Chapitre 15

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Éclipse de 7 mois

Pendant ces sept derniers mois, rien de bien intéressant ne s'est passé. C'était la routine, travail, maison et souvent des soirées entre copines.

Il y a 6 mois, William et moi avons fêté notre 1 an de relation. Donc ça nous fait 1 an et 6 mois de relation. Je suis partie au moins 4 fois en France pour lui rendre visite. Il est en tournée dans toute la France. On a passé de super moments, j'ai rencontré ses amis et j'ai passé du temps avec sa famille. Rien de bien fou, quoi. On s'entend super bien et notre relation est devenue plus sérieuse. On envisage de prendre une maison ensemble à Paris, parce que je ne supporte pas trop d'aller dans les hôtels quand je vais lui rendre visite. Donc on a convenu que le mieux serait de prendre un appartement. Ça sera comme si on aménageait ensemble.

Bon bref, en gros tout se passe très bien dans ma vie sentimentale, familiale, sociale et professionnelle, ça baigne. Actuellement, je suis dans mon bureau en train de corriger mon rapport, tout en écoutant d'une oreille distraite Isabelle qui me raconte sa vie.

Moi: Tu n'es pas fatiguée ?

Isabelle, fronçant les sourcils: Non, pourquoi ?

Moi: Tu parles, on dirait qu'on t'a branchée !

Je termine la dernière ligne de mon rapport, je ferme mon ordinateur et je retire mes lunettes que je pose ensuite sur mon bureau pour lui accorder toute mon attention.

Isabelle: Je vais faire comme si tu n'avais rien dit.

J'ai secoué la tête de gauche à droite en rigolant. Elle est assise à la place visiteurs, en tenue de travail (le treillis militaire). Elle jette un coup d'œil à sa montre avant de se lever.

Isabelle: Lève-toi, on sort.

Moi: Pour aller où ?

Isabelle: Je ne sais pas, mais j'ai faim. On pourrait manger au restaurant avec Aurore et Aurélie ?

Moi: Ouais, ça me va.

Je me suis levé à mon tour, j'ai pris mon porte-monnaie ainsi que mes clés de voiture et je l'ai poussée vers la porte de sortie. Puis, j'ai fermé la porte du bureau derrière nous. Nous avons retrouvé Aristide dans la salle d'observation et je lui ai proposé de venir avec nous. Il a accepté. Ensuite, nous sommes allés avec ma voiture dans le restaurant le plus proche de notre lieu de travail.

Nous nous sommes installés dans une place libre qui pouvait convenir aux deux autres personnes qui devait venir nous rejoindre la serveuse est venu prendre notre commande puis elle est partie et aurore et aurélie sont arrivés accompagné de marie Paule mon sourire c'est immédiatement envolé

Moi: J'espère que c'est une blague, dis-je sèchement.

Aristide: Quoi ?

Isabelle a suivi mon regard et s'est retournée avant de me faire face à nouveau.

Isabelle: Je ne savais pas qu'elle allait venir aussi.

Aristide,soupire: Les filles, c'est des maux de tête.

Moi: Super, je dois faire semblant de la supporter.

Elles sont venues à notre rencontre avec des sourires hypocrites plaqués aux lèvres. Ça me donnait envie de vomir. Elles nous ont fait la bise chacun notre tour en riant. Ça sentait l'hypocrisie de ouf avec leurs parfums trop forts, comme si elles étaient tombées dans un baril de parfum.

Les filles étaient comme d'habitude, mais Marie Paule a un peu grossi plus qu'avant. Déjà qu'elle n'est pas mince, elle a encore pris du gras dans les joues, les seins,les cuisses et le ventre. Le gras a oublié de gonfler ses fesses, et elle a un teint un peu plus sombre à certains endroits. Les rares fois où je l'ai vue au boulot, elle avait l'air fatiguée et mettait constamment sa main sur son ventre.

CETTE VIE... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant