OmegAlpha (La meute vagabonde T2) - Complete

Moment de paix

Galen pu retourner chez lui le lendemain. Le reste de la journée avait oscillé entre euphorie et stress. Les bébés étaient en bonne santé mais le deuxième naîtrait prématuré donc plus fragile. Les différents traumatismes que Galen avait traversé s'étaient répercutés sur les poches de gestations et le médecin l'avait cloué au lit pour les trois dernières semaines. Il n'avait le droit de ne rien porter, de ne faire aucun effort, d'éviter de se transformer. Shh était également épuisé. Il s'était vidé de ses forces pour protéger les bébés de l'empoisonnement et il en avait pâti. Son état était pire qu'il y a un an à leur départ de LaCrosse. Shh était malade, affaiblie et était retourné au silence. Même la Bête ne pouvait pas le faire revenir. Shh se terrait pour guérir.

Ils avaient commencé à faire des travaux pour agrandir leur chalet avant de partir à Las Vegas mais il fallait qu'ils revoient leurs plans plus grands puisqu'il y aurait deux bébés. Enfin, pour le moment la seule pièce qu'ils avaient ajouté suffirait. Dès qu'ils ouvrirent la porte, l'odeur de bois fraîchement coupé et de peinture fraîche chatouilla leur narine. C'était une odeur de neuf et de propre. Morgan avait déjà allumé le feu dans le poêle et la chaleur était agréable après l'air froid et la pluie qui tombait sans discontinuer. Morgan lui tournait autour comme une abeille. Il l'aida a enlevé son manteau, ses chaussures, le fit asseoir sur leur canapé, lui apporta du thé...Galen soupira et sourit à Morgan qui revenait avec un plaid. Il tapota la place à côté de lui. Morgan posa le plaid sur les jambes de Galen et s'assit à côté de lui. Galen posa sa tête sur l'épaule de Morgan.

— Là, c'est beaucoup mieux.

Morgan enlaça tendrement ses épaules et Galen soupira de nouveau, poussant la vapeur de son thé.

— S'il te plait, ne me couve pas trop parce que lorsque tu le feras moins je serais triste.

Morgan lui embrassa les cheveux.

— Je ne compte pas changer, Sweetheart.

Ils restèrent silencieux, savourant la présence de l'autre et regardant le feu dans le poêle tandis que la pluie battait la baie vitrée. Ils s'embrassèrent. C'était doux, presque hésitant. Galen posa sa main sur la joue de Morgan, s'écartant juste assez pour que leur nez reste en contact. Il sourit alors qu'il se perdait dans les iris sombres. Il ne voyait que de la confusion et un peu d'anxiété dans les pupilles de Morgan. Il se mordit les lèvres et souplement, autant que son ventre le lui permettait, il grimpa sur les genoux de Morgan. Ses jambes de part et d'autre de l'Ulfark. Galen caressa la joue de Morgan, la descendit vers la nuque et pris brusquement les cheveux noir à pleine main, inclinant la gorge, dévoilant la gorge. Il pressa son nez contre la joue de Morgan, puis ses lèvres et respira l'odeur de son Mate, lentement avant de finir sur la gorge de Morgan. Il la mordilla. La main droite tenait toujours fermement les cheveux tandis que la gauche se glissait entre les boutons de la chemise noire. Galen caressait la peau par petite touche, sa bouche toujours en contact avec la chaleur de Morgan. Morgan commençait à haleter. Ses mains se trouvaient sur les cuisses de Galen mais il n'osait faire aucun geste. Le premier bouton fut retiré. La main glissa sur les pectoraux fermes plusieurs fois, frôlant le téton qui durcit. La bouche de Galen dévala la gorge, goûtant la peau palpitante de la langue, finissant sur l'os qu'il redessina. Le deuxième bouton disparut. La main droite lâcha la nuque pour l'épaule. La bouche de Galen courut le long du plexus solaire dans la vallée entre les deux pectoraux. Les mains en profitèrent pour écarter le tissu de la chemise, faisant sauter le troisième et quatrième bouton. Sans quitter la peau, Galen se laissa tomber sur le tapis, entre les jambes écartées de Morgan. Il mordit le flanc, faisant frémir l'Ulfark. Galen ne l'avait pas regardé une seule fois. Il s'attaqua au bouton du jean qui était déformé par l'érection. Il ricana alors que le bout du gland apparaissait au-dessus de la ligne du boxer. Lentement il tira le jean et les sous-vêtements, juste assez pour libérer les hanches... Galen s'écarta enfin pour regarder son œuvre. Morgan avait un bras sur le visage, l'autre main reposait sur le canapé. La chemise était ouverte largement, mettant en valeur la musculature de l'Ulfark par les jeux d'ombre et sa respiration lourde. Le sexe tendu se pressait sur le ventre ferme le long de la ligne de poil qui partait du nombril et se perdait dans la toison entre les cuisses musclées. Le jean largement ouvert de façon à la fois obscène et érotique. Morgan était plus que magnifique.