Je rassemble toutes mes affaires dans mon sac et je quitte ma chambre. En passant par le salon, je saisis ma veste et je contemple la pièce qui a été bien rangée par Sandrine, la femme de ménage. Pourtant, elle semble toujours aussi dépourvue d'émotion et de chaleur, si silencieuse ce soir. J'attends avec impatience l'arrivée de Tiakola de France, j'espère qu'il pourra m'apporter un peu de joie et de gaieté. Nous avons prévu de passer la semaine ensemble. Pour être honnête, je ressens un manque d'affection et rentrer chez moi tous les soirs après le travail pour me retrouver seul dans cette maison ne me procure plus la même satisfaction qu'auparavant.
Je récupère mes clés de voiture posées sur la table, vérifie une dernière fois si la nourriture est bien couverte, puis je sors de la maison en refermant la porte derrière moi. Une fois sur le parking, je salue rapidement mes voisins et grimpe dans ma voiture, direction l'aéroport. Son vol devrait atterrir d'une minute à l'autre.
Quand nos regards se sont croisés, mon cœur s'est emballé, je me sentais toute excitée. Mon sourire s'est instantanément élargi et mes yeux ont brillé d'excitation. Je n'ai pas pu me retenir et je me suis précipitée vers lui, mes jambes à peine capables de me porter assez vite. Je lui ai sauté dessus et enroulé mes jambes autour de sa taille. Je sentais sa chaleureuse et familière étreinte, et tout le stress et la fatigue se sont évaporés instantanément. C'était un moment de pur bonheur, où le monde autour de nous semblait disparaître. J'ai ri en sentant ses douces caresses dans le dos. Au bout d'un moment, il m'a reposée par terre et je salue les membres de son équipe, ils rigolaient doucement.
Tiakola rit : Je savais que je te manquais, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit à ce point-là.
Moi : Oh, arrête, je voulais juste jouer comme dans les films. Ne prends pas trop confiance non plus.
En relevant la tête vers la manageuse de Tiakola, je croise le regard d'une femme brune, accompagnée de deux hommes qui rient aux éclats. Quand ils ont vu que je les regardais, ils ont cessé de rire et m'ont fait un signe de la main, auquel j'ai répondu par un hochement de tête.
Amanda, en rigolant : J'imagine que tu ne resteras pas avec nous à l'hôtel.
Tiakola : Jure que je ne t'avais pas prévenu.
Amanda : Non, tu ne l'as pas fait.
Tiakola : J'ai sûrement oublié, mais bon, les gars, je reste avec ma femme.
La fille brune n'arrêtait pas de me dévisager et ça commençait vraiment à me taper sur les nerfs.
Quand on est sortis de l'aéroport, il y avait une foule énorme qui l'attendait, hurlant son nom de partout. Alors, je me suis mise en retrait et j'ai lâché sa main doucement pour me placer à côté d'Amanda. La police avait mis une barrière entre ses fans et nous, et les gardes du corps ainsi que la police s'occupaient de la sécurité. Il a pris des photos avec ses fans, a signé des autographes, puis ils ont réussi à nous frayer un chemin au milieu de la foule. Nous sommes partis pendant que les autres se dirigeaient vers les vans, et nous avons rapidement quitté l'aéroport pour éviter d'être suivis.
Alors que je conduisais, ma main gauche était sur le volant et ma droite était posée dans ses cheveux. J'adore jouer avec ses cheveux, ça me détend complètement.
Qui aurait cru que j'aimerais quelqu'un à ce point-là ? L'amour est tellement étrange, comment peut-on aimer une autre personne autant que ça ?
Tiakola : À quoi tu penses ? me demande-t-il doucement, me sortant de mes pensées.
Je lui souris doucement en retirant mes mains de ses cheveux pour les porter jusqu'à ses lèvres, les caressant doucement.
Moi : Je pense à toi, bébé.
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CETTE VIE...
RomantikMarilyne est une fille très joyeuse et aimable qui a réussi sa vie professionnelle. Elle travaille en tant que militaire dans l'armée de terre ivoirienne. Après sa première histoire d'amour ratée avec Issouf, un policier, elle a décidé de se consacr...