De retour à la maison, je l'observe discrètement. Ses gestes sont fluides, naturels, mais chaque mouvement est une tentation. Elle prend soin d'elle avec cette élégance innée qui me coupe littéralement le souffle. Ses petits regards furtifs, remplis de malice, cherchent à capter mon attention. Elle sait exactement ce qu'elle fait, me provoquer, me rendre fou avant même que la soirée ne commence. À chaque fois que je m'approche, elle esquive avec un sourire taquin, m'obligeant à me retenir. Elle adore jouer ce jeu de séduction, et moi... je ne demande qu'à perdre.
Je commence à m'habiller, chaque geste est devenu une mécanique de contrôle, alors que tout en moi ne rêve que de l'attraper, de la prendre dans mes bras et de ne jamais la lâcher.
– Mon cœur, tu peux m'aider avec mes boutons de manchettes ? dis-je, le ton feignant une simplicité qui n'existe pas.
Je fais ça seul depuis des années, mais cette fois, c'est un prétexte. Je veux qu'elle s'approche, qu'elle brise cette distance qu'elle impose avec ses sourires provocants.
– J'arrive, dit-elle avec une voix douce.
Elle entre dans la chambre, et c'est tout ce que je peux faire pour ne pas m'avancer vers elle et la plaquer contre le mur. Ses cheveux sont d'une beauté renversante, longs et épais, glissant sur ses épaules comme un voile de soie. Elle porte un déshabillé en soie rouge, tellement fin que je distingue parfaitement la courbe de ses seins, ses tétons dressés sous le tissu délicat. Elle est sublime, chaque détail exacerbe mon envie d'elle.
– Tu n'es toujours pas habillée ? dis-je, ma voix un peu rauque, luttant pour garder le contrôle.
– Je suis maladroite, tu le sais. Je préfère m'habiller au dernier moment.
– Tu portes quelque chose en dessous ? je demande, incapable de retenir cette question qui brûle mes lèvres.
Elle relève la tête, ses yeux vert-or captent les miens avec une intensité dévastatrice.
– D'après toi, Nate, est-ce que je porte quelque chose en dessous ?
Je frôle sa peau avec mon doigt, descendant lentement de son cou vers ses seins, espérant apercevoir un peu plus, mais elle attrape ma main avant que je ne puisse aller plus loin.
– Pas maintenant, Nate.
– Quand alors ?
– Quand le moment sera venu, dit-elle, son sourire plus provocant que jamais.
– Le moment est venu, là, maintenant. On a bien quinze minutes devant nous. Vite fait, ça passe bien aussi.
Elle sait exactement comment me mener par le bout du nez. Sans un mot, elle tourne le dos, ses hanches ondulant légèrement. Avant de sortir, elle fait glisser son déshabillé, laissant tomber le tissu au sol avec une lenteur calculée. Le satin épouse ses courbes une dernière fois avant de dévoiler son corps nu, parfait. Je reste figé, mes yeux rivés sur ses fesses, mes mains imaginent déjà s'y agripper.
– Putain... murmuré-je à moi-même, les yeux brûlants de désir. Nate, calme-toi. Garde le contrôle. Ne la laisse pas gagner si tôt dans la soirée.
Je passe une touche de gel dans mes cheveux encore humides, espérant que cela refroidisse mon esprit. Une vaporisation de Creed, ma Rolex Daytona solidement attachée à mon poignet, et mes chaussures Valentino complètent mon look. Je mets ma veste, chaque geste plus nerveux que le précédent. Prêt pour la soirée, mais surtout prêt pour Divy.
– Divy, on doit y aller, tu es prête ?
– Oui, je suis prête, dit-elle d'une voix douce, presque murmurée.
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Plongée dans son regard
Romansa« Front contre front, il me perfore l'âme avec son regard ténébreux et lorsque je le sens entrer en moi, une vague d'émotion me submerge. Il me remplit complètement, chaque mouvement est lent, profond, chargé de passion. Nous restons ainsi, longtemp...