Chapitre 20

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Alba

Je veux l'éviter, ne plus le voir marcher devant mes yeux avec son sourire provocateur.

Mais, il m'est impossible de partir d'ici.
Et ce n'est pas à cause des portes et des fenêtres verrouillées mais à cause de cette emprise qu'il a sur moi.

Je suis perplexe depuis l'événement d'hier. Surtout après l'avoir vue entrer dans la maison avec cette fille. Je me suis cacher dans ma chambre la tête sous la couette pour ne pas entendre un bruit étrange ou un gémissement.

Si je raconterais ça à Paula, elle me crierais dessus en me disant que je suis folle d'avoir une attirance envers l'homme qui m'a kidnappé.

Installer autour de la table de la salle à manger des céréales poser devant moi, j'entends ses pas s'approcher de l'endroit où je suis.

J'essaie de ne pas le regarder, mais mes yeux sont attirer par lui.
Il ce sert un café noir puis il s'installe en face de moi.

- Bonjour, mi amor.

Je relève la tête vers lui les sourcils froncer, lui me regarde en souriant.
Mon coeur s'accélère dans ma cage thoracique.

Je ne veux plus lui parler, surtout pas après hier soir.

Dans un dernier regard menaçant je baisse la tête vers mon bol de céréales pour reprendre une cuillère.

- Il y'a un problème ? 

Sa voix commence a m'exaspérer je décide alors de me lever et rejoindre la cuisine ou je rince mon bol dans le lavabo.
Je lâche un râle lorsque je l'entend s'approcher dans mon dos.

- D'accord, tu as donc un problème. Je peux savoir qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Je m'apprête à sortir de la cuisine et m'enfermer dans ma chambre le restant de la journée mais il m'arrête en attrapant mon bras.

Il sert fort ma chair me fessant grimacer.

- Lâche moi, tu me fait mal.

- C'est quoi ton problème ce matin ? Parle.

- Je n'ai pas envie de parler, je reprend les mots qu'il m'a lancer hier soir.

Il sourit.

- Oh, tu veux jouer à ça ?

Je me dégage de son emprise et m'empresse de rejoindre ma chambre.

Il est tellement rapide, qu'au moment où je ferme la porte il l'a bloque avec son corps imposant puis se glisse à l'intérieur de la pièce.

- Sort d'ici.

- Tu sais bien que je ne le ferais pas avant que tu me réponde.

- Je n'ai rien, je ne veux juste pas te parler.

- Serait-ce en rapport à la femme que j'ai ramener ici ?

J'affiche un sourire qui en réalité ressemble plus à une grimace.

- Je m'en fou, tu peux ramener qui tu veux dans cette maison.

- Encore heureux, je suis chez moi je te signale.

- Je t'es répondu, maintenant laisse-moi.

Il fait quelque pas dans ma chambre en regardant autour de lui.
Le silence entre nous me fait frissonner.

- Te souviens tu d'hier soir ?

Je sens mes joues rougir.

Comment je pourrais oublier ce moment.

Je secoue la tête.

Il sourit.

- Oh, bien sûr que si tu t'en souviens mi amor, tu a joui sur ma jambe. Bordel, ça ne peux pas être oubliable ce genre de moment.

- Qu'est-ce que tu veux, Mario ?

- Je veux te gouter.

Ma respiration s'accélère, j'ai l'impression que mon coeur a cessé de battre deux petites secondes.
J'essaie discrètement de serrer mes jambes entre elles pour éviter de sentir cette chaleur dans mon entrejambe.

- Déshabille-toi.

Fernàndez Où les histoires vivent. Découvrez maintenant