Chapitre 25

110 16 12
                                    

Elijah

Elle a choisi un sapin de plus de deux mètres cinquante, inutile de dire que j'ai rarement autant rigolé de la voir galérer à foutre ses boules et ses guirlandes partout. En soi, le sapin, je m'en cogne un peu, mais elle adore Noël. Je ne regrette pas ce choix quand elle s'allume de partout par l'excitation et la joie de le décorer. J'ai fini par la gonfler de me foutre de sa gueule, alors elle est postée sur mes épaules et dirige les opérations comme un chef. Je ne vais pas me plaindre alors que ses cuisses sont à proximité de ma bouche, je peux la mordre pour le plaisir. Sa main tapote le haut de ma tête quand j'essaie.

- Continue et je te garantis que t'iras sous la couette tout seul !

Elle râle parce que je la déconcentre dans une tâche de la plus haute importance : que tout soit raccord et harmonieux. Absolument pas toquée, perfectionniste jusqu'au bout des guirlandes

- T'as bientôt fini, et c'est toi qui m'as grimpé dessus, alors je fais ce que je veux ! Tu peux jouer avec mes boules toute l'année, en plus.

- Insupportable. Garde ta canne à sucre sous vide si tu ne veux pas qu'elle casse. Je suis très sérieuse.

Un soupir s'échappe de mes lèvres. Je ne m'avoue pas vaincu, mais plus vite elle a terminé, plus vite, on va sous la couette.

- Va à gauche, le Grinch.*

Je m'exécute en la faisant tourner avec moi, son rire rempli la pièce comme un carillon. J'adore ce son. Et je décide que j'en ai marre, alors je la fais rouler sur le canapé, l'emprisonnant sous moi pour ne pas qu'elle se relève. Les joues encore rougies d'avoir ri, ses iris trop clairs qui brillent de joie. Je suis tellement foutu avec elle. Je passe mes doigts sur ses côtes, elle sursaute sous l'effet que je lui procure, avant de se tortiller dans tous les sens.

Nos rires éclatent autour de nous, un putain de cliché des films de Noël. Bizarrement, ça ne me dérange pas.

- C'est de la torture ! Arrête, pitié !
- Non !

Elle continue de se tordre sous moi, hilare, le visage en feu, le regard pétillant de rire. J'aspire un de ses tétons à travers son t-shirt noir. Elle va savoir ce qu'est la vraie torture. Je suis doué dans ce domaine, ce n'est vraiment pas de chance pour elle. Son corps se tend comme un arc quand un soupir s'échappe de sa gorge. Je continue mon lent et long tourment, à l'affût de ses moindres réactions. Elle tente de me repousser alors j'attrape ses mains et les place au-dessus de sa tête, les réunissant dans une main alors que l'autre trace des sillons sur sa peau.

- Encore ? Mais tu t'arrêtes ja...

Sa phrase reste en suspens quand la main qui frôlait sa peau finie sa course sur sa culotte qui semble souffrir d'une inondation. Je joue à travers le tissu, la caressant sans vraiment la toucher. Ma bouche continuant de ravager son sein. Sa respiration se hache par moment, elle recommence à s'agiter sous mes assauts. J'aurai jamais assez de cette fille. Je l'ai dans la peau, dans mes os, gravée au plus profond de moi. Putain. Est-ce que ça ferait de moi un psychopathe si je la gardais enfermée avec moi pour assouvir tous mes désirs avec elle ? Probablement.

- Oh Amour, on sait tous les deux que tu n'as vraiment pas envie que je m'arrête maintenant.

Sa culotte est encore plus mouillée qu'avant, mes doigts continuant leurs danses sans jamais la toucher vraiment. Je prends son deuxième téton en otage. Ses mains tentent de se libérer de ma prise, sans succès. Elle est à ma merci. Complètement offerte. Pour notre plus grand plaisir. Elle se tend encore plus quand elle comprend que je ne cherche en aucun cas à la soulager. C'est tellement bon de l'entendre gémir. La sentir au bord de l'extase sans l'obtenir. Si je n'étais pas un minimum maître du contrôle, j'aurais tout lâché sur sa hanche.

Au creux de NousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant