Shopping entre copines contraste avec Agression

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Je reste allongée un moment, savourant les dernières traces de son contact. Mon téléphone vibre sur la table de chevet : un message du groupe mes folles.

Frany :
« Divy, tu pourrais crier un peu moins fort, on est tous un peu gênés ici ! 😏😜 »

Elie :
« Je n'entends rien dans ma chambre... 🤷🏻‍♀️ »

Moi :
« 😂😂 Vous savez bien que j'ai toujours aimé être bruyante ! »

Je souris malgré moi, mais je sens son liquide chaud couler entre mes cuisses. Une douche s'impose. Je me lève et me dirige vers la salle de bain, où je croise Nate qui en sort, la peau encore humide.

– Je vais prendre une douche, je te rejoins après. Je t'aime, dis-je en l'embrassant brièvement.

L'eau brûlante sur ma peau apaise mes muscles fatigués, mais dans ma tête, une pensée commence à germer, me troublant de plus en plus. Plongée dans mes réflexions, je réalise avec horreur que, prise par le voyage, le décalage horaire et le relâchement, j'ai complètement oublié ma contraception. Pas de pilule le jour du départ des Bahamas, ni ce matin. Et maintenant, je ne suis même plus certaine de l'avoir prise correctement toute la semaine.

Mon cœur bat plus vite. Je sors précipitamment de la douche, affolée, encore trempée, avec une seule pensée en tête.

– Divy, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Arrête de t'agiter comme ça, qu'est-ce qu'il y a ?

– Je n'ai pas pris ma contraception, ni hier, ni aujourd'hui ! dis-je, complètement affolée. En fait, je ne sais même pas si je l'ai bien prise cette dernière semaine !!

Nate reste calme, impassible.

– Ce n'est pas très grave, me dit-il doucement.

– Pas très grave ?! Si, c'est grave, Nate !! Même TRÈS GRAVE !!!

– Divy, quelle est la probabilité que...

– La probabilité Nate ?! Tu te fous de moi ?!

Je suis en panique, et Nate se redresse, cherchant à me calmer. Il me tend la main, un regard apaisant dans les yeux.

– Viens ici, s'il te plaît. Arrête de paniquer.

– QUOI ?! lâché-je, toujours bouleversée.

Il me regarde plus sérieusement, d'un ton rassurant.

– Ok, oublions la "probabilité". Je suis sûr que tu n'as pas à t'en faire. On ira à la pharmacie demain matin, d'accord ? Ils doivent pouvoir te rassurer, et si vraiment nécessaire, te donner une contraception d'urgence...

– D'accord... dis-je, respirant un peu plus lentement.

Il me prend dans ses bras, me serrant fort, et je sens une partie de mon stress s'évaporer. Nous restons ainsi, blottis l'un contre l'autre, dans un silence apaisant.

– Divy, tu dors ?

– Non.

– Je m'en doutais... Écoute, ne t'inquiète pas pour cet oubli. Je suis là, avec toi, pour toi. Je t'aime...

Je sais qu'il dit cela pour me rassurer, et même si je sens sa sincérité, l'inquiétude continue de me ronger. Je ne me vois pas enceinte, surtout pas comme ça. Pas dans cette situation. Ce n'est pas ainsi que je l'imaginais.

Le lendemain matin, je me réveille en sursaut et je cours dans la salle de bain. Je me prépare rapidement, prête à filer à la pharmacie avant le petit-déjeuner et mon rendez-vous avec les filles. Mais alors que je m'apprête à m'habiller, une agréable surprise me submerge : mes règles sont arrivées. Un énorme sentiment de soulagement m'envahit. Je bondis de joie et retourne dans la chambre toute ne sautillant de joie, pour annoncer la nouvelle à Nate.

Plongée dans son regard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant