Une fois chez lui, je me sens incroyablement à l'aise. Je me démaquille rapidement et file sous la douche. En sortant, j'enfile un de ses t-shirts pour être plus confortable. Lorsque je sors de son dressing, je m'arrête un instant pour l'admirer : allongé sur son lit, vêtu uniquement de son caleçon, les bras derrière la tête. Il est magnifique.
— Comment fais-tu pour mieux porter mes vêtements que moi ?
— Parce que je suis bien plus canon que toi, Nate
Je suis fatiguée. Je me dirige vers la porte, avec un sourire.
— Je vais me coucher, on se voit demain matin...
— Et où penses-tu aller ?
— Dans la chambre d'ami...
— Je pense que nous avons été suffisamment intimes pour que tu puisses dormir dans mon lit.
S'il pensait vraiment que j'allais dans la chambre d'ami, il se met le doigt dans l'œil.
— Nate, ce suçon va mettre deux semaines à disparaître. Tu aurais pu être un peu plus délicat.
— Je te l'ai dit, c'est une marque d'appartenance.
— D'appartenance à quoi ? À qui ?
— Tu es à moi maintenant, Divy. Viens ici...
Je me jette dans son lit, qui est incroyablement confortable. Je m'allonge sur le côté, regardant la fenêtre. Nate se rapproche et me serre fort contre lui. Son parfum envoûtant m'apaise instantanément. La chaleur de son corps m'enveloppe, me détend. Il ne dit plus un mot. Je le surprends à sentir mes cheveux avant de soupirer doucement. Ses doigts effleurent ma cuisse, non pas dans un geste sexuel, mais empreints de tendresse.
C'est une nuit spéciale, tout comme cette journée. J'aimerais pouvoir revivre ces moments encore et encore.
À mon réveil, je me retourne et constate que je suis seule dans son lit. Il doit être environ 9h30. Je me lève, fais un tour de la maison, mais il n'y a personne. Je prends mon temps dans la salle de bain, puis je fais son lit. En ouvrant la fenêtre pour aérer la pièce, je le vois arriver à grandes foulées, complètement trempé de sueur.
Nate rentre dans la maison, le torse brillant, haletant. Il est terriblement excitant ainsi. Je me mords la lèvre. Je le veux là, tout de suite. Il pue le sexe.
— Bonjour, toi. Bien dormi ?
— J'ai passé une super nuit, j'adore ton lit. Tu t'es levé tôt ce matin ?
— Non, à 7h.
— 7 heures, un dimanche ? Pour toi, ce n'est pas tôt ?
— Habituellement, je me lève à 5h et je cours deux heures avant d'aller travailler.
— Pardon ? Tu cours tous les jours 2 heures au réveil ?
— Oui, ça m'aide à évacuer la pression et à me conditionner pour la journée.
— Et je suppose qu'après le travail tu recommences ?
— Non, je vais à la salle de sport en rentrant.
— Tous les jours ?
— Tous les jours, oui.
— Tout s'explique.
— Quoi donc ?
— Ton corps, Nate. Tu as un corps surhumain. Regarde-toi !
Il éclate de rire en me tournant le dos pour aller se doucher. Je regarde la sueur dégouliner dans son dos, hypnotisée. S'il pense que je vais le laisser s'échapper aussi facilement...
VOUS LISEZ
Plongée dans son regard
Romance« Front contre front, il me perfore l'âme avec son regard ténébreux et lorsque je le sens entrer en moi, une vague d'émotion me submerge. Il me remplit complètement, chaque mouvement est lent, profond, chargé de passion. Nous restons ainsi, longtemp...