il ne t'attend plus à mon soutien.
Isabelle n'hésita qu'une seconde avant de sortir en claquant la porte. Elle se sentait fustrée, pressurée et tracquée par dessus tout. Elle laissa libre-court à ses larmes tout en conduisant jusqu'à chez elle où sa famille l'attendait.
Ses boucles brunes en bataille, les yeux rougis, quelques boutons manquants à son corsage, elle dut expliquer ce périple à ses grand-parents. Tandis que ces jeunes frères et soeur, étudiaient dans leur chambre.
Elle leur conta tout, la visite de l'homme en costume, leur dette, le délai d'une semaine, l'hypothèque, le comportement de son patron, tout.
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Coupable d'être belle
Ficción históricaIsabelle Carlile, malgré son deuil, devait payer les dettes de jeu de son père et sauvée sa famille de la foudre de l'illustre Alessandro Rossi mais ignorait que sa chasteté serait mise en jeu.