Galen se leva précipitamment du lit. Il courut jusqu'à la salle de bain et vomi le contenu de son estomac dans les toilettes. Il resta haletant un instant. Il senti la main fraiche de Morgan sur son dos nu et sur ses cheveux. Il toussa et se releva, prenant le verre que lui tendait son Mate. Il se rinça la bouche.
— Deux semaines... encore soixante jours. Elle va me tuer.
Morgan lui frotta le dos et lui embrassa la tempe.
— Elle est enceinte et ça doit l'effrayer.
Galen secoua la tête.
— Je sais... Je suis foutrement au courant qu'elle l'est ! Oh...
Il retomba à genoux, vomissant de nouveau. Galen posa son front contre la faillance. Il était en sueur.
— C'est l'enfer...
Il leva les yeux vers Morgan, qui le regardait avec inquiétude. Les mots sortirent sans que Galen puisse les retenir
— Je te préviens. Je t'interdis de me mettre un bébé dans le ventre !
La douleur qu'il vit dans les yeux de Morgan lui fit se mordre les lèvres de regrets. Depuis plus d'un an qu'ils étaient Mate, c'était le souhait le plus cher de l'Ulfark mais la conjoncture actuelle n'était pas bonne, leurs Loups ne le souhaitaient pas également. Galen laissa Morgan l'aider à se relever et à se rincer la bouche une nouvelle fois. Galen se blotti dans les bras de son Mate en tremblant. C'était le mois de septembre et l'air vif de l'aurore faisait frissonner Galen. C'était la première fois qu'il passait l'hivers dans le Minnesota. L'air ici était plus humide ce qui changeait drastiquement son ressentit au niveau des températures. Il avait froid constamment. Morgan l'emmena dans leur chambre et le mis au lit, se couchant, comme son habitude sur son Mate et enroulant son corps contre le sien, pour lui tenir chaud. Ils vivaient maintenant dans une des nouveaux chalets construits autour de la Meute de l'Amaroq, dans les bois de la foret nationale du lac supérieur, près de la frontière canadienne. Le territoire de l'Amaroq était devenue terre d'accueil depuis les attentats. Discrètement, des chalets avaient été construits plus profondément dans les bois pour les accueillir. L'avantage du territoire de l'Amaroq était qu'il s'étendait largement et sa protection permettait de cacher les Loups. C'était le pouvoir de l'Alpha poussé à l'extrême mais c'est ainsi qu'était le monde.
Les Loups se cachaient à présent depuis plusieurs mois, ceux qui vivaient en ville et avait un travail et une vie, cachait leur vraie nature. Les Loups ne hurlaient plus à la pleine Lune. Les plus faibles vivaient auprès de l'Amaroq. Parfois des meutes entières... les tensions territoriales étaient parfois vives mais vivre ouvertement parmi les humains n'était plus possible. La « Purge » contre les Loups continuaient mais c'était tellement devenue courante qu'il était rare que les média s'y intéressent plus qu'une ou deux lignes. Les humains préféraient oubliés et faire comme si cela ne les touchait pas. En attendant les Loups mourraient. Galen soupira. Il y avait de l'espoir. Sa sœur et Éric s'étaient mariés légalement, malgré la différence de Lena, au printemps et elle était enceinte. Ils vivaient dans la maison de l'Amaroq, celle-ci ayant été aménagée pour que le jeune couple ait une aile comme foyer. C'est la meilleure solution. La présence et le pouvoir de l'Omega aidait Maeva car l'Amaroq était malade. Il ressentait chacune des pertes à travers son lien : la douleur et le deuil l'affaiblissait. D'autres Omégas venaient régulièrement soutenir Lena et la vieille Omega. Cette promiscuité permettait à Carmen de veiller sur Lena comme une poule avec son poussin, tout allait bien pour elle. Galen en était soulagé. Malgré les progrès de sa sœur sur le contrôle des émotions, tous les matins, depuis deux semaines, Galen se retrouvait à vomir, subissant les nausées matinales en même temps que sa sœur. Epuisé, il se rendormi.
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OmegAlpha (La meute vagabonde T2) - Complete
WerewolfL'Alpha aux yeux bleus (La meute Vagabonde T1) : https://www.wattpad.com/story/344240592-l%27alpha-aux-yeux-bleus-la-meute-vagabonde-t1 Le tome 2 est la suite directe du tome 1. Malgré la fin tragique de LaCrosse, les Loups ne sont pas sorti d'affai...