AURAA ALVAREZ
Montréal, Canada.
2 août 2023-
J'aimais le sang...
Sang.
Sang..
Sang...-
J'aimais faire couler le sang... Excusez-moi, je me suis mal exprimé... J'aimais entendre le sang qui coulait gouttes par gouttes, de leurs entailles.
Les entrailles de mes futurs cibles.
Mes pieds enfermés dans une somptueuse paire d'escarpins de la célèbre marque londonienne Jimmy Choo, claqués contre le sol en marbre blanc de ce riche hôtel.
Sang, sang, sang. sang...-
Là... Il était là... La prochaine personne dont le sang coulera de mes mains. C'est lui, le prochain sur le tableau.
La prochaine victime de la magnifique Auraa Alvarez, qui était bien évidemment, moi.
Mon châle noir Louis Vuitton fait de soi et de dentelles glissait le long de mes épaules quand cet homme l'enlevait de ses mains sales. Dégouts, pris possession de mon corps. dégoût
Dégoût... Sang
— Vous êtes ravissante, madame.
— Mademoiselle... Je ne suis pas encore mariée mon cher.
— Bien... Alors à qui ai-je a faire ?
Merde. Merde. Merde !
— ... Mademoiselle Sànchez.
L'Homme aux gros doigts boudinés s'emparait de ma main, avant de déposer ses lèvres gercées dessus. Je détestais cela le dégoût revenait.
Dégoûté.
Vomir.
Vomir.
Vomir...-
Mes iris se levaient vers le haut des escaliers, en sentant un regard sur moi. Une carrure. Un homme. Aux yeux bleues polaires. Des cheveux noirs qui décoraient le haut de sa tête. Son visage masqué. Il n'avait à faire ici, et s'il intervient, je le tuerai. Mais il avait cette force...
Hypnotique.
Hypnotique.
— Mademoiselle ?
Reviens sur Terre, Auraa. Ce n'était pas le moment d'être déconcentré par un cabrón.
Mais... j'en aurais bien fait mon quatre heures...
— Excusez-moi, j'analysais les lieux.
— Souhaitez-vous que je vous fasse découvrir le château ?
L'homme me regardait avec ce sourire malveillant. Son masque lui, glissait légèrement de son visage. Avant qu'il ne morde ses lèvres entre ses dents jaunes. Fumeur... Alcooliques..? De la mousse blanche se trouvait sur ses commissures.
Analyse.
Analyse.
Analyse, Auraa !
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𝐓𝐡𝐞 𝐊𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐋𝐨𝐯𝐞
RomancePour le meilleur ou pour le pire... Ce n'était pas ça la phrase ? Le proverbe si connu ? C'était ce que nous nous étions dit sous la contrainte, sous la pression de nos parents, d'un mariage sans amour. Il était devenu un mari, et moi une mariée...