Fernàndez

Chapitre 1

Alba

Certaines personnes disent que l'argent ne fait pas le bonheur.
Elles ont tord, l'argent fait le bonheur.
Touts ceux qui balance cette phrase on de l'argent, ils sont a l'aise financierement.

J'envie toutes ces filles qui peuvent faire du shopping quand bon leur semble, celle qui n'ont pas a avoir peur de ce retrouver a la rue du jour au lendemain car elles ont leur papa avec elles.

Des princesses pourri gâtée.

Je m'egare.

Adosser sur le comptoire du restaurant ou je travaille depuis presque une année je pousse un long soupir.

Il faut que tu trouve une solution, me souffle ma conscience.

Mais quel solution au juste ?

La lettre de relance de mon loyer encore en mains je fixe quelques secondes de plus la somme que je doit à mon propriétaire.

- C'est quoi cette gueule ?

Je lève les yeux vers Paula, ma seule amie ainsi que ma collègue de travaille.
Elle attache ces cheveux brun dans une queue de cheval haute avant de commencer le service de ce soir.

- Mon retard de loyer.

Paula, elle vit avec son petit ami depuis plus de deux ans ils n'ont pas de problème financier.
Parfois je me demande même pourquoi elle travaille encore dans ce restaurant miteux.

Je vit seule depuis l'âge de mes dix-huit ans et j'ai toujours fait de mon mieux pour ne pas mourir de faim ou me faire jeter à la rue par mes propriétaires.

Mon amie s'approche de moi son regard s'adoucit lorsqu'elle prend ma main dans la sienne.

- Je peux te prêter de l'argent tu-

- Hors de question, je te dois encore cinquante euro du mois dernier.

- Ce n'est que de l'argent, Maxime en a assez.

Son copain travaille dans une agence de marketing a Madrid, je sais qu'il a les moyens.
Mais, je veux m'en sortir toute seule.

Elle me sourit mais râle lorsque je secoue la tête.

- Ça ira, merci quand même.

- Alba..

- Te lo juro Paula, todo está bien.
Je te jure paula, tout va bien

Je lui tourne le dos pour récupérer mon tablier que je noue dans mon dos.

Avant de pleurer sur mon sort, il faut d'abord me mettre au boulot.

Le Gino, la pizzeria dans laquelle je travaille et souvent pleine de monde le vendredi soir.
Je zigzague entre les tables décorer de nappes rouge, deux pizzas brûlante en mains.

Depuis un an et demi, j'ai appris que le seul moyen de ne pas me brûler les doigts et bien.. c'était de rester à la maison.
Hors de question pour moi.
Je dois bosser, si je réussirais à avoir un deuxième job à coter de mon service chez Gino je le ferrais.

La vie est dure.

Quelques heures plus tard, les derniers clients quittent le restaurant en nous souhaitant une bonne fin de soirée.
Je ferme la porte à clé puis nous nous mettons au nettoyage Paula et moi.

En passant le balaie dans la salle une idée me vient.

La banque.
Je devrais faire un prêt bancaire, au moins pour payer mon loyer en retard.

Mon sourire s'élargit.
Je prie de tout mon coeur pour que ça puisse marcher.

Por favor Dios, ayúdame a salir de este impasse.
S'il vous plait mon dieu, aider moi a sortir de cette impasse.