Chapitre 39

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Bonjour tout le monde!!!! Deuxième chapitre en deux semaines. Vous avez vu un peu mes efforts ? Enfin petite pose pour m'excuser auprès des écossais ou des amoureux de l'Écosse si vous passez par là. J'ai bourré un paragraphe de clichés prévisibles, j'avoue et je m'excuse d'avance pour ce que cela pourrait saouler. À part ça, bonne lecture!!










      Dior souffla de béatitude en fermant les yeux. Que de plaisir de retrouver les bras et l’odeur unique de son aimé.


Trop de jours c’étaient écoulés depuis la dernière fois qu’elle avait pu être aussi proche d’Eliot. Cinq longues journées à ne faire que l’apercevoir et lui parlé au téléphone. Les nuits étaient dures, si dures qu’elle en avait des cernes. Eliot voulu se détaché d’elle mais elle resserra son étreinte autour de lui. Elle était trop bien pour écourter ce moment.

Par ailleurs, la jeune femme n’avait pas envie de revoir les traits tirés de l’écossais. Cela lui faisait trop mal au cœur. Il se contenta donc de refermer ses bras sur elle et de laisser sa tête glisser dans son cou. Dior le sentit lui embrasser doucement la peau et un long frisson raviva son corps endormi. Les petites attentions d’Eliot lui avaient manqué.


- Tu as l’air épuisé, murmura-t-il doucement contre son cou.

- Toi aussi tu as l‘air épuisé.

- Je croule sous le travail ces temps-ci, dit-il en se détachant d’elle pour la regarder. 


Dior ne dit rien, pas dupe pour deux sous. Tous les deux souffraient du même mal : l’absence de l’autre. Revoir de si près ses yeux azurs lui faisait un bien fou ; sentir son odeur et son corps si proche lui donnaient l’impression euphorisante de revenir à la vie. Elle avait beau avoir accepté son amour pour lui, les émotions qui s’emparaient d’elle n’en étaient pas moins stupéfiantes. Ses doigts fins vinrent efflorés la joue quelque peu piquante d’Eliot.


- Tu vas devoir faire une exception pour aujourd’hui, dit-elle tout sourire.


- Et pourquoi donc ?


- J’ai ma journée de libre et par ricochet toi aussi, susurra-t-elle avec un plus grand sourire encore.  


Eliot se mordit la lèvre en observant son visage illuminé de son si beau sourire. L’air revenait enfin dans ses poumons, la lumière gratifiait enfin son cerveau. Elle avait l’effet d’une drogue sur tout son être et il se fichait que ce soit mal. C’était sa drogue ; à lui et personne d’autre.


Dans un geste souple, il la souleva de sorte à être entre ses jambes pour l’avoir plus près avant de glisser à nouveau sa tête dans son cou. Dior glissa ses doigts entre ses cheveux pour les caresser pendant que son autre main agrippait son dos. Il l’aimait ! Cette vérité lui avait été imposée au cours de ces jours passés sans elle.

Oui, il l’aimait.


Il n’aimait pas que passer du temps avec elle ; il n’aimait pas que sa beauté ; il n’aimait pas que ce qu’elle représentait ; il l’aimait elle et ça, depuis le premier jour. C’était elle. Et même s’il n’avait jamais cru en le concept farfelu de l’âme sœur, cette femme, Dior Khalifa était la sienne.


- Monsieur ? interrompit la voix de sa secrétaire dans l’interphone. La réunion avec l’hôtel Beyrouth va bientôt commencée.


Eliot jura intérieurement en se rappelant de ce détail. Depuis peu, il avait été contacté par le directeur d’un hôtel de grande envergure pour qu’il soit leur fournisseur d’accès internet.

C’était un réel plaisir pour lui de prendre toujours plus de terrain et il n’avait pas dormi pendant plusieurs jours pour préparer un dossier qui pourrait parfaitement correspondre à leurs attentes. Il fallait dire aussi qu’il ne dormait presque plus depuis que la femme dans ses bras n’étaient plus chez lui.

Sous le Ciel d'EdimbourgOù les histoires vivent. Découvrez maintenant