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Suis-je frivole pour avoir embrasser un parfait inconnu, ou bien totalement convaincue d'un coup de foudre ?

Comment se fait-il que je sois passée d'Elias à Valentin en un rien de temps ? La réponse je pense, est assez simple. J'aimais une version idéalisé d'Elias. Mes sentiments étaient ceux que j'avais enfouie et tenté de faire disparaitre. Sachant qu'il avait déjà usé de ma confiance, cette nouvelle chance ne tenait presque qu'à un fil.

Un fil qui me semblait être plus solide que ça.

Pour autant, je ne me sens pas si brisée que ça. C'est comme si, mon coeur s'était résigné. Comme si il avait déjà assez pleuré pour lui durant notre année de seconde. Que cela n'en valait plus la peine, que cela faisait mal mais que c'était supportable. Et puis... Valentin ne nous a pas laissé de marbre.

C'était pas un coup de foudre. C'était beaucoup plus que ça.

C'était comme une évidence. Comme si nous nous connaissions depuis toujours.

Comme si nous étions des pièces de puzzle qui s'assemblaient à la perfection.

Avec Elias, je pensais vraiment que quelque chose de plus grand nous attendez.

Mais j'ai eu tord.

Je n'avais plus la même frénésie, ni cette même énergie quand je le voyais. L'intensité de mes sentiments à baisser du à son rejet, son absence, et qu'il est brisé ma confiance une première fois. Peut-être que ma conscience avait raison; j'aurais du faire plus attention ou tenter de mettre les choses au clair dès le début.

Je n'aurais pas du retomber aussi facilement mais.. j'en mourrais d'envie.

Je voulais être avec lui et assouvir cette amour qui m'avait consumé l'an dernier. Mais cette fougue n'était plus.

Excusez moi, je cherche à me justifier en vain alors que les sentiments et les événements sont hors de ma portée. J'ai littéralement succombé au charme de Valentin.

Je ne sais pas trop comment, mais la simplicité du moment et notre conversation sous les étoiles m'a plut. Et puis ce fameux surnom trésor, qui m'a fait ressentir de léger papillon et de doux frisson.

Sa manière d'être, de parler, de tenir sa cigarette et de me regarder. Il me regarde comme si j'étais la personne la plus intrigante à ses yeux, comme si il essayer de lire en moi sans pour autant tenter de me déchiffrer.

Peut-être que je me projette encore trop vite et trop loin.

J'ai du mal à prendre mon temps. J'imagine toujours des choses farfelues en partant de presque rien.

C'est fou ça...

Mais que voulez-vous, j'aime rêver. J'aime ce sentiment que me produit l'amour. J'aime aimer et être aimée.

Victor Hugo disait ;

« Il n'y a rien de plus précieux en ce monde que le sentiment d'exister pour quelqu'un.  »

Je suis en accord avec ses dires. C'est ce que me fait ressentir Valentin.

J'ai le sentiment d'exister et d'être là. Mais surtout, j'ai le sentiment d'être son premier choix. D'être celle qu'il a choisie, et de ne plus être le second choix ou même l'option.

Dans ses prunelles, je me perds autant que je me retrouve. J'ai l'impression de me sentir en harmonie avec moi-même à ses cotés. Comme si, une bulle se créait autour de nous, faisant disparaitre le monde autour.

Quand je suis avec lui, je me sens bien.

Je me tourne vers lui et l'observe tendrement dormir. Nous avons passées une bonne partie de la nuit à papoter jusqu'à en voir les premiers rayons du soleil. Nous sommes rentrés et avons trouvé une chambre de libre. Puis on s'est assoupis, collé l'un contre l'autre.

Lost FeelingsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant