Chapitre 18 - Tayler

19 8 0
                                    


Je m'accroupis face à mon neveu et lui demande comment il se sent.

— Je vais très bien tonton.

— Lorsque nous allons franchir cette porte, il y aura papy, mamie, tata Ange, Tom, tata Maé, Noa, Barbara et Arthur. Est-ce que tu es prêt pour leur annoncer que nous allons avoir un bébé ?

— Oui, me dit-il en souriant.

— Alors allons-y !

Je prends sa main dans la mienne et nous fais sortir des urgences. Comme prévu, ils sont tous là à attendre d'avoir des nouvelles de Dilan et d'Ambre. Mes parents se précipitent pour prendre leur petit-fils dans leurs bras, tout le monde sourit. Je les rassure en disant que Dilan va très bien, qu'il ne lui a fait aucun mal puis je leur informe qu'Ambre doit rester cette nuit sous-surveillance, mais qu'elle va bien.

— Papy, pose-moi par terre s'il te plaît. J'ai quelque chose à dire.

Ils le regardent tous et je souris en voyant l'air sérieux que mon neveu a sur le visage.

— Je vais avoir un cousin petit-frère.

Un cousin petit-frère, pourquoi pas !

Leur réaction est de fixer Dilan, sûrement le temps de comprendre et d'assimiler la nouvelle puis ils me regardent tous, les yeux écarquillés.

— Ambre est enceinte ? demande ma sœur.

— Oui. Nous ne savons pas si ça sera un cousin petit-frère ou une cousine petite-sœur, mais le bébé et la maman vont bien, c'est pour cela qu'ils veulent la garder cette nuit.

Ils me félicitent, heureux de cette bonne nouvelle. Je repense à Ambre et me fais la réflexion qu'elle avait raison, cette annonce a rendu le sourire à notre famille. Maé, Ange, Tom et Noa partent en premier pour faire disparaître les traces de l'agression. Je prends un café au distributeur de l'hôpital pendant que mes parents et futurs beaux-parents font des câlins à mon neveu. Ils nous souhaitent une bonne nuit puis nous rentrons à la maison.

J'observe Dilan au moment où nous entrons chez nous afin de voir s'il a peur, mais ça n'a pas l'air d'être le cas. Il fait des bisous à ses deux tatas et ses tontons d'adoption puis je lui demande s'il veut manger un yaourt. Une infirmière a eu la gentillesse de donner à manger à mon neveu, mais pour ma part, j'ai faim. Dilan mange son yaourt et moi un sandwich puis nous allons nous préparer pour nous coucher.

— Tonton, est-ce que je peux dormir avec toi ?

— Oui, mon bonhomme.

Nous nous mettons au lit. Dilan me regarde et sourit, je passe une main dans ses cheveux. Je suis tellement heureux de l'avoir retrouvé que j'en ai les larmes aux yeux.

— Je t'aime Dilan.

— Moi aussi tonton. Est-ce que le bébé va prendre ma chambre ?

Après tout ce qu'il vient de vivre, c'est ça qui le préoccupe !

— Non, c'est ta chambre.

— Alors il va dormir où, le bébé ?

— C'est une bonne question, dis-je en souriant. Je vais en parler avec tata Ambre et on verra, mais je ne veux pas que tu t'inquiètes, tu auras toujours ta chambre rien qu'à toi mon poussin.

Je le prends dans mes bras et lui fais un câlin. Il finit par s'endormir pendant que je repense à tout ce qu'il vient de se passer. Je viens de vivre la pire journée de ma vie, j'ai failli perdre ma famille. J'essuie une larme sur ma joue avant de fermer les yeux.

Rester pour aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant