Chapitre 9

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Alba

Cela fait au moins une demi-heure que je me suis réveillé de ma micro sieste.

Je suis abattue.

Qu'est-ce qu'il veux de moi ?
Est-ce qu'il va me faire du mal ?

Toutes sortes de questions tourbillonne dans ma tête.

Je repense à Paula et à ça réaction de ne pas m'avoir vue au restaurant ce midi.
Elle doit être inquiète et à surrement du déjà contacté la police pour signaler ma disparition.
Elle le sait qu'il met arriver quelques choses, car je suis toujours présente au boulot, quoi qu'il arrive.

Je m'effraie lorsque la porte de la pièce dans laquelle je suis détenu s'ouvre.

Mon coeur bat la chamade, je sentie une goutte de sueur froide me parcourir le dos. Mon corps ce mit à trembler.

Il entre dans la pièce, et mon estomac fit deux tour lorsque je reconnais le ravisseur.

C'est l'homme du restaurant..
Il est aussi celui qui a braquer la banque ce fameux jour.

Je déglutis.

Son air menaçant et dangereux me fait frissonner.
Ces yeux vert qui me hantée tant me fixe intensément.
Il s'approche de moi dans une démarche sur de lui puis attrape une chaise sur laquelle il s'assoit.
En face de moi son regard me scrute dangereusement.

Je me coince encore plus dans le coin entre le mur et le lit, littéralement apeurer par cet homme.
Il a l'air si détendu alors que putain il viens de me kidnapper !

Un long moment de silence s'installe entre nous rendons la pièce encore plus froide qu'elle ne l'était déjà.

- Est-ce que tu a faim ? Résonne sa voix rauque jusqu'à mes oreilles.

Je secoue la tête.

- Je doit partir durant quelques jours et je préférerais que tu ne meurs pas.

- Pourquoi, tu ne préfère pas me tuer toi même ?

Ma question remplie de haine et de sarcasme le fait réagir.
Il se lève et s'approche de moi.
À quelques centimètres de mon visage son souffle chaud et mentholé frappe contre ma joue.

- Je ne voudrais pas devoir nettoyer cette pièce de fond en comble parce que madame a décidé de crever de faim.

L'avoir si proche de moi me répugne, il me dégoûte et me fait peur.
Il se détache enfin de moi.
Sans un mot, il sort de la pièce en claquant la porte derrière lui.

Je reprend mes esprits en soufflant de soulagement.

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvre à nouveau et il réapparaît un sachet de course en mains.

Il pose tout sur la table de chevet en veillant a reprendre le sachet en plastique avec lui.

- On ce revoit dans quelques jours, reste sage.

Et, il disparaît.
Ma rage et folle, je me lève et lance une boîte de conserve de raviolis contre la porte qui explose contre le métal de celle-ci, fessant éclabousser le mur à coter de sauce tomate.

Reste sage.

Hijo de puta.
Fils de pute.

C'était donc lui, l'homme du restaurant celui qui Paula et moi avons trouver aussi beau.
Il était aussi celui du braquage.

Il avait donc bien mis des lentilles mais uniquement pour me rencontrer à la pizzeria.

Je suis maintenant prisonnière chez ce monstre.

Fernàndez Où les histoires vivent. Découvrez maintenant