Course poursuite

44 4 0
                                    

Où l'attendait Rossi et pourquoi?

S'était-il résolu à en avoir pour son argent?

Allait-il abusé d'elle ou l'obligé à se  prostituer?

Une chose était sure il couchait avec toutes les femmes de son entourage.

Il fallait qu'elle s'en aille.

Ce chauffeur était seul  et malgré son aspect imposant il paraissait inoffensif  peut-être si elle le bernait elle pourrait s'échapper.

C'était sa seule chance de recouvrer sa liberté.

Elle leva les yeux et vit qu'une vitre les séparait, elle ne pourrait donc pas lui parler. Elle essaya d'attirer son attention en s'agitant sur son siège. L'homme lui jeta un coup d'oeil,  elle s'agita à nouveau.

Soudain la vitre se baissa.

- Y a-t'il un problème mademoiselle?

En effet qu'elle était son problème?

Que pouvait-elle inventer?

- Euh oui, je... j'ai besoin d'uriné.

- Nous arrivons bientôt signo...

- Non, coupa elle brusquement.

L'homme sembla se méfier.

- Non, reprit-t'elle plus doucement. C'est très pressant.

Il marqua une pause avant de dire:

- Je m'arrêterai aussitôt que je trouverai un endroit propice. Il manoeuvrait entre les voitures et les rues avec un calme incroyable tandis qu'il transportait une victime.

Que penserait la police si elle découvrait que le respecté homme d'affaires Alessandro Rossi...

- Là, dit la jeune fille, il y a un centre commercial je pourrais...

- Cet endoit est trop grand, vous pourriez vous y perdre.

L'homme lui adressa un regard sévère.  Elle détourna les yeux à l'affut d'un stratagème. Si seulement elle pouvait trouver un peu d'aide.

- Monsieur est-ce que je pourrais...

Une voiture sortit de nulle part percurta la leur. Ce fut le signal pour elle.

La jeune fille simula une douleur au cou, paniqué son chauffeur descendit pour venir l'examiner. Dès qu'il ouvrit la porte, elle lui assena de toutes ses forces un coup de pieds dans les couilles.

L'homme tomba à genoux en hurlant de douleurs, Isabelle profita de son moment de détresse pour s'enfuir entre les voitures, ces dernières la manquaient de peu.

Elle coura à toutes jambes comme si elle avait tous les démons de l'enfer à ses trousses, elle jeta un regard en arrière pour constater qu'on l'avait prise en chasse.

D'où sortent-il bon sang?

Elle redoubla d'ardeur puis entra dans un petit restaurant chinois ,qu'elle traversa en courant puis s'engouffra dans les coulisses.

Elle regarda sur son épaule et eut le temps de voir qu'on bloquait l'accès à ses geoliers. Elle continua donc de courir et sortit par une porte de service qui déboucha sur une allée. Elle courut jusqu'à un angle et vérifia les deux sens avant de traverser vers un marché populaire.

Elle échangea son col roulé chic contre un t-shirt bleu et se dépecha de l'enfiler sous le regard intètessé du marchand, là elle entendit un remue ménage.

Elle se glissa sous les étalages en sens inverse du bruit puis sprinta vers la ruelle la plus proche. Mais elle s'arrêta net dans son élan juste en face d'elle se tenait son pire cauchemar.

Rossi

Comment?

Elle n'allait pas resté pour le savoir, elle profita de la sortie d'un locataire pour s'engouffer dans un immeuble juste en face d'elle et grimpa les escaliers quatre à quatre.

Elle se félicitait d'avoir fait parti de l'équipe de gymnase au lycée cela l'avait rendu svelte et résistante donc elle pourrait courir une bonne partie de la nuit s'il le fallait. Le seul problème elle ne s'était toujours pas repérée donc elle ignorait si elle courait dans le bon ou le mauvais sens.

Il fallait qu'elle appelle la police, elle commença donc à taper sur toutes les portes qu'elle trouvait sur son passage mais personne ne lui prétait main forte.

La panique fit couler des larmes sur ses joues, elle atteignit le toît et coura dans tous les sens à la recherche d'une issue. 

Soudain sur la face Est de l'immeuble, elle apperçut une ligne d' auvent, sans hésitée, elle tenta une escalade pour s'en rapprocher, elle put descendre sur quelques mêtres quand des voix au-dessus d'elle attira son attention.

Elle n'y réfléchit pas à deux fois et sauta.

Coupable d'être belleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant