Tu seras mienne.

Flammes

POV NEYLA :

L'été passait et j'avais repris ma vie. J'avais obtenu ma licence et était partie en vacances avec Lucie. La chaleurs et la musique comblais mes journées.
Nous passions nos journées dans des beach club et les soirées dans des boites de nuit. J'étais défoncé a longueur de journée et j'adorais ca.

J'adorais l'été. J'adorais m'exhiber. Me donner a des inconnus. J'aimais de nouveau le sexe. Je me faisait mal. J'adorais ca.

Le palm club était devenu mon club. Je m'étais déjà fait baiser par la moitié des employés de la boite. Et il suffit d'une nuit.
Nous étions 2, Lucie et moi, il étais 5 heures du matin et nous avions 3 grammes dans le sang, à moitié inconsciente et à moitié nue. 3 mecs nous on branché devant la boite. Ils avait une porshe cayenne, j'adorais les porsche cayenne ! Papa en avait acheté une rouge et c'était ma préférée de toutes ses voitures.
Je voulais absolument monter dedans dans l'euphorie du moment. Les 3 inconnus étaient totalement conscients de la situation. Lucie et moi montions dans la voiture avec les 3 mecs. Prête a tout.

Nous roulions sur une route, le soleil commençait a se lever et je ne savais ni ou on allait ni avec qui.
J'avais juste les cheveux au vent a la fenêtre de la voiture à regarder l'horizon. J'avais l'impression de n'avoir plus rien a perdre et jamais cette sensation de vide et de lâcher prise. Le conducteur accélérait sur l'autoroute vide il montait en vitesse jusqu'à atteindre les 250 kilomètres heures. Ce débile cherchait sûrement à nous impressionner.
Et en une fraction de second... accident... la voiture heurta la barrière de l'autoroute et la voiture se mis à faire des tonneaux sur la route déserte.
J'étais complètement sonné. La voiture etait retournée et tout le monde avait la tête en bas, personne n'était conscient autour de moi.

J'avais plusieurs parties du corps en sang mais l'adrénaline m'aidait a ne rien ressentir.
Je devais les sauver.
Je me détacha et essayais de m'extirper de la voiture en vain. Il n'y avait personne sur les routes et notre voiture était en plein milieu de la voie rapide. Je me levais doucement et vit en face de moi un visage. Juste à 1 mètre de moi.
Je devait surement halluciner après toute la drogue et l'alcool que j'avais ingurgité. Ce n'était pas possible pour moi. Pas réel...
Seul. Comme un fantôme. Il était là.
Il me fixait avec un sourire vicieux et je tremblais.
Il approcha sa main doucement de mon visage et me caressa la joue. Je tomba par terre.
« Salut mon amour ».