Fernàndez

Chapitre 28

Alba

Debout dos à moi, Mario se sert un café dans un silence pesant.
Mes pensées ce mélangent dans mon esprit en repensant à nos moments intime dans ma chambre.
Les remords commencent à m'envahir.

Je me lève et rejoins la chambre dans laquelle je passe mes journées pour éviter d'avoir à lui parler ou même le regarder.

Debout au milieu de la pièce je fait les cents pas en cachant mon visage de mes mains.

J'ai sûrement un problème psychologique, ce n'est pas normal je ne vois pas d'autre alternative.
Coucher avec l'homme qui me retient prisonnière chez lui depuis plus de deux mois, je dois forcément avoir un problème quelque part.

La porte d'entrée claque dans un bruit sourd et résonne ensuite la voix de Samuel jusqu'à mes oreilles.
J'en profite pour rejoindre la salle de bain et me faire couler un bain brulant.
Le temps d'attendre que la baignoire soit remplie je contemple mon visage dans le miroir.

J'ai bizarrement l'air comblé, putain !

La baignoire suffisamment remplie, je grimpe doucement dedans. L'eau brûlante me fait grimacer mais je me force a m'allonger dans la mousse.
L'odeur de son shampooing masculin me picote les narines.

J'habite ici depuis deux mois et il n'est pas capable de m'acheter un shampooing pour femmes.

Quelques minutes passe durant lesquels j'essaie de me détendre en pensant à tout sauf à lui, mais l'odeur qui émane de mon bain ne m'aide pas.
Je ferme les yeux et plonge la tête dans l'eau mousseux.

La tête sorti de l'eau, je passe mes mains sur mes yeux et je le trouve debout devant la baignoire dans laquelle je suis allonger.

Son regard émeraude me brûle la peau plus que l'eau bouillante dans laquelle je suis plonger.
Il continue de me lorgner sans dire un mot, les bras croiser sur sa poitrine ses yeux glissent le long de mon corps nu cacher partiellement de mousse.

Lorsqu'il commence à bouger c'est pour se déshabiller à son tour.
Il ce retrouve rapidement en caleçon qu'il retire tout aussi facilement puis il me rejoins dans la baignoire fessant déborder l'eau.

Je remonte mes jambes en tailleur pour laisser la place à son corps imposant.
Le silence et lourd dans la pièce.

Nous ne nous lâchons plus des yeux.

- C'est quoi ton problème, Mario ?

- C'est toi, mon problème.

Je lève les yeux au ciel.

Il sourit tout en emmenant sa main vers mon genoux qu'il caresse doucement.

- Je ne veux plus coucher avec toi, j'annonce.

Son regard coléreux me happe.

Et c'est la vérité, je ne veux plus coucher avec lui pour que les remords me hante les jours suivant.
Le problème, et que mon corps le réclame.
Il réclame son attention, son toucher.

- Et, pourquoi?

- Pourquoi ? Je rit nerveusement.