Chapitre 6

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Alba

Le lendemain je patiente comme une idiote en essayant d'apercevoir à nouveau l'homme de la boîte de nuit.

Au bout de trois jours je me lasse d'attendre et d'attendre et encore.
Je ne vais pas me mettre à courir derrière quelqu'un qui au final n'a aucune attirance physique pour moi.

Le mercredi soir, Paula et Maxime m'ont invité au restaurant.
Quelques choses ce cache derrière cette invitation je le sens bien.

Nous dînons tout les trois autour d'une table ronde en nous racontant des histoires de boulot.

Un silence s'installe entre nous mais Paula a l'air très excité ce soir je la questionne alors du regard.

- Max, je peux lui annoncer ?

Son copain lui sourit.

- Si.

Ma meilleure amie ce tourne vers moi en affichant un sourire heureux qui prend place sur tout son visage.

- Maxime m'a demander en mariage !

Je met quelques secondes pour faire entrer l'information jusqu'à mon cerveau, puis je lâche un crie aiguë qui fait effrayer tout le restaurant.

Paula explose de rire en me prenant dans ces bras. J'embrasse Maxime mais ma joie pour ma meilleure amie et incompréhensible.

- J'espère que tu trouveras ta robe de demoiselle d'honneur.

- Tu.. tu veux que je soit ta demoiselle d'honneur ?

- Qui d'autre ? Tu est ma meilleure amie idiote !

Je ne me retiens plus et laisse les quelques larmes de joie coincer dans les coins de mes yeux couler.

Je pense n'avoir jamais était aussi heureuse pour quelqu'un.

Maxime et Paula sont un couple merveilleux, ils mérite toute la richesse et le bonheur du monde.

Une semaine est passer depuis le soir ou ma meilleure amie m'a annoncer son mariage.
Nous avons depuis une semaine qu'un seul sujet de discussion lorsque nous travaillons, le mariage.

Paula a un classeur débordant d'idée de bouquet de fleurs pour les tables, des endroit où pourrais ce dérouler la cérémonie et des tas d'autres choses.
Elle a aussi le cul entre onze chaises pour le choix de sa robe.
Elle ma montrer onze photo d'onze robe de mariée différentes.
Le mariage et prévu pour la fin de l'été, Max lui avait avouer qu'il économiser son argent justement pour ça. Ils veulent ce marier rapidement.

Je repense à l'argent que je leur doit et mes petits économies de serveuses cacher dans l'une de mes chaussures au fond de mon placard.

Il faut que je réussisse à les rembourser et en même temps il faut que je trouve ma robe de demoiselle d'honneur, tout cela en moins de six mois.
Ça risque d'être dure mais je compte bien me tuer a la tache quitte à faire des heures supplémentaires au boulot je le ferais.

Comme tout les soirs, il et au alentours de minuit lorsque je quitte le restaurant.

J'embrasse ma meilleure amie avant qu'elle ne grimpe dans son taxi pour rentrer chez elle.

- Hasta mañana ! S'exclame t-elle.
A demain !

Je lui sourit simplement et commence ma marche habituelle pour rejoindre mon appartement à quelques mètres de la.

A mi chemin entre mon appartement et le restaurant, j'entends au loins l'orage éclater et c'est loin d'être la première fois cette semaine. Je sursaute pour la énième fois lorsque le tonnerre résonne dans le ciel noir.

Je précipite mes pas mais quelques choses me fait me stopper en plein milieu de la rue.
Un bruit étrange arrive à mes oreilles.

Mon coeur bat un peu plus rapidement dans ma poitrine, je décide alors d'accélérer ma marche.

Enfin, j'arrive devant la porte d'entrée de mon immeuble je récupère la clé dans mon sac pour ouvrir.

Une ombre sombre et imposante ce dessine sur la porte vitrée de mon appartement.
La respiration calme et effrayante de l'individu dans mon dos me fait frissonner.

J'essaie rapidement d'ouvrir la porte mais il attrape violemment mes clés et les lance quelques mètres plus loins.
Il et impossible pour moi de courir, la pression qu'il exerce sur mon bras me fait très mal.
Je me met a pleurer et à supplier mais il n'y a rien à faire.

C'est lui, l'homme du braquage.
Je reconnais ça cagoule.

Il attrape un tissus blanc de ça poche et le pose sur ma bouche.
Une odeur de poivre et de produits me monte au nez.

Je me sens partir, m'endormir comment un bébé.

Fernàndez Où les histoires vivent. Découvrez maintenant