Comment moi je vois la chose (Nate) 🌶️🌶️

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NATHANAEL:

Ce pull ridicule, je ne voulais vraiment pas le porter. Mais après sa sortie théâtrale de mon bureau plus tôt dans la journée, j'ai compris que ça comptait pour elle. Ce simple détail semblait prendre une importance particulière. Elle s'est investie corps et âme pour organiser une fête incroyable pour Rock, et tout ça, à cause de moi. Elle a pris à cœur la mission de redorer mon image, et en prime, elle a réussi à gagner le cœur de tout mon personnel. Elle possède cette étincelle en elle, cette luminosité qui la rend irrésistible. Divy est d'une pureté désarmante, presque innocente parfois, sans la moindre once de malveillance.

Je l'ai adorée chez Rock, la regarder déambuler dans nos couloirs, ses hanches balançant avec une aisance naturelle, ses longs cheveux cascadant sur son dos. J'aime savoir qu'elle est à moi. Mais voir les regards des autres hommes se poser sur elle... ça me rend dingue. Lorsqu'il s'agit de Divy, mes limites disparaissent. Ce soir, l'attitude de ce Noah est plus qu'inappropriée, et son pull grotesque n'arrange rien. Je ne l'aimais déjà pas sans même le connaître, mais le rencontrer n'a fait qu'empirer les choses. Il se prend pour un « cool guy », il veut capter toute l'attention et surtout, il est bien trop tactile avec Divy. Il ne comprend pas que ce n'est pas en haussant la voix et en brassant de l'air qu'on attire réellement l'attention. Ça, c'est juste pathétique. Pour captiver une salle, il faut de la présence, du charisme, et une vraie conversation.

Je ne comprends pas ce que Divy peut bien lui trouver. Il a peut-être un certain talent dans son domaine, mais à mes yeux, c'est un minable. Et je mènerai ma petite enquête sur lui. Je ne peux pas tolérer qu'un type comme lui passe ses journées avec ma femme sans que je ne sache tout à son sujet.

Quand Divy m'a vu arriver avec ce pull qu'elle m'a offert, j'ai vu l'étincelle dans ses yeux. Un si petit geste peut suffire à la rendre si heureuse, et ça, ça me satisfait pleinement. Ça me rappelle à quel point elle est simple dans ses attentes, et je suis ravi de pouvoir contribuer à son bonheur.

Mais lorsque je suis arrivé et que j'ai vu ce crétin la prendre dans ses bras, j'ai failli lui briser les os sur place. Dans un autre contexte, je ne me serais probablement pas retenu. Mais j'ai repensé aux paroles de Divy, à la peur qu'elle ressent lorsque je perds mes moyens, et j'ai pris sur moi. J'ai serré les poings, j'ai contenu ma rage.

Je me rends compte à quel point elle est fière de pouvoir me présenter officiellement à son entourage, de montrer que je suis celui qui partage sa vie. Elle veut me rassurer, elle le fait parce qu'elle m'aime. Je l'ai sentie, si fière, en me montrant à ses collègues, à ceux qu'elle côtoie chaque jour.

Mais Noah... Quand elle lui a remis son prix, et qu'il a osé la toucher de cette manière si déplacée, si arrogante... j'ai vu rouge. Mes poings se sont serrés d'eux-mêmes, mes muscles tendus par l'envie irrépressible de lui en coller une. Je l'ai observé pendant toute la soirée, je l'ai vu la dévorer des yeux, avec ce désir mal dissimulé. J'ai eu envie de le priver de ce regard, de lui arracher ces yeux qui s'attardent trop longtemps sur elle. Je ne supporte pas ça. Mais en voyant l'expression de Divy, l'inquiétude dans ses yeux face à mes poings serrés, j'ai préféré quitter la pièce pour me calmer. Une cigarette, juste le temps de reprendre le contrôle.

Et comme toujours, elle a senti mon trouble, elle est venue presque aussitôt me rejoindre. Cette attention qu'elle a pour moi, cette manière de se soucier constamment de ce que je ressens... ça me touche plus que je ne l'admets. Son petit corps chaud se serre contre le mien, et c'est comme si tous mes sens s'éveillaient à son contact. L'odeur douce et familière de ses cheveux, ses mains qui glissent lentement sur moi... Tout en elle m'apaise. C'est exactement ce dont j'ai besoin pour retrouver mon calme.

Nous y voilà, enfin seuls dans son bureau. Divy, toujours aussi aguicheuse, dans sa petite jupe en cuir qui épouse parfaitement ses courbes. Ses regards pleins de promesses me transpercent, chaque mouvement est une invitation. Je n'ai qu'une seule envie : la prendre ici, maintenant, jusqu'à lui faire perdre pied. Rien qu'à cette idée, je bande dur, me sentant à l'étroit dans mon pantalon. Je brûle d'impatience de libérer le monstre qui ne demande qu'à s'enfoncer profondément en elle.

Plongée dans son regard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant