AURAA ALVAREZ
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— Tu pourras dormir sur tes deux oreilles, je pourrais largement subvenir à tous tes besoins, j'ai un compte en banque bien remplis, tu auras donc mes codes de carte bancaires dont celle de mon entreprise. Et puis pour revenir à juste avant, tu ne peux pas me considérer comme un inconnu, surtout après t'avoir vu assassiné cet homme sans aucun remord. On peut dire que ton petit secret sera bien gardé avec moi, Little Auraa.
Je peux vous le garantir que si je n'avais Inna dans mes bras, je lui aurais remis ses idées en place à celui-là.
Putain, je n'étais pas une croqueuse de diamants, encore une femme qui demandait juste qu'à se marier pour avoir de l'argent. Encore moins celle de son entreprise.
N'importe qui m'aurait dit cette foutaise je lui aurais ris au nez, j'avais un compte courant personnelle plutôt bien remplis. On peut dire même qu'il dépasse les six chiffres, sans compter l'argent que j'avais mis sur un compte bloquée.
On pouvait dire que j'étais blindé. Millionnaire ou plus...
Vous pouvez pensez que cet argent provenait des caisses de l'état, pourtant aucun pesos de mon compte ne lui appartenaient.
Padre pouvez penser que l'argent que je détenais venait des quelques revenus que je percevais grâce à mon activité sur les réseaux sociaux.
Pourtant ce n'étais pas le cas...- Alala s'il savait que je passais des soirées à jouir des meurtres que je faisais. Sacré Padre.
— Pourquoi tu souries ?
Je relevais ma tête vers Abel en resserrant le corps d'Inna contre moi qui s'était à moitié endormie. Mes sourcils se fronçaient en le voyant toucher sa joue.
Son doigt sur la joue de ma princesse ? Ses doigts sales d'hommes sur la douce joue de ma petite princesse chérie ?
— Tu sais que tu n'es qu'un enfoiré ?
— Plait-il ?
— Ouais le plus gros des enfoiré que la civilisation terrienne a pu connaître. Parce que je te l'avais pourtant dis que ce chien était entrain de m'agresser.
Il hausser les sourcils en se redressant.
— Pourtant ce n'est pas ce que j'ai vu.
— Si tu veux, aller maintenant dégage et sors de ma maison.
— Bien, je te donne rendez-vous à cette adresse demain à la première heure. Et n'oublie pas que nous devons jouer le rôle d'un couple parfait et amoureux, très chère.
Il me tendait une sorte de carte de visite, putain c'est qu'il avait tout prévu ce pendejo.
— Comment ça ? Chez toi ? Amoureux ? Il y a beaucoup trop de mots qui ne s'assemble pas ensemble dans ta phrase là.
— Oui, chez moi. Et où est le problème avec les mots couple et amoureux ?
— Pourquoi moi j'irais chez toi, et pourquoi je ferais semblant de t'aimer ?
— Et bien pour emménager et parce que ton père et le mien l'ont décidé ainsi, pour les cameras, peut-être ? Ton père veut faire passez cette union comme passionnelle. Personne ne saura que ce mariage est faux, nous devons jouer un rôle. J'espère que tu sais jouer ?
Pause.
Quoi ? Qu'est-ce qu'il me racontait ?
J'avais sans doute les yeux écarquillés, au vue de l'expression de son visage. Putain qu'est qu'il avait manigancé ce vieux papy ?
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𝐓𝐡𝐞 𝐊𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐋𝐨𝐯𝐞
RomancePour le meilleur ou pour le pire... Ce n'était pas ça la phrase ? Le proverbe si connu ? C'était ce que nous nous étions dit sous la contrainte, sous la pression de nos parents, d'un mariage sans amour. Il était devenu un mari, et moi une mariée...