Chapitre 15

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Alba

Cela doit faire plus d'un mois que je suis prisonnière ici.

Mario m'a permise de vivre à l'étage où je peux me déplacer et faire ce que je veux.
Les portes et les fenêtres sont toujours verrouillé, je ne risque pas de m'échapper.

Je suis à l'étage depuis seulement une semaine mais notre cohabitation me casse déjà la tête.
Son humeur menaçante et violente commence sérieusement à m'agacer.

Il est assis à quelques centimètres de moi sur le canapé du salon, le nez dans le téléphone.

- Puta ! S'exclame t'il

Il ce lève et attrape sa veste en cuir qu'il enfile rapidement.

- Je suis de retour dans une heure.

Et il sort en refermant à clé derrière lui.
Je souffle de soulagement en me retrouvant un petit peu toute seule, enfin.

Il était coller à moi toute la semaine par peur que je m'enfuie.
Malheureusement pour moi et heureusement pour lui, il a bien fermer toutes les serrure.

Une demi-heure plus tard je commence à m'ennuyer, il n'y a rien à la télé et il n'y a pas d'activité à faire dans cette maison.

Je décide alors de me lever et me promener dans toutes les pièces tout en boitant à cause de ma blessure.

Je joue ma curieuse en ouvrant tout les placards et en lisant les courrier poser sur l'armoire à clef dans le couloir de l'entrée.

Factures, factures et factures.

Ma promenade continue dans sa chambre où je me permet - encore une fois - de fouiller les placards.

Caleçons, chaussettes et ceintures.

Je souffle.

Une armoire cacher derrière la porte de la chambre me fait de l'œil.
Je m'approche et tire sur les poignet pour l'ouvrir.

- Mierda ! Je m'exclame.

Plusieurs piles de billets de toutes les couleur possible sont ranger d'un coter.
De l'autre trois pistolets.

Mes yeux s'écarquillent.

J'attrape une liasse de billets violet que je contemple quelques secondes puis je me met à rire.
C'est la première fois de ma vie que j'ai autant de billets dans ma main.

- Où-est tu ?! Je l'entend crier dans le salon.

Je repose rapidement les billets et ferme l'armoire avant de sortir de sa chambre et le rejoindre dans le salon.

Son regard colérique me fait déglutir.

- Où-était tu ?

- Je... je suis allez au toilette.

Bonne excuse, les toilettes sont tout près de sa chambre.
Et de la mienne aussi.

Car oui, j'ai ma propre chambre dans le même couloir que la sienne.

Mario s'installe autour de l'îlot central en se prenant la tête dans les mains.
Je l'entend jurer.

Il relève ensuite la tête et me scrute quelques secondes.

- Tu serais prête à te faire passer pour ma petite amie ?

J'explose de rire.
Son regard sérieux me juge mais je ne peux m'arrêter de rigoler.

Il frappe ça mains contre le marbre de l'îlot pour me faire arrêter, je m'effraie.

- Le type que tu a vue entrer ici l'autre jour, c'est mon petit frère.

Je fronce les sourcils.

- Il- Ce con a dit à ma mère que j'avais une petite amie et... elle veux la rencontrer.

- Je m'en fou, je ne jouerais jamais ta petite amie !

- Si, tu va le faire.

- J'ai dit-

Son corps imposant ce lève pour s'approcher de moi.
Je recule de quelques pas jusqu'à ce que mon dos heurte le mur derrière, il et très près de moi.

- Je t'ai dit que je ne voulais pas te faire de mal, hors mon petit frère qui est aussi mon collègue lui, ne sera pas très gentil avec toi.

Son.. collègue.

L'homme qui l'accompagne pour faire ces braquages, je réalise.

- Tu ne peux pas me forcer et si je balancer tout à ta maman ?

Il affiche un sourire qui me fait frissonner, je sais déjà que ce qui va dire ne vas pas me plaire.

- Paula se marie dans quelques mois n'est ce pas ? Ce serait regrettable pour elle de retrouver son futur mari.. mort.

Le souffle coupé, je suis littéralement paralysé par la peur qui bouffe mes entrailles.
Ma meilleure amie ne mérite pas de souffrir car j'ai décider d'être une emmerdeuse.

- D'accord.. j'accepte.

- Parfait.

Il se sépare de moi mais je l'arrête en attrapant son avant bras.
Mon regard le supplie.

- Ne fait pas de mal à Paula, por favor Mario.

- Ne fait pas de bêtises et ta meilleure amie vivra heureuse avec son mari.

J'hoche simplement la tête.

- Je vais t'acheter une tenue convenable pour rencontrer ma mère, pas de bêtises mi amor, il me murmure la dernière phrase.

Mon regard le suit jusqu'à ce qu'il quitte la maison et je m'effondre en pleurs.
Le stresse de faire du mal à la seule personne qui compte pour moi m'a réellement détruite.

Fernàndez Où les histoires vivent. Découvrez maintenant