Chapitre 38

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Alba

Il est partit.
Cela fait plus de deux jours qu'il a quitter la maison en me laissant seule et inquiète.

Je ne dors plus et ne cesse de faire les cents pas dans le salon en attendant son retour.

Il est trois heures du matin, je suis endormie sur le canapé lorsque le bruit de la clé dans la serrure me réveil.
Je me redresse et tourne la tête pour croiser son regard vert.

- Mario, marmonner-je.

Nos regards ce croisent, des billes verte m'attire à lui. Mais, il recule.

- Non.

Non ?

Je fronce les sourcils.

- Part d'ici, Alba.

Mon coeur rate un battement.
Je ne bouge pas d'un iota de là où je suis.

- Je veux que tu parte, rentre chez toi.

Mes jambes tremble.

- Q-quoi ?

Il baisse les yeux, n'osant plus me regarder dans les yeux.
Un craquement soudain résonne dans ma poitrine.

- Part d'ici, je te rend ta liberté.

- Je ne veux pas ! Je ne veux pas partir, Mario.

- Et moi je ne te veux plus ici !

Les larmes coulent le long de mes joues, délivrant tout les sentiments que j'avais rejeter au cours de la journée.

- Tu ne peux pas me dire ça...

- Si, je le peux, maintenant pars.

Il ce tourne pour disparaître dans sa chambre mais je ne partirais pas.
Sur ces pas, lorsque j'arrive devant la porte de sa chambre je frappe plusieurs coups contre le bois.

- Je ne partirais pas ! Tu m'entend ?!

La porte s'ouvre à la voler me fessait sursauter de peur, les joues mouillées de larmes.

- DÉGAGE DE CHEZ MOI !  Me cri t'il.

Je m'effraie.
Nous nous dévisageons tout les deux.
Lui, énervé, moi, impuissante.

Impuissante à son comportement.

Il veut que je parte.

Les joues mouiller, je rejoins la porte d'entrée et pour la première fois depuis que je suis dans cette maison, je pose ma main sur la clenche.

Je marche pendant plus d'une heure pour enfin trouver une gare.
Cacher dans un coin du train, le regard dans le vide, j'écoute la dame annoncer le départ direction Barcelone.

Il est au alentour de sept heures du matin lorsque j'arrive à la gare de Barcelone.
Enfin, je retrouve mon chez moi.
Mais, je ne suis pas aussi enthousiasme que je le pensais réellement.

Quelques minutes de marche me suffisent pour atterrir au restaurant où je travailler il y'a encore quelques mois.

Lorsque je passe les portes, je remarque Paula, ma meilleure amie.
Elle prend la commande d'un jeune couple tout sourire.

Elle offre un dernier sourire au couple avant de lever les yeux et me vois enfin.

- C'est pas vrai..

Paula s'approche de moi pour me sauter dans les bras, elle prend mon visage en coupe en pleurant et riant.

- Alba, mon dieu Alba, ou était tu passer ?

Je craque, mes larmes coulent à flots sur mes joues.
Incapable de rajouter un seuls mots, je la sert dans mes bras.

Devant un café bouillant assise sur le comptoir du restaurant une Paula suspendu à mes lèvres.
Je lui est tout raconté, absolument tout.

- Tu... tu veux dire que tu aime cet homme ? Me demande-t-elle.

J'hoche tristement la tête.

- Mais, pas lui.

Paula attrape mes mains dans les siennes pour les serrer fort.

- Paula, tu ne dois rien dire à personne, je te fait confiance.

- Je ne dirait rien, je te le promets.

Nous échangeons un sourire.

Et me voilà, retour à la case départ.

Avec le coeur brisé.

Fernàndez Où les histoires vivent. Découvrez maintenant