Twin story

Chapitre 9

Le retour du ministère après le jugement des jumeaux sur l'utilisation de la magie chez les sorciers de premiers cycle avait été le tournant que Mina attendait pour finalement agir. Ou en tout cas pour se retrousser les manches et essayer de protéger sa vie et celle de son frère.
Dumbledore était intervenu tel un preux chevalier venu délivre sa princesse. Mina avait détesté chaque instant de la présence de son directeur dans cette salle.
Oh elle n'était pas idiote elle savait que son intervention les avait probablement sauvés mais Mina ne supportait plus le vieux sorcier.
Surtout lorsqu'elle avait vu son frère heureux et avide se pencher vers Dumbledore et ce dernier l'ignorer royalement.

Mina ne perdit pas une seconde et s'approcha du tableau honni de la seule femme dans ce foutu manoir qui ne lui mentirait pas. Walburga Black. La mère de son parrain.

Les Black étaient réputés pour être une famille de mage noir dont seul Sirius en avait réchappé. Mais Mina se demandait quels raisons avaient poussés les Black à suivre aveuglément un homme comme Lord Voldemort. Oh elle savait qu'il était influent et intelligent mais elle se doutait qu'il y avait une raison pour qu'autant de Sang-Pur se soient rangés derrière lui.

Leur haine des Moldus, des Nés de Moldus et leur méprise des Sangs-Mêlés ne pouvaient pas être la seule raison de l'ascension du Seigneur des Ténèbres au pouvoir.

Un Mage Noir ne montait pas seul au pouvoir, il avait besoin de partisans et Voldemort en avait beaucoup.

Mina retira donc le rideau qui couvrait le tableau de l'Ancienne Maîtresse de Maison.

La femme s'apprêta à hurler mais se tut lorsqu'elle avisa la jeune fille qui se tenait devant elle.

« Lady Black - commença Mina rapidement- je suis désolée de vous interrompre dans votre repos, cependant il m'est apparu que vous étiez la seule personne présente dans ce Manoir qui aurait les réponses à mes questions. Une Dame de votre Sang, de votre lignée ne peut qu'être la meilleure personne vers qui je puis me tourner

Walburga Black faillit en ouvrir la bouche de choc. La femme ne s'attendait certainement pas à ce que la sœur du Survivant (Kreattur lui ayant fait un rapport fidèle de qui était dans sa maison) vienne lui poser des questions. Et encore moins qu'elle ne s'essaie à manier le discours aristocratique.
La femme ne fit qu'un simple de signe de tête pour inviter l'adolescente à continuer.

« J'ai quelques questions à vous poser, notamment sur votre loyauté envers le Seigneur Des Ténèbres. Je sais que vous ne portez pas les Moldus et Nés de Moldus dans votre cœur mais cette rancoeur ne me semble pas être la justification quand à votre loyauté envers lui.

Walburga eut un sourire pour la jeune sorcière face à elle. Kreattur lui avait dit qu'elle était intelligente, il ne s'était pas trompé. Son fidèle elfe de Maison avait bien jugé. Au contraire de tout ceux qui erraient désormais dans la maison Mina n'avait pas juste accepté le jugement que les autres avaient instantanément posé sur les suivants de Voldemort. Elle avait réfléchi à cette implication et posait aujourd'hui les bonnes questions.

Si seulement son fils avait pu faire la même chose. Réfléchir et demander.

« En effet -répondit tranquillement la femme- notre... aversion envers les Moldus et affiliés n'est pas la raison qui nous a poussé à suivre le Seigneur des Ténèbres toutes ces années. Sinon nous n'aurions jamais travaillé à côté des créatures magiques. Qu'elles soient des ténèbres ou non. Le Seigneur des Ténèbres avaient de belles idées, de grandes idées lorsque nous avons prêté allégeance. Il promettait de durcir la liberté que les Nés de Moldus et leurs familles ont. Il promettait de restituer les fêtes Sorcières. Il promettait de faire reconnaître les Créatures Magiques et de leur apporter l'aide dont ils pourraient avoir besoin selon leurs conditions. Le Seigneur des Ténèbres promettait de belles choses Héritière Potter. Nous ne voulions que la survie de la Magie. Nous l'avons suivi. Puis il a changé, ses idées se sont fait plus rétrograde et nous avons encore suivi. Plus parce qu'il nous séduisait avec de belles paroles. Mais parce qu'il nous effrayait, il se montrait de plus en plus cruel et demandait de plus en plus de sang. Nous aurions dû agir je l'admets mais nous avons préféré fermer les yeux et espérer que nos enfants lui feraient entendre raison. C'était peine perdue.